Occurences de l'expression

ge

pour DANCOURT, Florent Carton dit

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Vous en avez assez la mine ; et vos figures choquantes, et vos visages hétéroclites ne sont point faits pour ce Théâtre-ci. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Madame, Madame, visage vous-même, on ne traite point des gens comme nous de visages, afin que vous l'entendiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
Messieurs les babillards, je vous dévisagerai, moi, si vous ne vous taisez. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Il y a ici nombre d'honnêtes gens, que tu étourdis de ton babil. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Nombre d'honnêtes gens ! (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Enfin, un Élixir spécifique, que je puis appeler le supplément de la beauté, le réparateur des visages, et l'abrégé universel de tous les charmes qui ont été refusés par la nature. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Que la volonté de l'homme est changeante ! (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Vous m'avez plu, je vais devenir votre gendre. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Je suis ravi de vous trouver sage. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Beau-père… Voilà un mariage bientôt bâtI. Je ne veux point de ce Bretteur-là dans ma maison. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Obligeante personne ! (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Deh, qual è l'ogetto delle vostra antipatia. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
J'examine leurs gestes pour tâcher de deviner quelque chose, elles ont l'esprit de ne point gesticuler. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Si questo Amante vi scrivesse, neghereste di leggere la sua lettera ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Elle me donne de l'argent, cela est bien sujet à caution. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Le langage de vos yeux était moins intelligible que vos discours. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
L'usage qu'on fait de l'eau, v.1 (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Vous voyez un Gentilhomme assez bien nourrI. Oh ! (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Il faut la corriger. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Ils vont s'égorger, cela sera drôle. (Acte 2, scène 12, JODELET)
Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
Et l'usage des meilleurs vins, v.12 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Bois du vin, ne crains pas la rage, v.43 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Heureux, heureux, qui ne fait point usage de l'eau v.45 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
De tous les coeurs qu'il engage ; v.57 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Venez tous lui rendre hommage, v.59 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Pour le mariage, bon, v.60 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Pour le badinage, non. v.61 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Pour le mariage, bon, v.66 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
Pour le badinage, non. v.67 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
Doit savoir plus d'un langage. v.69 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
On peut tout mettre en usage v.71 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
Pour le mariage, bon, v.72 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
Pour le badinage, non. v.73 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
Femme de joli visage, v.75 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Est encore dans le bel âge, v.77 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Pour le mariage, bon, v.78 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Pour le badinage, non. v.79 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Ne presse point davantage, v.81 (Acte 2, scène 17, MARGOT)
Seule au fond de ce bocage, v.83 (Acte 2, scène 17, MARGOT)
Pour le mariage, bon, v.84 (Acte 2, scène 17, MARGOT)
Pour le badinage, non. v.85 (Acte 2, scène 17, MARGOT)
Dit que Margot n'est pas sage, v.87 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Est à son apprentissage, v.89 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Pour le mariage, bon, v.90 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Pour le badinage, non. v.91 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Pour le mariage, bon, v.96 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Pour le badinage, non. v.97 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

Et moi itou, Claudeine : mais il faut que tout finisse, je sommes ses héritiers, si tu veux je partagerons, ou si tu veux je ne partagerons pas. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Qu'est-ce à dire, je ne partagerons pas ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Oui, je ne dépendons que de nous, je n'avons qu'à nous marier, ça évitera le partage, et j'aurons lignée à qui tout revanra, tu n'as qu'à voir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Hé bian, tant mieux, qu'alle fasse itou la mienne, me vela tout porté, il ne lui en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Tatigué, je la ferai par où tu la feras, je sommes parents, du même Village, je suivrons tous deux le même chemin. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Il l'est en tout ; aga tiens, Lucas, il change le papier en de l'argent, et l'argent en papier, et il ne perd jamais là-dessus, il gagne toujours. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il change le papier en de l'argent ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oui, tout le papier qui est dans la maison, c'est autant d'argent, crois-tu ça ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
C'est queuque sorcier que ce drôle-là : notre Barger l'est itou : mais il n'en sait pas tant, et il est bian raisonnable que les sorciers de Paris en sachiant plus que les sorciers de Village. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Non, non, il n'y a point de sortilège là-dedans. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il faut bian que l'y en ait, faire de l'argent avec du papier ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Tatigué qu'alle est gentille ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oh palsanguenne non, je ne sais rian par apprentissage... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Il y a si longtemps que vous me persécutez l'un et l'autre pour me faire prendre un engagement, qu'il faudra bien à la fin s'y déterminer. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Oui-da, il pourrait bien faire quelque voyage de mer le long des côtes. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Je lui ai prêté de l'argent qu'il fait bien valoir, et ce qui m'en fâche c'est qu'on le sait, et que je crains, en l'épousant, de paraître faire une emplette plutôt qu'un mariage. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Cela en a quelque air franchement, et d'autant mieux qu'il ne paraît pas lui fort empressé pour ce mariage. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Que cela ne vous embarrasse point, je ne logerai pas encore longtemps dans cette maison-ci, Claudine. (Acte 1, scène 4, SUZON)
C'est à la maison où vous allez demeurer, je gage ? (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Ces préparatifs-là ne le regardent point, ma pauvre Claudine, tu ne m'as vu de liaison avec lui, et je ne l'ai flatté, que pour avoir occasion de venger le public, et quelque particulier de ma connaissance qu'il a vexé un peu trop durement. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Monsieur Trapolin ne s'attend guères à l'incident que je lui prépare ; cet animal-là me crois amoureuse de lui, parce que je lui serre son argent, et que le produit de ses friponneries... (Acte 1, scène 5, SUZON)
Rien ne l'est davantage. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Je ne le saurais voir qu'en enrageant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
L'homme du monde le plus obligeant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Vous trouverez un Juge bien prévenu. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Ni de votre âge, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
Ni de mon coffre-fort, où il pleut pourtant tous les jours presque autant d'argent que je le souhaite. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Voilà un article bien engageant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Voilà bien de l'argent. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Mais parmi toutes ces conversions-là, Monsieur Zacharie, ne feriez-vous pas bien de songer à la vôtre ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
J'entre un moment, j'ai à parler à mon filleul pour notre arrangement d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Avec ce grand fond d'étude et cette heureuse éducation-là, c'est le moins déterminé personnage... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Eh, fi, fi, fi cela crie vengeance. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Quand on est trois ou quatre forts bureaux de bonne intelligence... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Il ne tient qu'à vous de disposer de davantage. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Vous avez un engagement avec elle, que n'en sortez-vous avec honneur ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
Mais tant pis, vraiment, cet homme-là devient négligent. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Il est encore de bonne heure, arrangeons un peu le portefeuille, et calculons le produit d'hier, en attendant que la foule vienne. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
Il est plus ladre que jamais, il songe à se marier. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Il songe à se marier ! (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Et qui a laissé en mourant tant d'argent comptant ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Que Madame Sara fait travailler à merveilles depuis son veuvage. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Si ces gens-là s'unissent une fois, ils feront une bonne maison. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Non, je prends des mesures plus justes, je ne m'associe qu'avec l'argent. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Sur une promesse de mariage pure et simple, payable à vue dans quatre mois. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Mais, je laisserai protester cette lettre de change-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Le marché tiendra, avec quelque arrangement dans les articles. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Est-ce là un de tes gens ? (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Savez-vous bien que ce sont des gens, qui, sans ce secours-là, feraient dès demain banqueroute, et qu'ils sont bienheureux que j'aie assez de charité pour leur faire plaisir dans l'occasion. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
C'est un droit qu'on ne peut disputer à nos femmes, et nous sommes gens de sac nous autres. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
C'est un privilège que j'ai acquis en changeant de quartier. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Pourquoi la tante de Monsieur le Président s'oppose-t-elle si fort à ce mariage ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Il est vrai qu'il se défit de sa Charge un peu malgré lui : mais il était si plein d'honneur, qu'il en mourut de chagrin six semaines après son mariage. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Un bon mariage réparera tout cela. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Je vous assure que sur le chapitre du mariage je suis d'une insensibilité, d'une indolence... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Quel service puis-je vous rendre pour votre mariage. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Faire prêter à mon amant pour douze mille francs de papier, et nous l'escompter en argent comptant, au moins de perte que vous le pourrez, car vous prîtes un peu trop la dernière fois. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Cette fois-ci je prendrai davantage : les affaires chez nous ne vont jamais du plus au moins, c'est toujours du moins au plus, entendez-vous cela, c'est la règle. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Je cherche à faire plaisir, j'avance mon argent, si vous saviez combien je risque dans toutes ces affaires. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Pourvu que nous trouvions de l'argent, Monsieur le Président signera tout aveuglément. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Je veux lui faire changer tout son bien de nature, premièrement. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Je connais mieux ces gens-là que vous, Monsieur Craquinet. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Aussi ne me mêlai-je plus de rien qui puisse charger ma conscience. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Je crois qu'elle a tout au moins la charge qu'il lui faut. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Un de mes intimes amis, fort galant homme, et que je me suis fait un plaisir d'obliger, a eu besoin de six cents francs de papier pour une affaire pressante, je les lui au prêtés sans intérêt. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Point du tout, il m'a fait une lettre de change de place en place, payable en espèces à trois usances. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Les trois mois passent, j'envoie chercher de l'argent, il ne s'en trouve point. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Poursuites alors, Sergents en campagne ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Je demande du retour, et on m'en donne ; je prends le contrat pour huit cent livres, sur le pied de l'estimation qui en est faite par d'honnêtes gens de la profession. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Je m'en réjouis, et vous en félicite ; jé suis Dargentac, moi. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Patience, patience, jé venge imperceptiblement mes aïeux, et je me rapproprie mon patrimoine. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Vous le pouvez en sûreté, vous êtes avec d'honnêtes gens. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Monsieur Trapolin est le plus obligeant homme qu'il y ait au monde. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Que je suis prêt à faire l'échange que vous me proposez. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Vous mettez lé papier au niveau de l'argent, sans doute ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Le papier de Monsieur lui tient lieu d'argent. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Il faut suivre l'intention des gens une fois, la mienne est dé tirer du profit de mon argent. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Il règne une certaine droiture parmi ces Messieurs, le profit se partage d'une régularité... (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Oh que non, quand d'honnêtes gens se connaissent une fois sur un certain pied... (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Et tous trois ensemble, lé verre à la main, nous ratifierons l'échange. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Si Monsieur Dargentac me manque de parole, les Trouffignacs entendront parler de lui, je lui en donne bien la mienne. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
Il fera sagement. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
Voilà un furieux voyage ! (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Oui, c'est rage, c'est fureur, vous avez raison, gardez-vous de moi, mon cher Monsieur, gardez-vous de moi. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
Je vous poignarderai, je vous assassinerai, je vous étranglerai, si vous ne me prêtez de l'argent. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
Mon pauvre Monsieur Trapolin, j'ai tout perdu, je suis sans un sol, sans une obole, et prête à vous égorger, si vous ne me prêtez de quoi faire ressource. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Tu changeras à la fin, oui, tu changeras, il faut bien que tu changes, car tu es changeante. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Vous ne sauriez changer, vous, comment espérez-vous que la fortune change ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Je ne saurais changer ? (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
On dira ce qu'on voudra, j'aime mieux le dérangement de certaines femmes du monde, que la régularité de certaines prudes. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
Vous ne manquerez point d'argent, qui vous presse d'en demander à Trapolin ? (Acte 3, scène 1, SUZON)
Je vous les payerai, moi, et de son argent je suis nantie. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Si le papier que le cousin a trouvé est aussi bon que je me l'imagine, il n'aura que faire de la casaque, et nous pourrons bian tous deux nous en retorner au Village. (Acte 3, scène 3, CLAUDINE)
J'ai perdu là-dessus plus de trois cent pistoles de mon argent, moi. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Voilà pour huit mille livres de lettres de change à prendre sur vous. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Je suis pressé d'argent. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Ni vous, si fort dénué d'argent que vous le voulez paraître. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
J'ai été cassé il y a trois mois, parce que vous m'aviez manqué de parole, et que je ne pus, faute d'argent, ni remettre ma troupe, ni me mettre en campagne. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Vous aviez perdu deux mille écus à la Foire saint Germain ; Pourquoi jouez-vous ? (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Vous n'avez pourtant point de mon argent. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Je remettrai dès aujourd'hui votre papier à gens qui m'en donneront tout ce qu'il vaut, pour le moins. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Nous vivons bien ensemble, il est toujours à table, et moi toujours au jeu ou aux spectacles ; cela fait que nous ne nous voyons guères : nous partageons le produit des affaires ; il garde l'argent, me laisse le papier. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
L'argent sera cher aujourd'hui, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Je les voulais placer sur des consoles, le singe les plaça sur le parquet, et les mit toutes en cannelle. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Il en a qui lui coûte davantage. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Mais vous savez bien de quoi il est question, et monsieur Durillon vous a parlé de moi, je gage ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Ce sont des gens bien bizarres, au moins, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Tenez, Monsieur, le père veut que je prenne une Charge à la Cour, parce qu'ils m'ont toujours fait appeler Monsieur_le_Marquis à la maison et au Collège, où j'ai bien payé ce peste de nom-là. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Et la mère, elle, veut que je sois de robe, parce que j'ai étudié : voilà une chienne de raison, j'ai étudié ; mais je n'ai rien appris, je serais un plaisant Juge. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Mais il n'a pas de fonds, je lui dois déjà plus de deux mille écus, dont je n'ai touché que deux cents pistoles, et si il a à moi pour plus de dix mille francs de bagues et de tabatières, que j'avais prises à crédit : il ne me donne que cent francs à cent francs ; il me fait languir, cela ne me fait, ni profit, ni honneur : je suis las de tout cela, et Monsieur Durillon m'a dit que nous ferions ensemble tout d'un coup quelque bonne affaire, que je n'aurai à songer qu'à me divertir pendant deux ou trois mois ; tant que l'argent durera, je ne vous importunerai point. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
J'en ferai de l'espèce, moi ; je battrai monnaie, je m'en charge. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Quoi, Sandis, vous vous essoufflez, pour si peu de charge ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Monsieur Dargentac est de parole, c'est un galant homme. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
J'en suis persuadé, Monsieur Dargentac. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Or sus, comptez, avez-vous quelqu'un de vos gens ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Il n'y a rien de payé, Monsieur Trapolin, tout est protesté, les lettres de change... (Acte 3, scène 12, DUBOIS)
Vous me rendrez compte de cela une autre fois ; aidez-moi à compter cet argent. (Acte 3, scène 12, TRAPOLIN)
Holà, ho, Monsieur que j'ai amené, vous appelez-vous Monsieur Dargentac par parenthèse. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
Que lui veux-tu à Monsieur Dargentac, dis ivrogne ? (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Continuez toujours, Monsieur Trapolin, mes espèces sont en bonnes mains, l'audience sera courte, jé descends, jé fais diligence. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
En voici un qui est diablement léger... (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
Ma foi je vous défie de le rattraper : mais il dit que vous ne vous impatientiez pas ; qu'il ne va qu'ici près jusqu'à Gennes seulement, et qu'il reviendra le plutôt qu'il pourra pour achever vos comptes. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Dans une petite auberge à la Grève. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Ce n'est point le véritable Argentac, à coup sûr, je suis perdu. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
Descends, toi, cocher, et attends-moi là-bas, tu me mèneras à la petite Auberge. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
Il n'y a point de fortune à faire avec ces Messieurs de la Gascogne ; et si jamais je travaille pour mon compte, je n'aurai point d'affaire avec ces gens-là. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Hélas oui, mon cher Monsieur ; et pour plaider il faut de l'argent : on m'a volé, je ne sais comment faire. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
J'ai mandé qu'on m'envoyât de l'argent, Sitôt que j'en aurai, je retire mon papier, je vous en avertis. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Nous n'écrivons jamais, nous autres, nous ne prenons jamais d'autre engagement que la bonne foi. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
Je n'en puis plus, j'en mourrai, mon voleur n'est point le véritable Argentac, c'est le fils d'un Cabaretier, qui depuis quinze jours s'est fait Dragon. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Je ne désespère pas pourtant de rattraper partie de mon affaire ; j'ai donné de l'argent à trois ou quatre de ses camarades qui le cherchent, ils le trouveront peut-être. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Oui : mais s'ils le trouvent, ce ne sera pas pour la restitution, ce sera pour le partage. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Je viens déjà de faire une petite affaire qui commencera de vous dédommager. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Où as-tu pris de l'argent ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Oui, Monsieur, vous n'auriez jamais deviné que j'en ferais un si bon usage. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Un si bon usage ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Je sais son nom, du moins, Monsieur de Chicanenville, un Gentilhomme de Normandie. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Mon argent est perdu, il n'y a plus de ressource. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
On me devait queuque argent, je sis allé pour le recevoir, et on ne m'a baillé que du papier. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
Est-ce là la sarimonie qu'il faut faire pour changer le papier en de l'argent ? (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Pour me bailler de l'argent il ne faut point tant de préambule. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Ça ne viant point au fait, il n'y a encore rian là qui parle d'argent, Claudeine. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Claudeine, est-ce comme ça qu'on fait de l'argent avec du papier ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
Elle est entre les mains de Monsieur, vous lui devez de l'argent, il a des comptes à faire avec vous ; il comptera les mains garnies. (Acte 3, scène 27, SUZON)
Vous me rendrez mes dix mille écus, je ne veux point de vous, et pour la promesse de mariage... (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Y ménageriez-vous quelque affaire secrète ? v.14 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Ce mariage-là. v.33 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
On ne sait pas tout l'argent qu'il amasse : v.47 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Je songe au profit du prêteur. v.72 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Et de quelle façon j'oblige ce jeune homme, v.78 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Que d'obliger les jeunes gens ainsi. v.81 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Qui l'oblige à ne vous plus voir. v.115 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Un air bourgeois, un air à la Parisienne ? v.181 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Non, un air sage et modéré, v.183 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
M'engage sans réflexion v.205 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Engage une âme généreuse ; v.211 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
Et c'est cela que j'exige sur tout, v.291 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Fort négligemment, je fais diète, v.313 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Parfois nous visitons de fort honnêtes gens, v.336 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Des Sous-fermiers, ou d'obligeants Notaires, v.338 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Ont un merveilleux entregent, v.340 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Pour faire trouver de l'argent v.341 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Aux jeunes gens qui n'en ont guères ; v.342 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Nous partageons avec eux comme frères, v.343 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qu'on doit juger qu'apparemment la bourse? v.357 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
À t'engager à faire avec nous, contre lui, v.367 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Hanche, épaule, et gorge postiche. v.385 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Les défauts des gens qu'on sert ? v.388 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Que tout Paris croit des plus sages ; v.390 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Deux ou trois amants à ses gages, v.392 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Pur bien faire enrager son père : v.414 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Encor s'il savait ménager v.415 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qu'elle pourrait fort bien avec nous partager : v.418 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Je vais gager que pour vous-même v.485 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Je gagerais que d'elle-même v.514 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Je me charge de cette affaire. v.519 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ce serait exiger un trop grand sacrifice. v.545 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
C'est prétendre très sagement : v.549 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Mais il faut ménager la chose adroitement, v.550 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Son goût allait changer ? v.571 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Il ne changera point, Monsieur ; mais en tout cas v.572 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ce soupirant de Robe, et songe à te hâter. v.575 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Puis cela vient de jeunes gens, v.593 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Que je dois ménager le mien. v.617 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Peut-être on gloserait de voir un assemblage v.618 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Avec un homme de mon âge. v.620 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Avec ma belle-soeur quelque ménagement. v.626 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Et par hasard, si de ce mariage v.629 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Et je me verrais, moi, frustré de l'héritage. v.632 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Hé bien, mariez-vous en secret, je m'engage v.634 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Il me paraît que vous êtes en âge v.636 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Cela serait commode. Hé bien, nul de vos gens v.641 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Je te garantis, moi, que cela changera. v.690 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Il n'est point de valet, je crois, plus négligent. v.776 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Je l'ai chargé de trouver de l'argent, v.777 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
À des gens qui me persécutent? v.780 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Oh, finis, je te prie. Avons-nous de l'argent ? v.808 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Oui, je suis le meilleur agent? v.809 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Cet autre argent chez Dorimène, v.823 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Si je n'avais compté mon argent. v.834 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
De quoi ? Tu n'es pas sage, v.880 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Aimer déjà les femmes à ton âge ! v.883 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Je n'y vois pas moi grand dommage, v.886 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Tout comme toi dans le libertinage ; v.889 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
À vingt ans le bon personnage v.890 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
C'est un étrange homme, ma tante, v.892 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
Votre discours m'outrage, m'assassine. v.989 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Songez-y sérieusement. v.1033 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Songez-y bien. Allons, ma soeur. v.1059 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Oui, Madame Brichonne, et vous pouvez jugez v.1078 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Qu'outre le plaisir d'obliger v.1079 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
De jeunes gens pleins de reconnaissance, v.1080 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Et celui de faire enrager v.1081 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Un vieux fou qui vient déranger v.1082 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Leur amoureuse intelligence, v.1083 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Ce qui m'a fait à ceci m'engager, v.1084 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Je vous jure de partager. v.1087 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Hé ! Fi donc, croyez-vous que l'argent me domine ? v.1088 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Vous jugez bien que c'est ce qui l'engage v.1130 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
À jouer sans scrupule un pareil personnage. v.1131 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Si tous nos jeunes gens v.1165 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Ils en feraient je pense, un agréable usage. v.1167 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Pour imposer, d'abord, il faut un certain âge. v.1168 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Ce sont des airs fort engageants. v.1170 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Mille petites singeries ; v.1178 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Vous me faites ici jouer un personnage v.1244 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
Et sans qu'un père en ait ombrage, v.1247 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
À ce que vous voulez m'engage. v.1250 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
On ne fait pas bien la prude à mon âge. v.1252 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
Dans les saisons parmi les gens v.1255 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Un hommage des mieux rentés. v.1274 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Un discours obligeant, poli? v.1291 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
J'envisage Monsieur Harpin, v.1303 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Chose étrange ! De voir contre les gens d'honneur v.1339 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Trouver dans ce logis un visage inconnu? v.1354 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
Vous voyez qu'elle enrage. v.1389 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
C'est sans doute, un joli personnage. v.1390 (Acte 3, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous n'y songez donc pas ? v.1403 (Acte 3, scène 15, FINETTE)
Devant moi rire au nez des gens ? v.1407 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
Que l'on songe à me satisfaire. v.1443 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
Pour ton âge déjà tu n'es pas maladroite. v.1490 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
À signer jamais rien avec certaines gens. v.1541 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Que le seul changement de votre volonté v.1552 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Et ce n'est pas de quoi vous gendarmer si fort. v.1559 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Madame, gardez-vous de vous trop engager, v.1618 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Vous le devez envisager v.1619 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Il est ma foi de bien méchantes gens. v.1632 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Cet avis-là me vient de gens de probité. v.1642 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Voilà dans votre esprit, je gage, v.1652 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Approfondir encor l'affaire davantage : v.1660 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Par exemple, voilà votre nièce ; elle enrage, v.1661 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Vous, vous vous chargeriez du soin de la conduire ; v.1675 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Je ne perds pas le jugement. v.1681 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Je veux en tout faire enrager mon frère. v.1686 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et sans retour, sans nul espoir de changement ? v.1695 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
Courage, Monsieur, que le coeur se débonde. v.1724 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Le courage de persister. v.1756 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Vous n'êtes pas tous deux d'intelligence. v.1775 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Dont ils ne prendront point d'ombrage. v.1798 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
De ce bizarre mariage. v.1800 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
De ranger un fils libertin ; v.1846 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
À votre âge, ancien de quartier, v.1856 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Ses nobles gestes, ses beaux faits : v.1865 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Quoi que vous écriviez, j'ai des gens qu'on peut croire, v.1866 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Bon. En rendras-tu témoignage ? v.1895 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
De ton zèle pour moi je veux avoir ce gage. v.1896 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Ce langage v.1898 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Il ne faut pas l'augmenter davantage. v.1900 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Deux ou trois jeunes gens là-dedans sont mêlés, v.1909 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Songez-y bien, Monsieur, l'affaire est d'importance. v.1934 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Moi, je retourne avecque diligence v.1935 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Ceux qui l'ont dit sont gens à pendre, v.2000 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Il faut avoir certains ménagements? v.2010 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Vous changerez, Monsieur, d'idée et de discours, v.2049 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
De cet exemple-ci faites un bon usage, v.2093 (Acte 5, scène 23, FINETTE)
Quiconque veut prêcher aux autres d'être sage, v.2095 (Acte 5, scène 23, FINETTE)
Doit commencer par vivre sagement. v.2096 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Il n'est morgué pas plus gentilhomme que nous. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Que je le ferons enrager, et s'il ne veux avoir la paix, il a de petits droits que je ly ferons pardre. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Parguenne, il vous a baillé une belle charge. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Acoutez, n'y a que deux mots qui sarvent ; vous êtes nouveau venu dans le village aussi bien que ly, ne vous brouillez point avec les habitants. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
C'est une assez méchante engeance que la race paysanne, et notre Monsieur Grimaudin a toute la mine de n'être pas content dans la suite de l'acquisition qu'il vient de faire. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
On ne vous rapportera ni argent faux, ni vieilles espèces du paiement que vous avez fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oh : pour cela non, je t'en réponds ; je me la suis fait adjuger pour les frais d'une instances que j'ai eu l'esprit de faire durer dix-sept ans, et le fond du procès n'est pas jugé encore. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Quand des gens de notre profession ont un peu d'honneur et de conduite, ils font de bonnes maisons en bien peu de temps ; n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Selon le monde qui viendra : je ne prétends pas que cela se fasse incognito, non ; j'ai donné ordre que tout le Village se mît sous les armes, j'aime à faire parler de moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Le petit inconstant qui change avec la fortune ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je veux te la faire épouser, à toi, laisse-moi ménager cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Qu'est-ce que c'est donc, Monsieur, est-ce vous qui faites venir ici une Compagnie de Gens-d'armes, pour prendre possession de votre terre avec plus d'éclat ? (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Autant de papier timbré perdu, mon parrain : on ne gagne rien à plaider avec ces gens-là. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Tu as raison ; je m'en vais leur faire donner assignation par mon Sergent, à ce qu'ils aient à se retirer, et à en venir par-devant le Bailli dans la huitaine, avec protestation de les prendre en partie en leur propre et privé nom, en cas de désordre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
Mais voilà qui est extraordinaire, des Cavaliers dans ce Village-ci, ce n'est point un passage de troupes. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Oui, c'est bien dit, parle aux gens de guerre, et je m'en vais recevoir les gens de robe. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Je te l'ai déjà dit, Madame la Roche, son dessein est de me persécuter, pour m'obliger, comme mon frère, à prendre un parti. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Votre associé est tout trouvé, je gage, ce n'est plus que la résolution qui vous manque ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Allez, allez, les jeunes gens d'à présent ont beau être ridicules et s'en faire accroire, il n'y en a point qui pousse la sottise jusques-là. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Ce jeune Officier-là est bien fait, je gage ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Ils ont du goût dans leur brutalité, c'est dommage qu'ils manquent de savoir-vivre. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Et dites-moi un peu, n'êtes-vous pas venue chez moi au Pré Saint-Gervais ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Vos gens de Justice ont bien pris leur temps pour vous rendre visite. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Oh non, Monsieur, de toute la compagnie il n'y a eu que votre visage qui leur a déplu. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Pardonnez-moi, ils savent bien que ce sont des bourgeoises : ils disent qu'ils les aiment mieux que des femmes de qualité. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Il me semble que j'ai vu quelques visages de ma connaissance. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Oh, palsanbleu, monsieur le Procureur, je vous ferai régaler de manière que vous vous repentirez d'être devenu Seigneur du Village aux dépends de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Voilà un visage qui ne m'est pas inconnu. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Je vous vois venir, vous m'allez parler d'une bourse, d'un diamant, d'une boîte à portrait, je gage ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Je suis un des premiers Magistrats du village, Monsieur ; Procureur fiscal à votre service. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Oui : j'ai demandé ce Village au bureau, j'ai eu le crédit de l'obtenir, et j'y viens faire expirer sous le bâton, ou à force de persécutions du moins, un maraud de Procureur qui a eu l'insolence de se faire adjuger la Terre de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Je les avons envoyés tous quinze chez un de ces nouviaux Monopoleux, qui a depuis peu acheté à nos dépends une petite métairie au bout du Village ; par ainsi je ne serons pas trop chargés : et comme vous ne nous incommodez pas, soyez les bienvenus. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Que j'allons voir de gens penauds ! (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Qu'est-ce que c'est que cette honnête Bourgeoise-ci ? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
J'ai envoyé mon mari passer l'hiver à Bourges, il ne nous ennuiera pas tant cette année-ci que l'autre. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Mais que les surprises ne vous fassent perdre le jugement. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
Hé que faut-il de plus pour un bon mariage. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
Réformez, réformez votre style, s'il vous plaît, je suis Premier Maréchal des Logis de la Compagnie de ce gentilhomme-là, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Il y vient prendre possession de la Terre qu'il s'est fait adjuger depuis trois semaines. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
Cela change la thèse, au moins ; et je ne puis pas en conscience, moi, donner les étrivières à mon père. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Monsieur de Lépine, au moins songez... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Il n'est pas naturel qu'on enrôle ainsi trois honnêtes Bourgeois qui viennent de bonne foi chez vous pour... (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
Ne vous mettez pas en peine, on me les rendra, vous dis-je, ou je ferai sonner le tocsin sur tous ces gens-là. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Oui, mon Capitaine l'épouse, je la lui ai donnée en mariage ; l'Aumônier du Régiment, qui est ici, en va faire la cérémonie. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
À ce visage-là ? (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Hé, venez vite, Monsieur, tout le village est dans la cour du Châtiau, qui vient vous faire la révérence. (Acte 1, scène 22, COLIN)
C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
Voilà mon ceinturon, mon épée et mon plumet par dessus le marché : il faut être Chevalier pour recevoir les hommages du village. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
Écoutez, mon gendre, puisque vous voulez l'être, je prétends... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Vous serez content, et vous allez voir un échantillon de la complaisance qu'auront pour vous et les habitants du village, et les Cavaliers de ma compagnie. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Qu'on fasse venir ces gens qui sont au Château. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Le Village v.24 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Vient rendre hommage, v.25 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Chantons ce personnage, v.30 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Que tous les gens v.60 (Acte 1, scène 24, UNE PAYSANNE)
Je suis le Barbier du Village, v.80 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
Je raserai le gros visage v.82 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Ma foi, Monsieur, s'il vous faut parler franchement, je n'en sais rien : tout ce que je puis vous dire, c'est que nous menons une vie assez joyeuse, grande chère, bon équipage. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Si vous étiez d'humeur à vous prêter aux vues que nous avons, on vous ferait l'Agent de ces Seigneurs-là, et ce serait un poste qui vous mènerait loin. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Vous négligez une occasion si favorable. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Je pense plus mal de vous encore, et je vous crois incorrigible, c'est une étrange passion que l'avarice. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Mais cent écus par jour sont bons à prendre, Monsieur mon frère, et il n'y a point de magasin ni d'agiotage qui vaille cela (Acte 1, scène 3, BELISE)
Il n'y a que les sots qui vivent de leurs rentes, les habiles gens vivent de celles d'autrui. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Serait-ce ce gentilhomme étranger ? (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Oui, mais il porte une vilaine balafre sur le visage. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
C'est une blessure qu'il a reçue l'année dernière du siège de Corfou. (Acte 1, scène 3, BELISE)
É la verità : mà je ne joue que par complaisance, je suis né per la societa, per far plaisir à tout il mondo, per occupar les fénéans de qualità, les oisifs de la bourgeoisie, et les Dames sur tout, sono piou a ellé qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
My fatté rougir doui, Madama sempré gratiosa, sempré obligeante : ma vi diro que sta matina o intéso una cosa qui mi fa péna. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Madame en enragera, mais Mademoiselle sa fille en sera charmée. (Acte 1, scène 8, MARTON)
La voici, prenons ouvertement ses intérêts, et travaillons de concert avec elle pour faire réussir son mariage avec Valère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Je vous réponds de mon coeur, Valère ; mais je ne vous réponds pas de ma mère ; je vous ai déjà dit les raisons qui jusqu'ici, je crois, l'ont rendue contraire à notre engagement. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Elle m'a parlé tant de fois, et si avantageusement, d'un certain neveu du Baron. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Votre affaire ira bien, voilà un heureux présage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
J'enrage, me voilà découvert. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Il faudrait lui faire voir les gens en question ; il connaîtra quelqu'un d'eux, peut-être. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je pourrais bien les voir sans les connaître, car nous changeons de personnage dans le monde. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Ne perdons point de temps, songeons à notre affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Croyez-moi, Monsieur, ne négligez rien ; représentez vos droits, faites-les valoir. (Acte 1, scène 12, BELISE)
Oui, mais ces lettres de change de mille écus, que l'on tire sur vous et sur moi, et qui sont payables à vue ? (Acte 1, scène 12, BELISE)
Pagar Signora, pagar, nô fare rebellion ; al contrario de la politessà de l'accortise vi prometto que quel argent ritornera con l'usura. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Je n'en serais pas fâchée, je suis assez dans le goût des voyages. (Acte 1, scène 12, BELISE)
Le joli pèlerinage. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Heureusement il nous reste la ressource des voyages, comme Monsieur_le_Baron l'a parfaitement imaginée. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Rien ne forme tant les jeunes personnes que les voyages. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Pourquoi non ; s'il y avait de l'argent à gagner ? (Acte 1, scène 13, BELISE)
Ces choses-là n'ont pas besoin de réflexions, et j'ai ouï dire toute ma vie que l'Angleterre était au Pérou pour un habile joueur, comme Monsieur_le_Baron, la plupart de ces Milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Je suis dans un étrange accablement, Marton. (Acte 1, scène 14, CELIDE)
Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Prendre médecine pour gagner, la sage précaution ! (Acte 1, scène 15, MARTON)
Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Le Pharaon a tout englouti, jusqu'aux garçons qui ont joué les lettres de change qu'on leur avait données à recevoir ; il y a garnison dans le logis, la banqueroute est faite. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Un notaire est toujours notaire ; mon enfant, ces Messieurs-là savent le prix de l'argent, et il y a de certains bourgeois qui ne se dérangent point. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Bonjour, Clitandre, allons gai, gai, point de mélancolie ; il perdit hier son argent, je gage. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Pour moi, je crois que j'aimerais mieux qu'on me défendit le boire et le manger. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Allez, allez, il y a nombre de gens à Paris que la défense y réduira. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Ces publications sont pour le peuple, pour les laquais, pour la petite canaille à qui l'on défend de certains jeux qui ne sont faits que pour les gens de qualité. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Est-ce cette Marquise qui a perdu tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 17, LA COMTESSE)
Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Que me sert-il d'en avoir la qualité, ai-je plus de privilège qu'une simple bourgeoise ? (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Il en changera, faisons un Lansquenet en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Et n'est-ce pas une chose qui crie vengeance ? (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
C'est un bois, c'est un coupe-gorge. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Mais ventrebleu on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Que voulez-vous donc dire pour votre argent ? (Acte 1, scène 19, BELISE)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Voilà de l'argent bien aventuré si on ne joue plus. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Il a raison, dans le fond, cet argent n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Je ne plaisante point, ou la peste m'étouffe : il faut savoir à combien de gens le Lansquenet et le Pharaon étaient utiles. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Et tous les jeunes gens de Paris que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui vont ne savoir où donner de la tête. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
Allégresse, Mesdames, allégresse, tout va pour le mieux du monde, nous jouerons malgré les jaloux, je viens vous en avertir en diligence. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Ce manège sera découvert à la fin. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Je ferai volontiers le voyage avec elle. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
On ne respecte pas fort le Gentilhomme étranger. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
Ma foi, Monsieur_le_Baron, je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Monsieur l'Étranger est de Falaise ? (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
Et toi le Marchand de Boeufs dans la diligence de Lyon, et je m'en souviens. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Ces Messieurs-là se disent d'étranges choses. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Et l'argent qu'il nous a volé à tous tant que nous sommes ? (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Et en faveur du mariage, jouons donc quelques reprises de Lansquenet, ou quelques tailles de Pharaon. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
Que l'on fasse avertir les gens du Concert et du Bal. (Acte 1, scène 25, BELISE)
Le rouge et le blanc de leur teint v.32 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
De leur visage sur leur sein. v.35 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Moi, Monsieur, l'être in pon gentilhomme allemand : vous prendre garde. (Acte 1, scène 26, GARBATACASE)
Un Gentilhomme Allemand ! (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Et celui-ci est mon coquin de valet, ils étaient d'intelligence. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Nous voulions vous corriger à votre coup d'essai, pour vous empêcher de continuer. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Ah sandis, Messieurs les coquins, vous rendrez gorge. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Reprenons d'abord notre argent, et qu'on les abandonne à leur mauvaise destinée. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
Oui, nous tâcherons de la corriger. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
Et gardez-vous des visages, mêmes. (Acte 1, scène 26, MARTON)
Pour le peu d'argent qu'il en coûte, v.92 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

L'argent comptant ; le moyen de résister à ces affaires-là ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
J'enrage. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Votre père me persécute pour me faire consentir à l'épouser ; il demanda hier l'aveu de ma mère, et vous jugez bien qu'il l'a obtenu. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
C'est apparemment la même lune qui gouverne la cervelle de ces deux bonnes gens-là. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Voilà de l'argent bien placé ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il y a des gens bien fous dans le monde. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il n'y a point d'extravagance que de vieilles gens amoureux ne soient capables de faire. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cela est vrai. Mais voici Madame qui revient, il faut changer de style. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
S'il ne s'était pas éveillé, la suite vous en aurait fait bien davantage. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Cela est bien obligeant au moins, Lisette, de faire des songes de moi dans ces termes-là. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment, mon gendre, vous avez l'air tout à fait conquérant aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
Son gendre ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Par ma foi, il n'y a point de jeunes gens qui vous valent, et sans y chercher tant de façons, vous devriez vous marier ensemble. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ces bonnes gens-là sont plus fous et plus amoureux que jamais. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Bon, bon, que les mesures de vieux fous comme cela peuvent-ils prendre, que le bonheur des jeunes gens, et l'adresse de ceux qui les servent, ne rendent facilement inutiles ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'enrage. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Pour lui mettre le pied sur la gorge ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Vous avez vu sa mine qu'elle vous a faite, elle vous a quitté brusquement pour venir me dire qu'elle ne voulait point entendre parler de mariage, si vous ne lui faites... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
De grands avantages, dit-elle ; elle parle de contrats, de donations, que sais-je, moi ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Oui, Monsieur, vous pouvez monter dans sa chambre ; mais, songez à ne la point aigrir. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Angélique est-elle fort contente de ce mariage ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Je le promets, Merlin, de ne me point, trop affliger. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Et sommes-nous gens à lui aller dire ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Comment donc, est-ce qu'on prend les gens à force ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
C'est ce que j'ai dit d'abord ; mais il lui a fait autrefois une promesse de mariage. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Une fille amoureuse d'un jeune homme qui se va marier, de qui elle a une promesse de mariage, cela va tout droit au Châtetet. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il n'a point voulu manger ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Il a été lui proposer ; il est venu me reparler ; il est retourné à elle ; il est revenu à moi enfin, après bien des allées et des venues, on est tombé d'accord que moyennant deux mille écus, elle rendrait la promesse de mariage, et qu'on ne parlerait plus de rien. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Cela vous empêcherait peut-être de faire pour lui quelque chose qui lui serait plus avantageux. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Car, de porter cet argent-là vous-même, cela n'aurait point bonne grâce, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Viens prendre cet argent, je vais te le compter. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Par ma foi, voilà une bonne femme à qui l'argent sied bien ; car, elle fait un bon usage. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Il est ici avec un jeune notaire de nos amis, que nous ménageons en cas de besoin, et qui a nos affaires toutes prêtes. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Fi, cela ne vaudrait pas le diable. Il ne faut point que des visages inconnus se mêlent de nos affaires. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Il a rompu son éventail, parce qu'elle s'en cachait le visage. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Oh ! Pour cela, tu te moques ? Est-ce qu'on a de quoi mordre à son âge ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Elle serait déjà à une lieue d'ici ; j'enrage. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
"Un juste ressentiment me dit que je devrais vous oublier ; mais, mon coeur ne saurait l'en croire, et l'excès de ma passion m'oblige à vous écrire encore." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
N'en lisez pas davantage, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
"Si vous voulez rompre l'engagement que vous avez avec elle, j'ai deux cent mille francs de bien, dont je vous ferai absolument le maître. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Que dites-vous de ces deux jeunes gens-là ? (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Je n'ai garde de faire des mariages comme ceux-là, tous mes confères se moqueraient de moi. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
La, la, la, la, ne vous fâchez point, la colère fait mal ; vous avez mis votre bien à fonds perdu pour vous mais, il ne l'est point pour la famille vos enfants sont honnêtes gens, ils auront soin de vous et des enfants qui vous viendront. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
J'enrage ! (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Songeons à ce qu'il faut faire pour le vôtre, et rendez grâce au ciel, que les extravagances de vos parents ne soient point sorties de leurs familles. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

C'est que vous êtes un épouseux, vous, et que Monsieur Bernard ne veut point de gens qui épousent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est un ladre, qui veut gardersa fille et son argent pour lui. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pour l'argent, passe ; mais pour la fille, si elle voulait prendre de mes almanachs, je défierais bien un régiment de pères de la garder. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Vous seriez, assez hardis de vous jouer à la justice et d'enlever la fille d'un gentilhomme de robe ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Oui ; mais aura-t-on soin de nous apporter à manger ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Demeurez dans le village, et qu'on ne sache point que vous y êtes. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Qui sont ces gens qui viennent d'arriver ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Et tout cet équipage est chez moi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Vous serez morgué ravi d'envisager ces chevaux-là ; je n'en ai jamais vu de si gros en ma vie. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
J'enrage. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
On ne resterait point à coucher chez vous, et les gens qui viendraient vous voir, n'y viendraient qu'en passant, du moins. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Pour moi, qui ne suis point joueur, je me range auprès du maître du logis ; et je vous jure que, sans l'envie que j'avais de le connaître, je n'aurois pas fait ce petit voyage. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
C'est un bijou dont je voudrais bien retirer mon argent. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Oh bien, mon vin ne vaut rien du tout, et la chère que l'on fait ici ne devroit point attirer tant de gens. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
C'est pour moi un avantage dont je prétends bien profiter. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Nous sommes ici bonne compagnie ; renvoie ton équipage et passe quelques jours avec nous. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Madame, voilà un gentilhomme que je vous présente. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Voilà un expédient admirable. J'enrage ! (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
Vivent, vivent morbleu les gens de chez nous, pour être francs et généreux ! (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
C'est que vous m'y plongez, dans la misère. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Il n'y a pas jusques à vos paysans qui se plaignent que vous ne voulez pas qu'ils raccommodent les chemins du village, pour rendre votre maison plus difficile à aborder. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
Courage. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Mais, mon frère, il faudrait prier mon cousin qu'on nous fit faire un petit potage. (Acte 1, scène 16, LA-COUSINE)
À propos , mon cousin, ma mère vous prie bien fort que nous ayons tous les jours de petits potages. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Je ne sais pas ce que cela signifie, mais il semble qu'on ait dessein de me faire pièce : de petits potages, de petits poulets, de petites perdrix. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Il faut que je commence par faire quelque incartade aux gens qui sont déjà ici ; il en arrivera ce qu'il pourra. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Il n'y a plus que leurs gens. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
Et voilà de quoi abîmer tout le village. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Quoi, ventrebleu ! Des gens que je ne connais point ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
Mais songez-vous à écrire un mot à Éraste ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Songez donc à le faire à présent. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Le village est-il si grand, et aurai-je tant de peine à le trouver ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Allons-y donc, Lisette : au moins, ce n'est que pour vous faire gagner la revanche de la gageure. (Acte 1, scène 24, MARIANE)
S'il veut gager encore quelque chose, je lui donnerai son tout. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Nous allons voir des gens bien penauds. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR BERNARD)
J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
Le mieux du monde ; et j'ai trouvé une occasion tout-à-fait avantageuse pour nous procurer des amis dans la province. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
J'en suis ravi, je vous assure ; il est bon de connaître d'honnêtes gens. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Ce sont gens de bonne chère et de plaisir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Oui, mon père ; les plus honnêtes gens du monde. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Ne sais-tu point d'où vient un si prompt changement ? (Acte 1, scène 28, DORANTE)
Cà, messieurs, ne parlons point aujourd'hui d'affaires, et ne songeons ce soir qu'à nous divertir. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Mais, mon père, quel équipage est-ce là ? (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Voulez-vous descendre dans la cuisine, pour voir ce que vous mangerez ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Mon petit gentilhomme cabaretier, je ne vous dis pas adieu.. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Je n'ai plus de mesures à garder ; me voilà déshonoré pour toute ma vie, et je ne dois songer qu'à mourir. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Il n'y avait point d'autre remède pour vous défaire de tous ces gens-là. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR GRIFFARD)
Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
Oh bien, monsieur, vous êtes plus près de l'être que vous ne vous l'imaginez : je n'entends point du tout les affaires ; mais il y a là-haut des gens en disposition de vous en faire une très mauvaise. (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
Cependant, monsieur, si vous voulez bien que j'aie l'honneur d'être votre gendre, il n'en sera jamais parlé. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Nul message galant ne sera mal reçu. v.14 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Une jeune et gentille Suivante, v.27 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Ayez-en, et vivons en bonne intelligence. v.64 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Je lâcherai parfois d'étranges vérités. v.90 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Mais y songez-vous bien ? v.93 (Acte 1, scène 4, FABRICE)
Cadet, je suis peu riche, et je me dédommage v.107 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
De ce manque de bien par un autre avantage. v.108 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Qui me font estimer de tous les gens d'honneur. v.110 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Sur mon bonheur de vous j'exige le silence. v.136 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Ce n'est pas tout, songez à ne le point troubler : v.138 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
À prendre un parti juste, à changer de conduite ? v.152 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Adieu, songez de grâce, v.155 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
De voltiger sans cesse et sans réflexion, v.177 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Et rien n'amuse enfin tant que le changement. v.186 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Se venger d'un affront, ou fait ou prétendu... v.201 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Une action fort sage. v.223 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Vous vous garderez bien de la faire, je gage. v.224 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Et m'engage à venir vous dire doucement, v.249 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
C'est que j'ai pris pour elle un autre engagement. v.274 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Le mariage, fi ! C'est un engagement, v.293 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
N'engagent point le coeur quand l'affaire le touche. v.300 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
Ne vous engagez point, Monsieur, amusez-vous. v.322 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
Peut-on changer ainsi d'humeur, de caractère ? v.323 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Vous pourrez en juger. Arrivé d'hier au soir, v.333 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Nous verrons. Comme ici je n'ai nul de mes gens, v.341 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Et de changer de maître, au moins pour quelques jours. v.349 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
Je prétends m'a-t-il dit, prendre un gendre à mon gré. v.377 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Hé, de ces froideurs-là, vous pouvez bien juger v.417 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Que l'on est engagée à le dédommager. v.418 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
De discours obligeants, d'honnêtetés peu chiche, v.431 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Qu'il sera votre époux, plus il fait diligence, v.456 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Quoique l'engagement qui m'attache à vous, v.477 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
Le remède est étrange ! Et si j'y suis réduite, v.492 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
Un refus, quoique dur, essuyé sagement, v.498 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Tu n'es vraiment pas sage, v.517 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
S'il le voit, c'est un premier orage v.518 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Courage, allons... v.522 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Est fort d'usage aussi. v.531 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Mon gendre. v.554 (Acte 2, scène 6, DON FÉLIX)
Seigneur, je n'ai pu faire une autre diligence, v.562 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Vous êtes bon et sage ; v.597 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
N'est pas fort pour le mariage. v.598 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Et dans l'état où sont les affaires, mon gendre, v.602 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Déjà ! C'est être prompt à prendre de l'ombrage, v.613 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
Ai-je tort de crier contre le mariage ? v.614 (Acte 2, scène 8, DON ANDR?)
En se vengeant, s'entend. v.626 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Et moi, je vous l'apporte en grande diligence : v.637 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Mais ne pouvant, ami, détourner cet orage v.645 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Il le faut essuyer du moins avec courage. v.646 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
Que laissant ce valet avec votre équipage... v.681 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Lui-même là-dessus vous préviendra, je gage, v.682 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
Et quand vous serez sûr de cette intelligence, v.690 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Pour perdre mon rival mettre tout en usage. v.693 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Il ferait pis encor, s'il le pouvait, je gage. v.694 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
On va m'embarquer là dans une étrange affaire ; v.709 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
M'oblige de partir dans ce même moment. v.723 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Le tendre engagement que l'on a pris pour moi, v.751 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Il part pour revenir ; peste soit du voyage. v.753 (Acte 3, scène 2, JACINTE)
Vous laisserez ici votre équipage ? v.754 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Pour équipage ici je n'ai qu'un de mes gens. v.755 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
C'est m'obliger ; ainsi lorsque vous reviendrez, v.759 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Adieu, si vous m'aimez vous ferez diligence, v.765 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Avec prévention vous en jugez peut-être ? v.774 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Si l'amour vous engage à quelque autre qu'à moi. v.788 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Et songez... v.791 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Ah ! Changez de conversation. v.791 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
Je me charge de tout, à tout je me résous ; v.824 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Tu n'es vraiment pas sage. v.825 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Tout le risque est pour moi, pour vous tout l'avantage, v.826 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Il faut se ménager avec discrétion, v.852 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
Tu seras sage, au moins ? v.895 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Songe à ne point m'agacer. v.896 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Il est de certaines gens qui vont au coeur d'abord. v.911 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
L'affection que j'ai pour Léonor m'engage v.929 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
À jouer, je l'avoue, un joli personnage, v.930 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
Songez que c'est un cas pendable. v.962 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Pour nous quel orage s'apprête ? v.978 (Acte 3, scène 13, JACINTE)
Vous allez égorger Don André pour un autre. v.986 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
Malgré l'obscurité, la rage qui me guide, v.989 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
À venger Don Juan de l'affront qu'on lui fait. v.1000 (Acte 3, scène 14, DON ANDRÉ)
Songez-vous, que cet éclat me perd, v.1003 (Acte 3, scène 14, LÉONOR)
Ménageons Léonor, ne la trahissons pas. v.1020 (Acte 3, scène 15, DON GARCIE)
Ciel ! Mais qu'en juger encor, v.1031 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Et quand à cet excès on ose m'outrager, v.1035 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
C'est celui qui vous plaît dont je me dois venger. v.1036 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Que j'allais entreprendre un voyage inutile. v.1045 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Un de mes gens là-bas, fort effrayé, m'a dit v.1047 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Vous nous trouvez tous deux en bonne intelligence. v.1050 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Ah ! Dans l'âge où vous êtes, v.1069 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Qu'en juger ? Et chez moi qu'est-ce qui s'est passé ? v.1072 (Acte 3, scène 16, DON F?LIX)
À se couper la gorge avecque Don André. v.1080 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Pas plus que nous, je gage. v.1123 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Ayez égard, Monsieur, à ce fatal présage ; v.1145 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Quel temps, quel triste temps pour faire un mariage ! v.1146 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Il sait quelles raisons l'engageaient aujourd'hui. v.1172 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Quand on a des chagrins, est-il rien qui soulage v.1189 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Tant que de rencontrer quelqu'un qui les partage. v.1190 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
L'espoir de me venger, Seigneur, peut seulement, v.1191 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Donner à mes chagrins quelque soulagement. v.1192 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
S'associe avec vous pour en prendre vengeance. v.1194 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Il observât ses pas avecque diligence : v.1218 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Songez bien Don Juan, qu'en une telle affaire, v.1229 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Et que bien mieux que vous je me connais en gens, v.1240 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comment les obliger à faire leur rapport ? v.1247 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Jacinte : interroger celle-ci la première, v.1249 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Je crains que l'on ne tende un piège à ma vertu. v.1260 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Il me monte au visage un feu que rien n'efface. v.1262 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Certain léger frisson qui ne me quitte guère. v.1266 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Oh! Monsieur, je sais trop ce qu'un présent exige, v.1282 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Si l'argent ne peut rien, compte que ce poignard... v.1288 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
La vérité, c'est tout ce que j'exigerai. v.1299 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Et ne se peut, Seigneur, engager qu'une fois. v.1360 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
Songez qu'à Don Garcie un tel nom n'est point dû. v.1367 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
Ah, que pour me venger l'occasion est belle ! v.1402 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Que nos maîtres entre eux songent à la vengeance, v.1473 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Mais nous, vivons gaillards en bonne intelligence. v.1474 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Vivent les gens d'esprit, v.1475 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
M'engage à le punir de cette perfidie. v.1538 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Les gens d'esprit jamais ne sont seuls d'ordinaire... v.1549 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Tout cela pour vous faire enrager deux ensemble. v.1586 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Il cherche à vous donner le change autant qu'il peut. v.1596 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Tais-toi, je ne veux pas en savoir davantage. v.1601 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Que me faut-il encor après ce témoignage ? v.1602 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Allons, à nous venger employons tous nos soins. v.1603 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Qu'il est encor des gens bien moins contents que moi. v.1612 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Je ne sais quel transport, quelle rage m'agite ! v.1629 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Léonor... Quoi, Monsieur, vous y songez encor ? v.1632 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Si j'y songe ! v.1633 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Des moeurs... une conduite... enfin de la sagesse... v.1641 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Comme n'en avaient point les sept sages de la Grèce. v.1642 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Songe à me bien garder le secret... Autre ment... v.1676 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Et te méprise trop pour me venger de toi. v.1692 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
D'un semblable mépris je sais comme on se venge ; v.1693 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Et mon coeur croyez-moi, vous rend fort bien le change ; v.1694 (Acte 5, scène 9, DON ANDR?)
À juger mal de moi votre âme est un peu prompte ; v.1697 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Je dois ma retenue à vos sages avis, v.1703 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
Pour mon gendre sans vous je l'aurais accepté. v.1711 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
Tous gens de courage et d'élite, v.1730 (Acte 5, scène 12, FABRICE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Pour cela, monsieur Dubuisson, vous prenez bien mal votre temps pour faire ce mariage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Quand on a des filles d'un certain âge, d'un certain esprit, d'une certaine tournure, on ne peut trop se hâter de les marier, et il n'y a point de contretemps pour s'en défaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Il a de la répugnance pour le mariage, et cela m'en fait prendre pour lui donner ma fille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Et de quoi s'avise donc votre monsieur Caton, que vous trouvez si économe, de régaler tous les jours tout le village ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Cela ne vient pas lui, vous dis-je : il y a quelque chose là-dessous que je soupçonne, et j'ai mis des gens en campagne pour le découvrir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
C'est le neveu de notre jardinier, un sergent de milice, qui vient voir son oncle en allant à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Je vous laisse, monsieur Dubuisson ; mais, si vous m'aimez, ne vous hâter point de conclure ce mariage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Mais qu'as-tu appris dans le village encore ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
Dans le village, monsieur ? (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Il a trois ou quatre personnes dans le village qui ne font autre chose qu'aller et venir. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Vous avez raison, et je n'y songeais pas. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Ce jeune monsieur qui a baillé de l'argent à notre homme pour être garçon jardinier, n'est pas votre maître ? (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Votre garçon jardinier est un jardinier, et moi je suis votre neveu, sergent de milice. (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
Mais songez donc que votre maître... Le garçon jardinier vous cherche pour vous parler, mon neveu de la milice. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Je ne t'ai jamais vu si étrange. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
Or, ces gens-là, tu sais, remuont l'argent à la pelle ; ils faisont jouer, tu sais, jour et nuit les ménétriers dans le village ; ils tiront, tu sais, des fusées et des artifices sur l'iau. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Tatigué que d'envieux, que de gens fâchés dans le village, quand ils verront Mathurine et Lucas dans un biau carrosse ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Oui, tant mieux, c'est de la meilleure stelle-là, de la plus véritable, de celle qu'on croit davantage... Eh ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Mon père n'y songe pas : le pauvre bonhomme ! (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Il a des engagements avec un autre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Nous aurons besoin d'argent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Songez seulement à découvrir à Lucile... (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
C'est encore de l'argent qu'il demande ; je n'ai jamais vu de coquin plus intéressé. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Moi, rendre de l'argent ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Vous n'y songez pas ; je sis fillot d'un procureur de Paris. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Le dangereux coquin ! (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Ils réussiront dès que ne serez pas épargnant ; car, voyez-vous, ce n'est pas pour me vanter, mais je sis un drôle qui aime bian l'argent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Ils sont un tas de bourgeois et de bourgeoises, qui avont chacun envoyé leur plat, parce qu'ils savont que notre maître est un tantinet ladre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Parguenne, il y a de quoi manger ; j'avons morgué deux cochons de lait, trois longes de viau, un gros aloyau, quatre gigots et une tarrinée de boeuf à la mode. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mais j'irai plus loin que l'Épée-Royale, et je gagnerai l'argent de l'affiche. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Je n'imagine rien que de juste, et je gage que ce n'est pas du mari qu'on vous destine que vous êtes amoureuse. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
La pudeur sied à merveille sur le visage d'une jeune personne, c'est dommage que le mode en passe. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Ça, ça, remettez-vous ; je sais bien qu'un aveu tendre coûte à faire à une fille qui sort du couvent, mais cela viendra ; le mot d'amour vous effarouche à présent, mais l'usage adoucira le mot et la chose, et vous ne l'aurez pas entendu prononcer cinq ou six fois, que vous en aurez pris l'habitude. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Pour le coup, je suis bien fâchée de n'avoir pas été du voyage. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Au bout du compte, nous sommes arrivés à Paris ; la fin du voyage nous a séparés ; il n'a point eu depuis de mes nouvelles, ni moi des siennes. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Vous ne trouvez rien qui lui ressemble, je gage ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Tu n'es pas sage. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Velà le corps de logis, la terrasse est comme là, le potager envars ici, et partant, vous voyez bian... Eh ! (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Rian, rian, monsieur : c'est que j'expliquais à ces madames que si vous vouliez, j'aurais dessein de prendre votre potager pour mettre en parterre. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Mettre mon potager en parterre, le beau projet ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Vous : on dit que toutes ces dépenses ridicules qui se font depuis quelque temps dans le village sont de votre façon. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Mémoire du soupé porté chez monsieur Dubuisson par ordre de monsieur son gendre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
De mon gendre ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Deux potages, huit entrées. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Un marcassin, six perdrix, une douzaine de cailles, quatre gelinottes de bois. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Voilà un fort bon ordinaire bourgeois ; une femme ne mourrait pas de faim avec vous, si cela pouvait continuer. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Il dit qu'il viant voir monsieur Caton votre gendre, qu'il n'a jamais vu. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Vous serez cou cou cousin germain de ma mère. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Quelque dépense que vous fassiez, on on sait bien que vous sortez de le cai de la cai de la caisse moins d'argent que vous n'y faites entrer. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Déjà de la mésintelligence ? (Acte 1, scène 18, MARTHON)
De quoi ce vi visage-là s'avise-t-il de me contrefaire ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR CATON)
Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
Cela est étrange ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
J'enrage : des masques chez moi qui forcent ma porte ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
Voilà ma maison au pillage. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
Non, non, ne craignez rian ; ce sont d'honnêtes gens, ils se recommandent tretous de monsieur Caton. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
L'extravagant personnage ! (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
Sous cet agréable feuillage v.1 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Sous cet agréable feuillage v.3 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Vous qui dans votre doux ramage v.6 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Petits oiseaux de ce bocage, v.8 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Les plaisirs d'un coeur qui s'engage. v.10 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Que ces gens-là remportent leurs étoffes. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
Aux plus trompeurs l'usage sert d'excuse ; v.19 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Se vont changer soudain. v.27 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Ce ne sont que pierreries, des bagues, des boucles d'oreilles, des pendants, un esclavage. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Dédiez-nous souvent de vos ouvrages. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Je n'ai retiré ma fille du couvent, moi, que pour ce mariage-là. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Parce que j'ai perdu mon argent ; je deviens triste au milieu des plaisirs et des agréments d'un camp paisible ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Tu vois, mon enfant, le mieux du monde ; toujours gai, gaillard, accablé d'honneurs, et comblé de dettes ; sans amour, Dieu merci ; sans argent, de par tous les diables. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
On a fait de grands repas, nous en avons fait les honneurs : mais je serais d'avis d'en laisser payer la dépense à nos Bourgeois ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
J'opinerais de même pour les miens, si je n'envisageais les suites. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Point du tout, Monsieur, aux environs d'un Camp, il n'y a point de mal d'aller en parti ; la curiosité a rendu la Bourgeoisie de Paris très voyageuse ; quel inconvénient trouveriez-vous de faire payer aux premiers venus les frais que nous sont venus faire ici leurs camarades ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Cela m'ouvre l'esprit, Monsieur : notre Monsieur Valentin, à son négoce près, est un Bourgeois aussi bourgeois et aussi neuf? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Les miens sont à peu près de même, habiles gens dans leur commerce, mais d'autre part très imbéciles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
J'aime les gens de bonne humeur ; et de tous les Gascons que j'ai jamais vus, vous me paraissez le plus drôle et le plus divertissant, je vous assure. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Ce n'est point un bail dont il est question, c'est un bon contrat de mariage. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Cette gaillarde bourgeoise qui a toujours un pied en l'air ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous en profiterez seul, et de trente mille écus d'argent comptant que je vous offre de sa part, aux conditions de l'épouser. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Vous n'avez pas mal fait votre compte avec eux, et le voisinage du Camp ne vous a point apporté de dommage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Parguenne, ils seriaint encore trop heureux quand il leur en coûterait encore dix fois davantage ; ils avont vu une armée une fois, comme alle campe, comme alle file, comme alle marche, comme alle décampe, comme alle? que sais-je moi ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tatigué, quand ils seront retournés chez eux, comme ils débagouleront tout ça dans leur voisinage ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ceux qui ne l'auront pas vue seront fâchés d'en avoir manqué l'occasion, je gage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Ça se pourra fort bian : pour les hommes encore passe, n'an leur pardonne ; mais ces Bourgeoises, que venont-elles faire ici ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
C'est dommage que le cousin n'ait pas grande autorité, il s'en servirait bien judicieusement. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Tatiguenne oui, je n'aime point les sottes gens, et je ne sis jamais plus ravi que quand on les barne. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Des aigrefins de ce Camp les avont fait jouer, et ils leur avont tout gagné l'argent, les justaucorps et les montures ; les badauds s'en retourneront en veste à Paris par des chemins de traverses, et si ils ne feront pas grand'chère sur la route. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Mais ces gens-là dont vous vous moquez, vous apportent de l'argent, cousin. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Bian entendu, voirement, je profite de leurs sottises, mais je m'en gobarge. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
Ce Gentilhomme-là ne fait point de déshonneur à la famille, au moins ; et je crois qu'avec un peu de vos lumières, il pourrait faire quelque chose dans le monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
J'ai envie de lui en donner pour voir, et de lui faire faire dès aujourd'hui son apprentissage. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Il n'est pas question ici d'un mariage d'Opéra, nous avons des vues raisonnables. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Et quelles gens sont-ce que le père et la mère ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Le père est un fripon, mais la fille est un bon parti : ces sortes de mariage ne sont pas sans exemple. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Quoi, vous n'avez pu ménager un moment de conversation ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Paix, tais-toi ; c'est une riche Bourgeoise, que je veux faire épouser au Chevalier de Fourbignac. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Nous vîmes avant-hier passer tous les équipages de l'armée ; il n'y a point d'Ambassadeur qui en ait un si beau. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Ce mélange de bataillons confus, ces escadrons épars, ces Officiers, ces Valets, ces Vivandiers, ces gens de condition. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Et moi, je ne suis pas surprise qu'après avoir vu tant de belles choses, la Bourgeoisie soit si peu de votre goût. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Je t'ai fait confidence de ma faiblesse, la Bourgeoisie me pue horriblement à l'heure qu'il est, et je m'aimerais mieux simple Cavalière, que la plus honorable Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Les voyages font bien les gens, Madame Pinuin. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Oui, Madame, je suis des amis de Monsieur le Chevalier, confident ordinaire de toutes les Bourgeoises suivant l'armée. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Si ce mariage-là se fait, Madame, vous deviendrez le charme de la garnison. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
C'est l'argent qu'il épouse, ce n'est pas la folle, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 10, MADAME PINUIN)
À quoi diantre songes-tu donc ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Hé parbleu, je crois que les voilà, le hasard nous les amène ici le plus à propos du monde, cela est d'un heureux présage pour notre entreprise. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Votre père est un plaisant animal, vraiment, de nous avoir fait faire un si sot voyage. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Hé bien, qu'est-il devenu, ce visage-là ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Vous avez là une aimable enfant, Madame, qui paraît bien sage et bien élevée. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Vous songez bientôt à la marier, sans doute ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je ne vous conseillerais pourtant pas, Madame, de la laisser seule en ce pays-ci, surtout ; l'air d'une armée est si dangereux, et pour des jeunes personnes de Paris encore ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je le crois bien, vraiment : mais pour moi, je veille la mienne de près, et je ne crains pas que le voyage du Camp fasse aucun tort à sa réputation, ni à la mienne. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Non, assurément, on ne saurait prendre trop de précautions pour empêcher de jeunes personnes de répondre aux témoignages d'estime et de tendresse que de jeunes gens peuvent leur donner. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Et par conséquent un visage gracieux doit signifier que l'on est contente. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'en aurai jamais davantage, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Il est déguisé en Gentilhomme, aussi bien que mon père : nous ne sommes pas seuls qui ayons fait le voyage du camp, comme vous voyez. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
J'étais avec trois Messieurs que vous connaissez, mon beau-frère le Miroitier, mon cousin le Bonnetier, et mon neveu le Notaire, tous bien vêtus, avec de grandes épées, et des plumes rouges même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Il faut bien que cela soit ; car de quelque côté que nous allassions, j'entendais toujours : Tirez, Bourgeois : fi les vilains, à la Boutique. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Ce qui me chagrine le plus, c'est le cousin et le beau-frère, que j'ai persécutés pour faire le voyage, et qu'on a mis en chemise : leurs femmes ne me le pardonneront jamais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Ç'amon, vraiment, tirez, Bourgeois, à la boutique : cela est bien plaisant, de s'aller faire dire au nez de ces sottises-là ? (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
Il y a Bourgeois et Bourgeois, Madame ; et Monsieur Valentin est un homme aussi respecté parmi les troupes? (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Écoutez, ce cheval-là pourrait bien l'avoir fait exprès, lui ; car il vous a vu au visage. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Enfin, tout compté, tout rabattu, je suis fort content de mon petit voyage ; et après tout ce que j'ai vu, je commanderais une armée en cas de besoin, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Dame, accoutez, songez à votre conscience, autant de grimpé, il n'y a pas là de façons. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
Oh, ces gens-là abrégeont bian la procédure. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
Vous me feriez enrager, Madame Valentin. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
Tatigué, vela un de ces persécuteurs de Curieux, je gage, vous n'avez morgué qu'à vous bian tenir. (Acte 1, scène 19, GUILLAUME)
Voilà un Bourgeois bien en sûreté ! (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Qui sont ces gens ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Connais-tu ce visage ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Comment visage ? (Acte 1, scène 19, MADAME VALENTIN)
Hé, Monsieur, ayez pitié de moi, je suis un honnête Bourgeois, qui fournit je ne sais combien de Régiments. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Un Bourgeois dans cet équipage ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
C'est lui qui m'a fait venir ici, cela crie vengeance. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Ah le maudit voyage ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Qu'on se va moquer de moi, le maudit voyage ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Cela ne peut manquer d'être su, l'ordre est exprès ; si nous y manquons, demain nous voilà cassés, je t'en avertis : hé donc, qui nous dédommagera de cet inconvénient ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
S'il ne tenait qu'à de l'argent, j'ai quatre-vingt-dix louis dans ma bourse. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
Vous vous moquez de nous, je pense, avec votre argent. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
Venez, Bourgeois, venez Grisettes, v.5 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Que de Bourgeois viennent à l'aventure, v.31 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
De très grand coeur accueil à la Bourgeoise ; v.40 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
Je régalons le Bourgeois. v.43 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
Je régalons le Bourgeois. v.46 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
Monsieur Mouftard, vraiment c'est grand dommage, v.47 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)
Qu'un peu trop tard la guerre vous engage ; v.48 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)
Si vous aviez du courage, v.50 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)
Bourgeoises sont aussitôt accourues. v.53 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
D'exploits guerriers on voit ici l'image ; v.57 (Acte 1, scène 24, FRONTIN)
Et si d'assaut on prenait quelque ouvrage, v.58 (Acte 1, scène 24, FRONTIN)
Bourgeoises du Voisinage, v.60 (Acte 1, scène 24, FRONTIN)
Pour des darrières bourgeois. v.71 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Et pour plaire aux honnêtes gens : v.39 (Acte 1, scène 2, THALIE)
L'amour propre fut l'apanage, v.44 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Ne m'en donnez pas davantage. v.47 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
La louange n'est pas mon fort, v.48 (Acte 1, scène 2, THALIE)
La raillerie est mon partage. v.49 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Fort bien, vous me raillez, je gage, v.50 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
On vient voir en foule un ouvrage. v.75 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
On n'y revient pas davantage. v.77 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Est le Juge de la dispute ; v.84 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et comme il juge sainement, v.85 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Il juge souverainement : v.86 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Grand changement d'un temps à l'autre y a ; v.100 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je prétends les encourager ; v.113 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Je m'engage à les protéger. v.115 (Acte 1, scène 2, THALIE)
N'est-ce point trop vous engager. v.116 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Les hommages qu'on vient lui rendre ? v.141 (Acte 1, scène 3, MIMY)
L'image me suit en tous lieux, v.175 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Faites un usage agréable, v.200 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Venez partager nos plaisirs, v.202 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Quand l'âge vient, la belle chose v.299 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Quoiqu'on enrage quelquefois. v.318 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Mais je me vengerai dans peu sur votre coeur. v.320 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Madame, dans ce bois j'ai vu des gens épars, v.383 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Madame, il ne faut point différer davantage ; v.417 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Par ce régal vous rend un tendre hommage, v.419 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Vous connaissez à quel usage v.420 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Ma qualité de Dieu m'engage. v.499 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Peut espérer quelque avantage, v.501 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Employez-moi pour le message. v.503 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Pour des bohémiens, cet équipage est beau. v.520 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Comme nous sommes gens de qui la connaissance v.540 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
La nécessité du veuvage. v.577 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
Laissons-là tout ce badinage, v.578 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Et songeons à nous divertir, v.579 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Point de mort, ni de mariage. v.580 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Il peut garder son privilège, v.593 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Sans qu'on songe à le contester. v.594 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Mais il faut se garder du piège ; v.596 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
À faire un conte en l'air, l'âge lui sert d'excuse, v.605 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
D'un tendre aveu soulagera le souci v.620 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Les singes m'y charmaient, leur scène est admirable. v.660 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
Il plaît à bien des gens. v.661 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
Berger, vous savez le mystère v.675 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
Ou qu'il songe à se guérir. v.680 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
Ou qu'il songe à se guérir. v.688 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
Adieu, Berger, adieu, je n'en veux rien savoir. v.710 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
La moins diligente v.719 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
À dessein d'obliger notre troupe obstinée, v.742 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Une noce morbleu ; mais noce de village, v.746 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Plaisante au dernier point par chaque personnage ; v.747 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Un ramas d'animaux, qui des plus sottes gens v.756 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Un Suisse, un vieux bourgeois, des clercs, des villageoises, v.758 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Des grisettes, un page, et de riches Bourgeoises, v.759 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Ah, qu'en guerre un parti ferait là de ravages ! v.762 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Ma foi les beaux habits resteraient pour les gages. v.763 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vous n'y songez pas. v.771 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Mais tant de sottes gens vous ennuieront. v.773 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Courage, v.774 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Faut-il consulter davantage ? v.775 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je gage v.786 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Vous ne seriez pas sage, v.787 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Voyons ce qu'à la danse un gentilhomme vaut. v.800 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Allons, courage, ferme, à la recharge, bon. v.804 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je sis honteux devant les grandes gens, v.816 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Ils se gobargeriont. v.817 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Honteux ! Les grandes gens sont tout comme je somme, v.818 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
Si vous gâtez mon linge blanc, v.886 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Grugerai, v.892 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Et ce bon Gentilhomme ? v.899 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Et mon chant réveillait les plus sages Poulettes ; v.902 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
Cherchait à m'engager ? v.943 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Je vous vois là tous quatre en bonne intelligence, v.958 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Se charge qui voudra du soin de vos procès. v.961 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Sur les rivages de la Seine, v.1 (Acte 1, scène 1, UN PAYSAN)
Et des mers craignant les orages, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Elle refuse à leurs rivages v.31 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
J'ai laissé ma suite dans le Village. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Sont-elles du village ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Mais c'est au mariage des filles qu'il faut songer plutôt qu'à la consommation du vin. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Tu n'y songes donc pas, Lucile ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Un amant désespéré n'est propre à rien : ils sont rares, les amants, et il est important de les ménager, quand on en a de bons. (Acte 2, scène 3, N?RINE)
Tu l'en aimeras davantage. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Tu n'y songes pas vraiment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Je n'y songe pas ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Nous sommes encore d'âge à cela. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Les jolies gens ! (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Mais quels moyens mettre en usage? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Voilà une nouvelle manoeuvre ; Mais pour vous punir, je rendrai les vendanges prochaines si abondantes, que vous vous repentirez de votre usurière précaution. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Il y a un temps infini qu'on ne voit plus de Bourgeois ivres dans les rues, ni de petits Maîtres entre deux vins rendre hommage au beau sexe dans les bosquets des Tuileries. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Ton magasin est dans le Village ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Tout est au pillage dans votre magasin. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Le promoteur de leur mariage. (Acte 2, scène 10, LA FOLIE)
Ils auront peine à tenir parole ; l'air de Suresnes est terriblement dangereux pour ces choses-là. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
Car tout le monde est aujourd'hui masqué dans le Village. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Je m'en charge, je vous l'enverrai, vous l'achèverez. (Acte 2, scène 12, LA FOLIE)
Le moyen de n'en pas être, il est si engageant. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Je ne veux devoir son engagement qu'à lui-même. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Je vous ferai changer de sentiment à tous deux. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Je crois l'être, je crois ne l'être pas ; ma folie me parait sage, la sagesse des autres me parait folie. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
J'ai les miens, j'en suis persuadée ; mais ils me font plaisir, et je craindrais de les connaître, de crainte de m'en corriger. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
C'est mon ridicule ; je m'étais flattée que le veuvage me mettrait à portée de jouir un peu des douceurs de la vie, des petits plaisirs innocents que le commerce du monde peut fournir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Je suis bienheureuse qu'elle soit à la mode, et que ce plaisir-là n'ait point été connu quand on a fait les règles du veuvage. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
C'est avec un jeune homme de Province, qui me recherche, et que je prendrai le parti d'épouser, je pense, non pas par amour ni par faiblesse, mais pour changer de nom ; celui du défunt me fait toujours souvenir de la perte que j'ai faite, cela est trop triste. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Gens du pays sans quelque intrigue, sont les Maltôtiers sans patron. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Cherchons des belles ; je m'en informe, on me mène au Cours, on y voit les visages qu'au travers des glaces, ce sont des pastels, je n'achète point chat en poche, je veux connaître. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Magnificence, grand régal, et de l'argent partout ; nous jouissons entre nous de quatre-vingt-quinze mille livres de rente. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Bonne partie quand on partage ; mais le père et la mère vivent, nous jouissons par indivis ; qui plus en prend, plus en possède, et je prétends vous faire voir que je n'ai pas la main mauvaise : cette vie aisée vous conviendra-t-elle ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Oh çà, çà, puisque vous voilà si bien d'accord, il faut que vos noces se fassent en bonne compagnie ; l'air de ce pays-ci est admirable pour les mariages. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Le maître garçon leur fait crédit, il prend tout sur son compte, ils en ont de la reconnaissance ; voilà d'honnêtes gens, il n'y a rien à dire. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Non, diable ; nous avons affaire à d'honnêtes gens, tous enfants de Paris ; et j'ai bien recommandé qu'on ne laisse entrer que des personnes de connaissance. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Doucement, maraud, c'est moi qui viens de faire ces deux mariages. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Marier ma fille, et vider mon magasin sans que je reçoive d'argent ! (Acte 2, scène 19, FORÊT)
Je te donnerai une Lettre de change sur la Fortune, moitié comptant, et le reste après vendanges. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Cela viendra quelqu'un de ces jours, épouse Claudine, ta servante, ce sont les allures des Marchands de Vin ; pour aujourd'hui, célébrons les mariages de ta fille et de sa camarade, avec leurs amants. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Écoutez, voilà bien des mariages, prenez-y garde ; ce n'est pas là le moyen de me garder longtemps parmi vous. (Acte 2, scène 19, L'AMOUR)
Des plus longe jours, v.86 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
Des plus longe jours, v.94 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
Tout mon vin vieux rouge ou gris, v.134 (Acte 2, scène 20, FORÊT)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

L'étrange chose que le monde ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
Il est vrai que j'ai une soeur tout à fait folle, et deux filles qui ne seront pas trop sages, peut-être. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
En vérité, la jeunesse d'aujourd'hui a l'esprit tourné d'une étrange manière. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non, vous dis-je : ne voyez-vous pas vous-même que vous n'êtes point assez raisonnable pour avoir cet âge-là ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vouloir forcer une jeune fille de bourgeois et de bon esprit à se contenter d'un homme de Robe, et en hiver encore ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
On ne peut pas l'être davantage. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Tiens, mon enfant, il ne trouve que moi de raisonnable dans toute la maison, je gage. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Vous avez donc des vues pour le mariage, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
S'il voulait me chagriner sur l'âge, je trouverais fort bien les moyens de me faire émanciper. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Je vous trouve à propos, ma soeur, et je reviens exprès pour vous dire que votre procès se juge demain, et que si vous négligez de voir aujourd'hui votre rapporteur, vous pouvez compter votre affaire perdue. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
Hé bien, ma pauvre Lisette, as-tu sondé l'esprit de mon père sur mon mariage ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
C'est le mariage? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Nous savons pourtant bien que c'est quelque chose de bon qu'un bon mariage : mais celui que nous propose Monsieur votre frère, n'est point du tout de notre goût, je vous assure. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Pour cela vous avez raison, et monsieur Filassier, le Conseiller d'Amiens, mon prétendu neveu, est un personnage très peu ragoûtant, très peu ragoûtant, très peu ragoûtant. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
N'est-il pas vrai, ma tante, que mon père est bien injuste de vouloir me forcer à prendre un engagement? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Il veut vous marier à sa fantaisie, il prétend que je ne me marie pas, moi : vous avez quelque amant, sans doute, je ne suis pas sans cela, comme vous jugez bien. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Ce sont de fort jolis oiseaux à tenir en cage, au moins : il n'y a qu'une petite difficulté qui nous embarrasse nous autres. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je voudrais qu'elle le fût cent fois davantage, et que sa folie pût nous être utile à détourner, ou à différer, du moins, ce maudit mariage que votre père s'est mis dans la tête. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Voilà ce que vous coûte votre dissimulation, et vos scrupules chimériques d'une bienséance ridicule, que vous enragez d'avoir eus, je gage. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Que voulais-tu que je fisse davantage ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Non, Lisette, il paraissait m'aimer si tendrement : son inquiétude est égale à la mienne ; il me cherche partout avec empressement, je gage, à l'Opéra, aux Comédies ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Qu'il est étrange de ne nous pas laisser cette liberté, et que? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Quelle étrange révolution ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Maugrebleu des sottes gens. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Il ne l'a jamais vue qu'à la chandelle, peut-être, dans la loge de l'Opéra : c'est ce qui fait qu'il l'aime. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Allez, Monsieur, le choix que vous avez fait, me venge bien de votre légèreté, je vous assure : cela suffit, et je ne prétends pas? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Tenez, avec tous ces grands airs que vous voyez à ce petit Gentilhomme-là, ce n'est qu'un écolier de Droit, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Nous songeons à notre établissement, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Il n'y a pas de mal de songer au solide : il faut vivre, une fois. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Oui, Madame, cette espèce de père qui ne nous envoie point d'argent. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Oh diable, c'est qu'il aime l'argent encore plus que le fils, et s'il trouvait occasion de l'établir sans? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Laissez-nous un libre passage, v.9 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monstres, allez cacher votre inutile rage v.10 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Montons là-haut, nous y trouverons ma fille et ma soeur, et nous en saurons davantage. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
N'en faites rien, Monsieur, ce serait trop grand dommage. Si vous saviez? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Il est dangereux quelquefois d'avoir trop de sévérité, Monsieur Filassier. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Voilà qui est étrange ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Cette folie-là n'est pas dangereuse, et dans la suite? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Elle n'est pas dangereuse ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Nous n'en avons rien voulu faire, comme vous jugez bien ; et pour y aller tout seul, il a sauté par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Ne vous affligez point, Monsieur, il ne s'est point fait de mal. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Dans les commencements de sa maladie, j'ai eu la précaution de le loger dans une salle basse. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Et nous l'engagerons à partir de ces lieux. v.21 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
On juge mon procès, je vais solliciter, v.23 (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Mon juge est un vieux fou que ma partie obsède, v.25 (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Et que l'argent seul peut tenter. v.26 (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Mais c'est entretenir son extravagance, au lieu de songer à le guérir. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR FILASSIER)
Oh pour cela, oui, le diable m'emporte, il ne tient qu'à lui de l'être davantage même, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
L'espoir de la Vengeance est le seul qui me reste, v.54 (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
Je ne tiens rien, je suis trahie, je suis outrée ; mais je me vengerai, je me vengerai. (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Je ne saurais parler, un siège. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Je l'ai pris sur un ton proportionné à mon équipage ; mais elle, avec un taisez-vous Bourgeoise, m'a pensé faire tombé de mon haut. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Bourgeoise ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Bourgeoise ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ah, vraiment, voilà un de vos laquais en bel équipage ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
Hé bien, qu'ils se fassent panser, et qu'on ne m'en rompe pas la tête davantage. (Acte 1, scène 2, MADAME-PATIN)
Que ne vous dépêchez-vous d'en changer ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est là le bon air, c'est ce qui distingue les gens de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
La résolution en est prise, il faut que je devienne Marquise, quoiqu'il en coûte ; et pour cet effet, je vais absolument rompre avec ces petites gens, dont je me suis encanaillée. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Mais, est-il possible qu'il y ait des gens qui se puissent méconnaître jusqu'à ce point-là ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Cela changera, ou je ne la verrai plus. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Et qu'a de commun ce qui vient de vous arriver, avec les deux mariages que l'on a conclu, de vous avec Monsieur Migaud, et du fils de Monsieur Migaud avec Lucile votre nièce. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je me connais en gens, et j'ai en main le plus joli homme du monde. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Vous n'y songez pas, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ah, puisque c'est un mariage de conscience, je n'ai plus rien à vous dire. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Pour peu qu'il ait d'intelligence, il entendra bien ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
En vérité, Madame, je ne vois pas la raison qui vous oblige à vouloir que je m'intéresse dans une cause où il n'y a que de la honte à recevoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
En vérité, Monsieur, je ne vois pas la raison qui vous oblige, lorsque je vous prie, de vouloir refuser un bon tour à une méchante affaire. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Pour peu que vous ayez d'intelligence, vous entendez bien ce que cela signifie. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me connais trop bien en gens pour vous en dédire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Cela vaut bien que vous vous exposiez à enrager le reste de vos jours. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me suis senti de l'inclination à vous rendre service ; et il me semble que Monsieur votre fils, qui est un garçon si sage et si honnête, fera un bien meilleur usage de quarante mille livres de rente à qui vous en voulez, que le petit fat à qui Madame Patin les destine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Eh bien, Monsieur : boire, et prendre du tabac, c'est ce qui fait aujourd'hui le mérite de la plupart des jeunes gens. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
L'étrange chose que la tête d'une femme ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
La Maîtresse du logis parle-t-elle de mariage, et songez-vous à l'épouser ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Si la Baronne avait gagné ses procès, je la préférerais à Madame Patin ; et quoiqu'elle ait quinze ou vingt années davantage, les procès gagnés lui donneraient quinze ou vingt mille livres de rente plus que n'a Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je les ménagerai toutes, autant qu'il s'en présentera, le plus longtemps que je pourrai, et je me déterminerai pour celle qui accommodera le mieux mes affaires. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Songeons au solide, mon ami, nous donnerons ensuite dans la bagatelle. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Or çà, je vois bien que c'est la dame d'ici qui est la meilleure à ménager, et je m'en vais renvoyer Madame_la_Baronne avec ses présents. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Vous avez raison ; mais, vous ne songez pas que Madame Patin... (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je songe que Madame Patin aime le grand air et le grand équipage. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Parbleu, vous viendrez, puisque vous voulez garder l'équipage. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Qu'il est obligeant, et qu'il dit des choses de bonne grâce ! (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Adieu, l'équipage. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Que parle-t-il d'équipage ? (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage ; et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Songez de grâce... (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je gage qu'il y aura fait mettre des chiffres. (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
Les gens de la Cour, et les jeunes gens surtout, sont d'étranges personnages. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Ah, ah, vous vous intéressez étrangement à ma conduite ! (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Courage, courage, Monsieur Serrefort, vous faites bien de jouer de votre reste. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Madame, et j'en reviens toujours à l'équipage. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Madame, demeurez, je ne me mêlerai plus de vos affaires, je vous assure ; mais qu'une tête bien sensée en ait au plutôt la conduite, et que ce double mariage, que nous avons résolu, se termine avant la fin de la semaine, je vous prie. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Tu n'y songes pas, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Je vous demande pardon, ma tante ; mais j'ai une démangeaison furieuse de vous voir Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Si l'exemple vous encourage, c'est à vous de voir à quoi vous vous déterminez. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Ah, Lisette, que voilà bien de quoi me venger de Monsieur Serrefort ! (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Si le père et la mère en pouvaient mourir de chagrin, nous serions débarrassés de deux ennuyeux personnages. (Acte 2, scène 5, MADAME PATIN)
Hé bien, Madame, n'ai-je pas fait diligence ? (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Jugez de la mienne par la vôtre, Madame ; faites-moi, je vous prie, la justice de croire que je ne vis, qu'autant que je suis auprès de vous. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Cela est tout à fait obligeant. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
Hé bien, Chevalier, êtes-vous bien content de votre équipage ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Le Chiffre doit être fort beau, l'N et l'U, font un assemblage fort agréable. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
J'enrage ; le chiffre du carrosse est apparemment celui de la Baronne. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Que tout ceci ne vous étonne point, Madame est une personne de qualité, (c'est ma cousine germaine) qui m'estime cent fois plus que je ne mérite, (je suis son héritier) elle a pour moi quelque bonté. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
(Ne parlez pas de notre mariage.) (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Je vous en fais juge vous-même, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Mais, mon procès se juge demain, Madame. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Mais, Monsieur, vos tablettes sont-elles sages au moins ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ouais, voilà une étrange famille ; et il faut être bien ennemi de son repos, pour vouloir épouser et la tante et la nièce. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je ne sors que pour l'obliger, il me promet de m'attendre, et je ne le trouve pas ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Cela est bon pour des gens raisonnables, comme Monsieur, par exemple, qui veut vous parler, et qui n'a point voulu sortir que vous ne fussiez rentrée. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je ne lui ai rendu visite que pour vous obliger, Madame, je la connais. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Madame, il n'est rien plus facile aujourd'hui que de donner des ridicules, et même aux gens qui en ont le moins. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je me suis déjà servi du petit pouvoir que j'ai auprès d'elle pour l'obliger à se taire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je l'ai trouvée dans le dessein de faire un étrange éclat. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il y en a cinq ou six entre autres avec qui il a quelque espèce d'engagement, pour quelque façon de mariage, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il leur promet tour à tour de les épouser, suivant qu'il a plus_ou_moins affaire d'argent. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Ne négligez point cette affaire, je vous en conjure ; elle est plus importante que vous ne pouvez vous l'imaginez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Bon, Madame, fourbe ; cela ne s'appelle point fourberie : en termes de Cour, à ce que j'ai ouï dire, c'est gentillesse, tout au plus. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Un siège, je n'en puis plus. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
La magnifique marchande, rue des cinq Diamants, à la folie des Bourgeoises. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
La grosse Marquise au teint luisant, rue du Plâtre, proche des Enfants rouges. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
Des Enfants Rouges ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh diable, c'est une illustre, vous dis-je, et qui ménage elle seule plus d'intrigues, que la Guerbois ne vend de lapins en toute une année. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Hé bien, Madame, que ne l'interrogez-vous ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Vous voyez que ce n'est pas moi qu'elle interroge. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Et la Marquise au teint luisant, quel engagement a-t-il avec elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Non, non, Madame, non, je ne prétends point abuser de votre indulgence. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Je vous avais averti ce matin pour un contrat de mariage, mais je ne prévois pas que la chose se fasse. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous avez des sentiments bien étranges. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Oui, Monsieur le Chevalier, si une donation de tout mon bien peut servir à vous témoigner ma tendresse, je suis au désespoir de n'en avoir pas mille fois davantage, pour vous prouvez mille fois plus d'amour. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Peut-on voir un Gentilhomme plus désintéressé ? (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Dispensez-m'en, Madame, je vous prie ; je ne veux point que ma présence vous engage plus que vous ne voudrez. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
C'est un honnête notaire, qui vient pour faire mon contrat de mariage. (Acte 3, scène 8, MADAME-PATIN)
Hé bien, ma nièce, je vais achever mon affaire avec Monsieur, et nous songerons ensuite à la vôtre. (Acte 3, scène 8, MADAME-PATIN)
Écoute, Lisette, et juge par-là de sa tendresse et de sa sincérité. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Je vous trouve admirable, Madame, et vous êtes bien en âge qu'on fasse des vers pour vous. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Cela est bien impudent à une femme de votre âge. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Vous êtes toutes deux bien étranges, et nous sommes toutes trois bien dupes. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Je vais chercher le Chevalier, Madame, et je le dévisagerai, si je le trouve. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
Vous avez fait quelque bagatelle, et Madame Patin a appris de vos nouvelles, je gage. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Et elle a pris tout ce que vous lui avez dit pour de l'argent comptant ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Hé là, Monsieur, ne raillons point ; elle ne perdrait peut-être pas au change, je vous en réponds. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je serai en lieu de sûreté cependant, et je ne l'épouserai point qu'on ne lui fasse de grands avantages. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je ne suis pas en argent comptant, comme tu sais, et je veux que mes deux vieilles m'en fournissent à l'envi l'une de l'autre, et facilitent la conquête de ma jeune Maîtresse. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Paix, paix, tu vas voir le manège que je vais faire avec celle-ci. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je vous en demande pardon, Madame, c'est le faible de la plupart des gens de qualité qui ont un peu de génie. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Hé bien, Monsieur, vous êtes bien content de voir ainsi courir vos ouvrages ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Il est tout plein d'une tendresse que mon coeur ne sent que pour vous ; et je jugerais bien par le plaisir que vous aurez à l'entendre, des sentiments où vous êtes à présent pour moi. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Êtes-vous femme à écuyer, s'il vous plaît, et ne songez-vous pas... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Je n'aime pas les disputes ; et pour peu que vous m'obstiniez, vous me ferez prendre des pages. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Songez à le devenir, Monsieur Serrefort ; et ne mettez pas ici les pieds, que vous ne vous soyez rendu plus sage. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
A-t-on jamais rien vu de plus étrange ? (Acte 4, scène 5, MADAME PATIN)
Oh çà, puisque je n'ai point d'argent à porter à mon Maître, ce que j'ai à lui dire n'est point si pressé. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Sais-tu bien que c'est le plus grand service que tu lui puisses rendre, que de détourner ce mariage ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Non, mais c'est elle qui lui conseille de vous donner un gendre à sa fantaisie, sans se mettre en peine qu'il soit à la vôtre. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
C'est une peste dans une famille bourgeoise qu'une Madame Patin. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Je suis dans une étrange impatience. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Il se mangerait les pouces de rage. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Madame, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Malheureuse petite bourgeoise ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Ne faites pas de bruit davantage, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Merci de ma vie, je m'en vais chercher le Chevalier, et s'il ne change pas de sentiment, ce sera à moi qu'il aura affaire. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Et savez-vous bien, Madame, qu'il n'y a rien au monde de si dangereux qu'une vieille amoureuse ? (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Cela me tient au coeur, voyez-vous, et j'ai bien résolu de m'en venger. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Hé, pourquoi donc, perfide, puisque tu trouves avec moi tous ces avantages, deviens-tu amoureux de ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Oui, Monsieur, et c'est ce même Chevalier que Mademoiselle votre fille court aux Tuileries, et qui sans moi serait peut-être votre gendre à l'heure qu'il est. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
C'est avoir bien la rage d'épouser pour me persécuter ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Allons retrouver la Baronne, et continuons de la ménager jusqu'à ce qu'il me vienne quelque meilleure fortune. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Mon bonnet coiffé, mes fontanges ? (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
Tout l'équipage est au logis : va-t-en, bourreau, et me laisse ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Avec quelle dureté, avec quelle prévention ma mère a refusé de consentir à mon mariage, sans vouloir apprendre même ni le nom ni la famille de la personne que j'aime ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
C'est une étrange mère, franchement ; et la noble aversion qu'elle a pour vous, mérite assez la petite friponnerie que nous allons lui faire. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
J'ai vaincu ses scrupules, il ne tient plus qu'à de l'argent. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Si vous me la rendez heureuse, je vous promets de la partager avec vous. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Voilà le plus heureux présage du monde. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je parierais qu'elle s'est mise en tête que le goût change pour les visages, et que les plus ridés deviennent les plus à la mode. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Monsieur_le_Comte a-t-il fait connaître adroitement à Madame Argante qu'il a besoin d'argent ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il n'en a pas encore vingt, je gage. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me vengerai de son ingratitude, et je veux me dépêcher de devenir Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Tout ce qui m'inquiète, c'est que ce petit Comte est bien joli homme ; et les jolis gens aujourd'hui sont rarement sans beaucoup d'intrigues. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Je ne le suis qu'en apparence, et je n'ai pas un moment à moi, femmes de robe, maltôtières, femmes de qualité, bourgeoises ; on ne sait de quel côté tourner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, pour les airs de nos jeunes gens, vous les prenez tous à merveille, et il semble que vous les ayez étudies toute votre vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je ne l'envisage qu'avec frayeur, et j'aurais voulu pouvoir être heureuse sans le secours de tous les artifices dont nous nous servons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Songez à vous en bien tirer. Je crois entendre Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Je ne sais point quel âge elle a ; mais son valet de chambre prend tout le monde pour des grand'mères. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Je suis accablé d'aventures ; la plupart des jeunes gens sont à l'armée, toutes les coquettes de Paris me tombent sur les bras. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Je ne sais que penser, Monsieur ; vous voulez ménager mes rivales, puisque vous voulez éviter l'éclat. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Que fais-je si son caprice n'irait point jusqu'à ne pas souffrir ce mariage, quelque avantageux qu'il me puisse être, s'il ne trouvait en mêle temps un parti considérable pour ma soeur ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
L'étrange homme que Monsieur de Pharnabasac, de me venir rendre visite chez Madame !? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Gardez-vous en bien ; je devine ce que c'est, vous lui devez de l'argent. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Je le crois bien, à son nom seul je gagerais que c'est un brutal : le voici. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je vais le brusquer, et l'obliger de sortir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Soutenez la gageure, vous dis-je. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Veux-tu me donner une lettre de change sur quelqu'une de tes maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Cela m'est indifférent, moi ; çà, dépêchons, je vous prie, j'ai d'autres affaires : allons, Madame, de l'argent. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Monsieur de Pharnabasac, je vais vous chercher de l'argent. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Vous me promettez d'être sage ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Non, mon enfant : point d'argent, point de notaire, c'est la coutume de Paris. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Elle est bien vraie, songez donc? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Songe toi-même à reprendre ton sang-froid. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Qu'on me doive de l'argent, je le demande ; quand je suis payé, je n'en demande plus. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il serait malhonnête que vous payassiez les gens en vieille monnaie : cela serait suspect, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Votre valet, adieu, jusqu'au revoir : voilà la plus obligeante personne que je connaisse. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Est-ce que les jeunes gens d'aujourd'hui rougissent de cers sortes de choses ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Sans ce Gentilhomme qui est toujours chez vous, à ce qu'on dit, je ne vous rendrais pas une visite aussi hors d'oeuvre que celle-ci. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
En vérité, Madame vous jouez un étrange personnage : courir après un jeune homme ! (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Il est vrai qu'il faut être étrangement entêtée de chimères. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Ne donnerai-je pas à mon neveu le meilleur et le plus beau de mon bien en faveur de ce mariage ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
C'est une condition que mon père exigeait de vous. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Vraiment, s'il ne l'exigeait pas, je me garderais bien de me la faire moi-même. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Et là, là, petit garçon, votre père vous rangera ; donnez-vous patience. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Ne vous emportez point, Madame, Monsieur_le_Comte vous vengera lui-même, et Madame sera assez punie de ne le point épouser. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Dis le contraire, petit ingrat ; dis le contraire. Argent comptant, pierreries, et ma vaisselle même ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Si l'on épousait d'obligation toutes celles qui font des extravagances, il y a mille jeunes gens qui auraient plus d'une douzaine de femmes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Il court un bruit dans le monde, Madame, qui ne me paraît point étrange, et je me suis toujours attendu? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Il n'y a rien que je ne fasse pour l'obliger. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Allons, petit drôle, qu'on se range à son devoir. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Oui, Madame de la Tribaudière a le visage plus mâle, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Courage, Monsieur. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Je lui donne soixante mille écus, en faveur de ce mariage. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Oui, j'ai encore pour deux mille écus de pierreries, que je m'oblige de donner à votre fille. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
C'est mon Page, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Cela ne déshonore point un jeune homme ; il faut faire vos diligences. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Il faudra bien qu'elle prenne patience : ne songez qu'à votre bonheur. (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Est-il possible que mes soins, mon amour, mes assiduités, mes empressements, les petits régals que je donne, les dépenses où je m'engage, ne toucheront point le coeur de mon inhumaine : et ne devrai-je qu'aux ordres de sa mère le bonheur de la posséder ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Non, s'il vous plaît, point de familiarité : vous savez bien sous quelles conditions je vous ai tiré du Village, pour vous pousser dans la Finance ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Oh palsangué, j'irai bian tout seul ; aussi bian j'enrage quand je vous vois faire ici toutes les sottises que vous faites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Ce que j'en dis, n'est pas que j'en parle : mais cet argent-là serait bian mieux employé à faire subsister notre soeur Nicole, qui garde des vaches auprès de Corbie, et le cousin Guillaume, qui n'est que le bediau d'une petite paroisse. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Si vous me parlez jamais de ces gens-là, vous n'avez qu'à faire votre paquet, et les aller joindre, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Il y a trois semaines qu'il ménage son esprit : mais ce n'est que d'hier qu'il a sa parole. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Je le regardais, moi, comme un homme sans conséquence, un oiseau de passage, que l'hiver chasserait avec les hirondelles. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Allez, allez, ne vous affligez point plus que de raison, il nous vient du secours, le quartier d'hiver approche. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Vivat, Madame, vos amants sont arrivés, je gage. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Il a quitté le petit-collet, son frère est mort, il est devenu l'aîné de la famille, Conseiller au Présidial d'Abbeville ; et il vient en hâte, à ce qu'on dit, pour faire hommage à mes charmes, de sa nouvelle succession. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Ah, le fatigant personnage ? (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
J'en demeure d'accord, et je ne suis pas fâchée même quelquefois que le Printemps vienne, pour changer un peu de compagnie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Tu n'y songe pas, cousine, c'est le temps du départ, que le Printemps, tout le monde va à l'armée, on ne voit plus aucun Officier. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Le coeur me saigne quand j'y songe. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Ma foi, Madame, celles d'Été ne sont pas moins dangereuses, et les promenades d'Ivry et des îles de Charenton? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Vous y ferez vos petites réflexions, je vous en donne tout le loisir ; mais vous pouvez compter que je ne veux point voir de gens de guerre, ni dans ma maison, ni dans ma famille. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Mais tu connais l'humeur impérieuse de ma mère : comment lui faire changer de sentiment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Hé bien, ne pourrions-nous point ménager un petit troc entre ces Messieurs ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Je me chargerai quasi, moi, de les faire consentir tous quatre à la chose. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Les gens d'esprit et de mérite sont toujours les mêmes dans tout ce qu'ils font ; un sot ne cesse point de l'être. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Je juge de votre coeur par les mouvements du mien, et je veux croire? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
Je tirai l'autre jour au fourrage le dernier coup de pistolet, je pense, et je ne tuai personne en signe de paix, j'ai fermé la guerre. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Robins ou autres gens ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Il ne faudra que gagner l'esprit de ma tante, et lui faire changer les résolutions qu'elle a prises. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
C'est ce qui vous fait tort, peut-être, elle songe à vous pour elle-même ; que sait-on ? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Pour peu que vous vouliez me seconder, je me charge de vous la rendre favorable? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Pour nous, maintenant songeons un peu? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Vous ne seriez pas de votre pays, si vous n'en aviez davantage. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Pour être de robe, il faut une charge, pour une charge il faut de l'argent. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Moins que très peu, ma pauvre enfant : il vient force noblesse de chez nous, mais point de Lettres de change. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Commençons par le mariage, ayons d'abord la nièce et l'argent, je me fais après tout ce qu'on voudra. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Hors le Sergent et le Procureur, je ne sais rien qui me répugne. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Tenez, voici un galant homme dont je veux vous faire avoir la Charge à bon marché. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
La Charge de cet homme ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Mais cadedis, je suis déshonoré, Toinette, d'être en compromis avec ce visage. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
Il faut avouer que j'ai bonne mine comme ça, c'est une belle chose qu'une charge de robe. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
On ne peut trop soutenir les prérogatives de la Charge. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Me voilà bientôt tout seul, Dieu merci, c'est ce qui fait que j'ai jeté mon plomb sur Mademoiselle Isabelle, pour me rengendrer de la famille. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Je vous avertis qu'elle a pour tous les gens de robe une aversion épouvantable. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Vraiment, cela est vrai, vous avez raison, je n'y songeais pas. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Il faudra m'y résoudre ; je changerai d'état, oui, j'en changerai. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Vous avez un visage qui frappe d'abord. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Non, vous dis-je, et quelque petite charge, pour avoir droit de la porter. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Allons, venez, mon cher Monsieur des Baliveaux, dépêchons ; je grille de vous obliger par-devant notaire. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Je vous le demande en grâce, Monsieur, ne revenez pas chez moi davantage. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Je vous le demande à genoux, Madame ; ne me donnez point un ordre auquel il m'est impossible d'obéir. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Oui, ces Messieurs-là ne songent qu'à la bagatelle. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
S'ils avaient de bonnes intentions encore, des vues pour le mariage, par exemple, Madame n'est point assez ridicule? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Voici qui change bien la chose, Madame. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
De quoi sert une épée dans un ménage ? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Le mariage est fait pour multiplier le genre humain, et des épées ne servent qu'à le détruire. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
J'ai un oncle Président d'un Grenier à Sel, qui me persécute pour me faire prendre sa charge. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Vous voyez un nouvel Officier qui avait bien de l'impatience d'avoir l'honneur de posséder l'avantage de vous faire ses très humbles révérences. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comment donc, Monsieur, quel équipage est-ce là ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Oh çà, çà, Madame Thomas, procédons au contrat, j'ai une rage d'être votre neveu. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Vous aimez la robe, et je l'endosse ; je me suis approprié la sienne et sa charge, tout pour l'honneur de vos bonnes grâces, Madame. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Laissez la faire, puisqu'elle vous aime, vous avez l'avantage, une fois. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
Les violons ont pensé nous manquer, Madame ; ils étaient retenus par je ne sais combien de gens de toutes façons, qui font une espèce de mascarade de Flandres, et qui se réjouissent ensemble de ce qu'on vient de leur dire que la paix est faite ; mais ce sera un surcroît de plaisir pour nous, et voici toute la bande que je vous amène. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Nous vous sommes obligés, Monsieur Rapineau, de songer ainsi à nous désennuyer dans la Province ; et l'on reconnaîtra tous ces petits soins. (Acte 1, scène 18, MADAME THOMAS)
C'est là le gendre que vous vouliez, ma tante ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Vous venez de l'échapper belle ; il vous faut un gendre. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Hé bien, qu'il ait la charge de son oncle, et je consens à tout. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Gens de Code et de Finance, v.20 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
Dont je ferons des gorges chaudes ; v.36 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
J'aurons la paix et de l'argent. v.38 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
J'aurons la paix et de l'argent. v.40 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
Il faut songer à réparer v.57 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Les dommages qu'a faits la guerre. v.58 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Mais qu'un sot changeant de figure, v.62 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL)
Puisse aussi changer de nature, v.63 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL)
Mais qu'il ait des lettres de change, v.80 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)
Ou bien qu'à ses dépens il mange, v.81 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)
Mais que malgré tout son manège, v.86 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)
L'hiver il ne lève le siège, v.87 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Vous m'avez promis votre consentement pour ce mariage, et? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous avez du bien, vous n'avez point d'enfants, votre femme aime le faste, la dépense, c'est là, je crois sa plus grande folie, laissez la faire ; au bout du compte, l'argent n'est fait que pour s'en servir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
C'est un plaisant visage que Monsieur Naquart de songer à moi. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
La jolie chose qu'un équipage ! (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
La jolie chose qu'un équipage ! (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
Voilà un équipage qui la mènera aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
Celle à réseau ou celle à frange ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous voilà, Monsieur Blandineau, je suis bien aise de vous trouver icI. Donnez-moi de l'argent, je n'en ai plus. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
De l'argent, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Non, Monsieur, ne comptez point là-dessus, et donnez-moi de l'argent, s'il vous plaît, ou j'en emprunterai : mais ce sera sur votre compte. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Leur faire manger notre bien ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Mais, Madame Blandineau, songez? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Voilà bien de l'occupation dans un même ménage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Voilà un bel éloge ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Non, prenez quelque petite fille du village, et me laissez parler à votre tante. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Oui, mais c'est pour ce soir, Monsieur le Magister ; et ces vers à ma louange? (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
Voulez-vous que je mette itou ça ; hé bien, volontiers, tout coup vaille : mais vous baillerez queuque chose pour l'âge. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Que j'envisage un charmant avenir ! (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Les mauvais présages de ce matin sont évanouis, ma pauvre Lisette, j'ai reçu les plus agréables nouvelles? (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Qu'on blâme les Devineresses tant qu'on voudra, je suis contente de la du Verger, pour moi. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
À cet heureux temps que la du Verger m'a tant promis à la fin du siècle, et à mon bonheur. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Hé, quels changements, encore ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Nous nous serions mariés en cachette, incognito, sous seing privé, pour éviter les manières Bourgeoises. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Il se répand un bruit dans le Village qui ma paraît des plus surprenant. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Un siège, et tôt, dépêchez, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Plus de cousinage, Madame l'Élue, plus de cousinage. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Et moi, ma cousine, qui ai eu plus de treize mille francs en mariage, tant en argent comptant, qu'en nippes et bijoux. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Et moi dans une rage. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Hé, là, là, Mesdames, un peu de modération, voulez-vous donner à rire à tout le Village ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je quitte le négoce, je m'y suis enrichie, cela est au-dessous de moi à l'heure qu'il est ; j'achète une Charge à mon mari, je me fais Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oui, cela est fort beau de voir Monsieur Carmin juger tout seul, lui qui ne sait ni latin, ni Pratique, ni lire, ni écrire, peut-être. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Mais ce n'est pas assez de savoir signer, il faut juger auparavant. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Il y a dans la Ville un Tabellion qui règle tout, moyennant trente ou quarante francs par année ; et puis quand on a bons sens, bon esprit, on n'a qu'à juger à la rencontre, c'en est assez pour des gens de Province. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Assurément, et les Juges les plus habiles ne sont pas toujours les plus équitables. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Monsieur Carmin est un bon homme qui aime la retraite, la campagne : il jugera comme il pourra. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Adieu, Madame Carmin, bon voyage. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
On vous les changera, Madame l'Élue. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Une femme placée, une femme en Charge. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Courage, Madame, voilà le champ de bataille qui vous demeure, et il faut qu'il crève une douzaine de Bourgeoise de cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Mais, mon beau-frère, ne m'en parlez pas davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Que vous ayant adressé autrefois mes premiers hommages. (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Ce premier danger est passé, laissez courir à Monsieur Naquart les risques d'un second. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
C'est un jeune homme qui lui résistera davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Voilà un bon homme qui vous aime à la rage. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Songez bien à quoi vous vous engagez, Madame. (Acte 2, scène 7, NAQUART)
Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Je ne le serai point du bout, je vous assure : ce n'est point elle, c'est son bien que j'épouse, pour le partager avec vous. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Ne me dites point tant de douceurs, et aimez-moi davantage, Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Oh bien, bien, Monsieur, épousez ma tante, vous n'avez qu'à le faire, Monsieur Naquart m'en vengera. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mais voyez un peu pour quoi je n'aurais pas le même privilège que lui ! (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Voilà une déclaration fort obligeante. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Laissez-moi lui parler, et allez nous attendre avec Lisette chez le Tabellion du Village ; vous y trouverez presque toute votre famille. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
On vous y fait des avantages qui vous feront peut-être ouvrir les yeux. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Monsieur Naquart, ce sont vos conseils qui m'ont perdu : on me proposait un accommodement avantageux, vous m'avez empêcher de l'accepter, j'ai perdu mon procès. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
N'est-ce point un songe ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Oh il y a de l'étoile dans mon fait, et la du Verger me l'a toujours dit. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Il dit que le voyage l'a bien fatigué. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Oh que oui. Je m'en vais lui faire prendre de bons consommés, de bons potages, et j'ai déjà dit qu'on lui fît de la ptisanne ; de la ptisanne, Comtin. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Qu'on nous apporte ici des sièges. (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
C'est une petite Fête galante dont je veux régaler votre arrivée, un Divertissement de Village que je vous ai fait préparer (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Monsieur Blandineau vend sa Charge, et il donne quarante mille francs de la Baronnie de Boîtortu ; je ne suis plus Madame Blandineau, je suis la Baronne de Boîtortu à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Aujourd'hui fait, plus de familiarité avec cette bourgeoisie-là, je vous le demande en grâce. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Quoique je ne soyons que Notaire de Village, je ne faisons point de si grosse bévue. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
C'est un accommodement qui change la chose, et pourvu que j'aie un équipage, et que vous ne soyez plus Procureur? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Nous logerons ensemble, Madame_la_Baronne. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Bourgeoises charmantes, v.16 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Dans la plus simple bourgeoisie. v.56 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous exigerez peut-être qu'il la pousse plus loin, et qu'il devienne un peu des amis de Léandre, qui depuis longtemps est si fort des nôtres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Oh, pour cela c'était trois Bourgeois bien distingués dans le quartier. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Ma foi, Madame, cette Comédie donne de l'esprit ; et Léandre ne parlait pas si bien à ma fantaisie, quand il n'était que Régent de Sixième, ou Commis de la Douane. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Ne craignez point d'écouter ; les jolis gens comme vous sont souvent plus heureux qu'ils ne méritent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Et sur moi de même, je vous en donne ma parole : mais au bout du compte, pour vous rendre service, il faut savoir en quoi l'on peut vous obliger. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Et ne savez-vous point à votre âge ce qui intéresse le plus une jeune personne ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
C'est un amant, je gage ; je suis dans le même cas, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais les suites n'en sont pas dangereuses, quand on prend soin d'y remédier de bonne heure. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il faut vous interroger, n'est-ce pas ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
C'est un grand soulagement pour la pudeur. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Qui, qui, Marton : expliquez-vous vous-même ; c'est à moi de vous interroger, nous en sommes convenues. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous ne m'interrogez point comme il faut : que ne me demandez-vous si ce n'est pas Léandre ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oui, ma chère enfant, depuis notre mariage je suis galant et de meilleure humeur que je n'ai jamais été, et j'ai imaginé, pour vous faire plaisir, de vous donner ici ce soir une espèce de petit bal, une façon de petite fête. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ils ont un privilège qu'ils soutiennent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Ils ont un privilège de ne rien faire qui vaille, parce qu'ils sont seuls, de mal jouer les anciennes Pièces, et de n'en point donner de nouvelles qui ne soient mauvaises. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Voilà un Privilège bien soutenu ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Vous êtes dans le vrai, Monsieur, il faut les prendre par-là, pour les rendre sages. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Que je les corrigerais bien, s'il dépendait de moi ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il nous a priés, Madame et moi, de vous la demander en mariage. (Acte 1, scène 5, MARTON)
En mariage ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il n'y songe pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je voudrais donc que ce fût une petite Pièce à la manière Italienne, cela les ferait enrager. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Oh, pour cela je n'en réponds pas : mais vous en jugerez. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Il y a peu de gens qui s'y connaissent mieux que moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
J'étais un des meilleurs appuis du Théâtre Italien, je leur ai bien fait gagner de l'argent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est que vous n'êtes guère pénétrante, et Mademoiselle y comprend quelque chose ; je gage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Et vous, Léandre, me comprenez-vous davantage ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
Vos mariages feront le dénouement du petit essai de Comédie. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Allez vous habiller, Monsieur Pierrot, amenez Éraste, et cherchez-nous de quoi faire un Arlequin, un Mezzetin, un Scaramouche, et quelque personnage de la vieille comédie, il ne nous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Je fais tout ce que vous voulez, et je reviens en diligence. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
Je viens vous dire, Madame, que tous les gens priés sont presque ici. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Malgré les soins du ménage, v.29 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est bien fait dans son bel âge v.31 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
De songer à son plaisir. v.32 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est notre unique héritage, v.33 (Acte 1, scène 10, UN PANTALON)
C'est bien fait dans son bel âge v.35 (Acte 1, scène 10, UN PANTALON)
De songer à son plaisir. v.36 (Acte 1, scène 10, UN PANTALON)
On saisit quand on est sage, v.37 (Acte 1, scène 10, UNE VÉNITIENNE)
C'est bien fait dans son bel âge v.39 (Acte 1, scène 10, UNE V?NITIENNE)
De songer à son plaisir. v.40 (Acte 1, scène 10, UNE V?NITIENNE)
À table il faut faire rage, v.41 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est bien fait dans son bel âge v.43 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
De songer à son plaisir. v.44 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Que je trouve ce personnage-là difficile ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
La diligence et louable. (Acte 2, scène 2, MARTON)
À quoi songe-t-il donc ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Je ne gagne point au change : mais pour rendre service à nos amis? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
La nôtre sera donc bien mauvaise ; car c'est un personnage qu'aucun de ces Messieurs ne se veut charger de faire. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Le public paraît content de mon visage, je ne veux point prendre de masque. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Si les visages qui ne plaisent pas voulaient se masquer, nous ne manquerions pas d'Arlequins. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
Ils n'en plairaient peut-être pas davantage ; mais puisque vous vous obstinez tous tant que vous êtes à ne point prendre ce caractère-là, j'en imagine un pour moi qui en tiendra quelque chose. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Allons au plus vite changer d'habit et de caractère. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Ne vous inquiétez point vous, je vous garantis votre mariage signé avant qu'il soit une heure d'ici, ou il faudra que Monsieur votre oncle soit devenu plus défiant et plus avisé que de coutume. (Acte 2, scène 6, MARTON)
Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
Oh, je me prête à tout pour moi : songeons à notre Comédie ; on dit que tu en seras, toi, ma nièce ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il prend bien son temps, pendant qu'on songe à s'occuper de plaisirs, je m'en vais le renvoyer. (Acte 2, scène 8, MARTON)
Je n'ai pas pu remettre la chose à demain, et nous autres gens d'affaires, nous sommes si accablés d'affaires? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Que cette goutte-là ne vous effarouche point, Mademoiselle, elle n'intéresse point le mariage. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Mais je n'avais jamais ouï dire que le mariage fût u remède contre la goutte. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Pleine Lune, gens en campagne pour trouver de l'argent. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Je vous remercie des bonnes intentions que vous avez pour ma nièce, je l'aime trop pour lui faire épouser un goutteux ; je ne veux point de gens d'affaires dans ma famille. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Puisque cela est ainsi, il faut donc changer de personnage, et tâcher de vous plaire sous une autre figure. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
En musique je suis un Orphée, dans la Peinture un Raphaël, dans la Sculpture un Bernin, dans l'Architecture un Michel-Ange, et dans la Mathématique un Archimède. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Plus de connaissance que Périandre, plus d'étude que Platon, plus de vertu que Démétrius, plus de droiture que Caton, plus de génie que Thémistocle, plus de jugement que Tibère, plus de mémoire que Mithridate, plus de prudence que Dion. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Honneur au Bourgeois sensé, v.64 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Honneur au bourgeois sensé, v.72 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Les esprits changent de mode. v.76 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Honneur au Bourgeois sensé, v.79 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Honneur au Bourgeois sensé, v.86 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Conformons-nous à l'usage, v.90 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Peut-être auront le suffrage. v.92 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Honneur au Bourgeois sensé, v.93 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Ce Plutus, ne lui en déplaise, est cause d'un grand dérangement. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Chez quelque petite Bourgeoise, dans l'arrière-boutique d'un Artisan ; car chez les gens de qualité? (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Il a l'air de quelqu'un de ces anciens Philosophes, qui, malgré leur sagesse, sont tous propres à donner retraite à un Amour persécuté. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Nous sommes gens sans façons, comme vous voyez. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Non, nous sommes fort Étrangers au contraire. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Nous ne voyageons pas pour notre plaisir. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Non, c'est un petit libertin qui s'est mis dans le goût de voyager, et après qui nous courons depuis quelques jours. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
C'est autre chose, et je suis ravi que ce soit là le sujet de votre voyage. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
À notre âge, Messieurs, ni vous, ni moi nous n'attraperons jamais ce petit pendard-là. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Si vous ne la trouvez pas indigne d'héberger des Divinités, on tâchera de vous y désennuyer. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Il y a du sortilège là-dedans, croyez-moi, je ne suis pas une bête. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Oh bien, c'est un meuble inutile ; la clef, la serrure, ça ne sert plus de rien, il n'y a rien de fermé pour ces gens-là. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Et tu crois qu'il y a là-dedans du sortilège ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Je ne connais point ces gens-là : mais je gagerais bian que ce sont des débaucheurs de filles. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Vous verrez que c'est ce nouviau venu qui a mis toute la jeunesse du village en himeur de chanter. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Fort bien, répétons ensemble cette fin, et que Robin adoucisse un peu davantage, afin de ne pas trop couvrir la voix. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Cela est fort bien, attachez-vous à ces petits passages que je vous ai marqués, et amenez-moi tantôt ici toutes les filles du Village. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Es-tu de ce village ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Il n'y a rian qui ne se puisse faire, je ménagerai ça ; mais vous me montrerez aussi la Musique à moi, par-dessus le marché. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Nous avons pourtant un Ménétrier dans le village qui a eu la jambe cassée, et qui joue de la basse : vous ne montrerez pas à nos jeunes filles. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Tout va le mieux du monde, mon cher Mercure : il faut que nous soyons étrangement déguisés, puisque, tout Dieux que nous sommes, nous avons eu peine à nous reconnaître. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Et moi aussi : mais ne t'inquiète point, nous avons de l'esprit et des talents, il faut les essayer ici dans quelque village ; et selon le succès que nous aurons, nous nous approcherons des grandes Villes. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Tu n'aurais pas un écolier, cela n'est plus d'usage. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Il y a ici de l'ouvrage, quoique ce ne soit qu'un village. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Malepeste, le joli village ! (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
On le serait bien davantage de ne leur parler pas. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Avec des étrangers encore ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Tout lui fait peur, tout lui fait ombrage. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Nous aurons tout le temps d'y causer ensemble, et de nous arranger pour nos mariages. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Ça est comme je vous le dis, Monsieur : ce Monsieur le Musicien qui est ici, m'a dit de rassembler toute la jeunesse, pour une petite fête qu'il veut nous donner ; et comme les Demoiselles de chez vous sont les plus aimables du Village, on ne me pardonnerait pas de ne vous pas prier de trouver bon qu'elles en fussent. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
Je ne garderai pas longtemps chez moi Jupiter et Momus ; on vient de les avertir que l'Amour est caché quelque part ici dans le Village, ils ne tarderont pas à le retrouver. (Acte 3, scène 16, LE DOCTEUR)
Il était bien nécessaire de loger des Dieux dans votre maison ? (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Oh, allez, allez, votre maison va devenir une aubarge de conséquence. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Doucement, doucement, petit garçon, soyez sage. (Acte 3, scène 18, MOMUS)
Vous verrez que nous aurons oublié ce personnage-là. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
Pour des mariages de comédie, il ne faut point tant de façon, il n'y a qu'à signer un papier, le premier venu ; n'en avez-vous point sur vous, Monsieur le Docteur ? (Acte 3, scène 18, LUCILE)
Voilà toute la jeunesse du Village que vous m'avez dit de rassembler, Monsieur le Musicien. (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
Oui, mais le Divertissement ne l'est pas, et la jeunesse du Village vient à propos. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
À ton âge, v.150 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Deviens sage ; v.152 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Fille ou femme qui s'engage v.154 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Dans le ménage, v.155 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Ou le veuvage, v.157 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
À ton âge, v.159 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Deviens sage ; v.161 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Tant mieux. Quel usage en fait-on ? v.170 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Il est un âge où l'on le donne, v.178 (Acte 4, scène 1, MERCURE)
Il est un âge où l'on le vend. v.179 (Acte 4, scène 1, MERCURE)
Toutes les Filles du Village v.180 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
Et nous vous promettons d'en faire un bon usage. v.183 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
Et songez bien sur toutes choses, v.198 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Pour peu qu'il en soulage, on n'en veut point guérir. v.211 (Acte 4, scène 2, MAROTTE)
Non, rian ne me peut changer. v.238 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
Je n'aime point Lubin : mais je veux me venger. v.240 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
Afin de te faire enrager. v.242 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Voilà deux naturels aisés à corriger. v.243 (Acte 4, scène ", MERCURE)
T'es lasse du ménage, et je sis tout de même. v.246 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Que faites-vous dans un Village ? v.296 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Tu vois, d'un galant badinage v.297 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Joli minois, gentil corsage. v.300 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Messieurs, dans ce village-ci v.302 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous venez marquer un fourrage. v.303 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que vous êtes de fines gens ! v.316 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Je parais tel : mais je me trouve sage, v.338 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Qui ne goûteront pas un pareil badinage. v.341 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Et le soulage pourtant. v.354 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
L'usage en est excellent v.364 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

M'est avis que son père, notre Bailli, se porte un tantinet mieux que de coutume ; et si vous l'y marmuriez queuque chose de ce mariage, je crois, Dieu me pardonne, que ce serait une affaire bientôt bâtie. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Louison est une fille sage, neveu : et si je précipite de la marier, ce n'est pas que j'aie appréhension. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Tenez, mon oncle, je me donne au diable, il ne faut point s'affier à ces gens-là. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Au lieu d'aller où ils ont affaire, ils demeuront dans notre Village à manger bian de l'argent au cabaret. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Morgué, je ne l'y baise rien, moi, mon oncle ; son menton pointu et sa face ambicoin m'affligent ; serviteur. (Acte 1, scène 2, COLIN)
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Morgué, je n'en sais rian ; car quoique je soyons tous gens d'esprit, c'est pourtant un jeune gars de Paris qui a manigancé la chose. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Voilà un visage qui ne m'est pas inconnu. (Acte 1, scène 3, GALOCHE)
J'attends l'équipage de mon maître. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Il a pris les devants, le bagage vient derrière, et je suis par conséquent dans le milieu. (Acte 1, scène 4, LA FL?CHE)
Avouez-moi de bonne foi la chose, la petite fille de Monsieur Thibaut a bonne part au séjour que vous faites dans ce Village ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Bon, parce qu'il vous fait souper avec lui quelquefois, vous croyez qu'il est de vos amis ; cous connaissez bien peu les gens de qualité, vous les réjouissez, ils vous souffrent dans leurs débauches ; ils vous noieraient le lendemain, pour satisfaire leur moindre caprice. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
On a beau dire, il y a toujours morgué du vrai dans les songes. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
La langue me démange. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Oh, pour cela, je vous en réponds : songez seulement à la répétition que vous devez faire. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Je n'ai pas voulu qu'il parût dans le Village. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Oh dame, il y a de méchantes langues dans notre Village, voyez-vous. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
C'est un garçon qui n'a ni père ni mère, et qui est en âge d'épouser vingt femmes. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Assurément, il y a de quoi se réjouir : que peut-on souhaiter de mieux à notre âge ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Qui logeait chez nous quand tu y vins. (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Et dont le valet de chambre est encore chez nous à attendre son équipage ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Ce sont de terribles gens que ces jeunes Officiers, il ne faut s'y fier que de la bonne sorte. (Acte 1, scène 10, MARTINE)
Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
Ces filles avont toujours queuque chose à se dire ; c'est une sotte engeance, on est bienheureux d'en être défait. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Et je vais cependant changer d'habit, moi, pour notre entrée. (Acte 1, scène 14, LA FLÈCHE)
Faisait argent de tout ce que j'ons de plus biau, v.3 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
Il fera de biaux jardinages v.6 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
De tous nos meilleurs pâturages v.7 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
Palsangoi je fons danser tous les États du Village. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Notte Carilloneux danse pour la Justice, notte Ménestrier pour les Dîmes, Monsieur de la Flèche pour la Noblesse, le neveu Colin pour les Bourgeois, ly ; stanpandant ils sont quatre, ça ne fait-il pas le compte, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Tout le Village, tout le Village v.14 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Venons vous rendre leur hommage ; v.15 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Oh palsanguenne ; allez, si cela ne vous accommode pas, on s'en gobarge. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Oh palsanguenne, allez, alles sont cause d'un biau grabuge. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
C'est moi qui sis le dépité du Village, ç'ai-je fait ; je sommes les dépitées des filles, m'ont-elles fait. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Allons Claudine, courage, et trémoussons-nous bien tretous d'importance. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
L'y aura de la vandange et des biberons. v.42 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Sage druide, apprenez-nous v.14 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Reçoit ici l'encens et l'hommage des hommes. v.17 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Mais ce n'est point cette Vertu sauvage v.23 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Qui fuit l'innocent badinage v.24 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
C'est la Vertu dans son bel âge, v.26 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Des doux plaisirs permet l'usage, v.28 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Et prêt à m'engager à de nouveaux efforts, v.7 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Certes, vous me contez une étrange aventure. v.21 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Il faut des Enchanteurs que la rage finisse ; v.29 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Mais pour les assurer par un heureux présage, v.33 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
J'ai cru vous en devoir faire un premier hommage. v.34 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Recevez à genoux cette faveur insigne. v.53 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Qu'on me donne avec moi des gens qui le seront, v.67 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Moi-même j'aurai soin de tous vos équipages, v.77 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je choisirai vos gens, vos Officiers, vos Pages, v.78 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Linge, parure, habits, les choses nécessaires, v.81 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Songez que c'est pour moi que vous figurerez. v.91 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
On croit pouvoir juger du valet par le maître. v.125 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Ne choisissez pour moi, Secrétaire, ni Page, v.149 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
J'en suis content, Seigneur ! Suis-je fou, suis-je sage ? v.150 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
D'esprit droit, de coeur pur, d'excellent jugement. v.152 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Mettons, tant bien que mal, beaucoup d'argent à part : v.192 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
Et qui peut-être au fond sont plus sages que nous. v.208 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
De vous et de vos gens vous faites peu d'estime. v.209 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
Avec de telles gens quel divertissement v.212 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
Combien du sage au fou la distance est petite, v.214 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Et je vous réponds, moi, que tous ceux de vos gens v.227 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
Qui cause en moi toujours quelque dérangement ; v.236 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Enfin, je voudrais fort qu'au fond de leurs villages, v.237 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Le maître et le valet fussent devenus sages ; v.238 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Rangez-vous que je passe, et prenez garde à moi, v.264 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Voyez, pour gouverner que je me diligente : v.265 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Je vous délogerais ? Oh non, sur ma parole. v.273 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Que je vais m'exercer à bien manger et boire ! v.289 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Il fait bon d'être grand, et manger à loisir, v.307 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Bois et mange, glouton, c'est ton sort ; et le mien v.311 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
D'une façon étrange et difficile à croire ? v.394 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Et se considérant avec sagesse extrême, v.397 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Est-ce à des gens communs que l'on donne des Îles ? v.409 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
N'importe, avant que d'y songer v.427 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
D'un soin indispensable il faut vous dégager. v.428 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
Que je jugerai mal si l'audience dure. v.434 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Vous m'obligez beaucoup. v.449 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Ainsi dans ta grandeur songe à t'humilier : v.452 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Garde-toi d'oublier qu'autrefois au village v.469 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Tu gardais les pourceaux de tout le voisinage. v.470 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Oui, si les nerfs de boeuf n'étaient pas en usage. v.485 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Si tu veux m'obliger ne tiens point ce langage, v.486 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Jamais les gens d'honneur ne prennent ce parti. v.487 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Plein de civilité, de sagesse et d'honneur? v.492 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Protège la Justice, v.501 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Donne tout au mérite, aime les gens de coeur : v.503 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et ce sont des Agents entre nous et les Dieux. v.508 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ta charge et tes emplois te feront tout entendre. v.550 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Sois sobre en ton manger, aussi bien qu'en ton boire ; v.554 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Quoi qu'on en puisse dire, et quoi qu'on en enrage, v.561 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Que pour dîner beaucoup et souper davantage. v.562 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Les Proverbes, Seigneur, sont mon seul héritage, v.569 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Je n'eus de mes aïeux d'autres biens en partage ; v.570 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
J'en regorge, j'en crève ; et quand je veux parler, v.571 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Sans la peur on verrait de courageux soldats ; v.580 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Dans la suite des temps toutes choses se changent, v.593 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Les fous font les festins, et les sages les mangent. v.594 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Courage. v.597 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
La loi n'oblige point au-delà du pouvoir ; v.599 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Il n'est point toujours fête. Au port on fait naufrage : v.601 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, v.602 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Natif de Miguel-Turre, et dès mon jeune âge v.641 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
J'étais, sauf votre honneur, le coq de mon village. v.642 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
On voulut la purger pendant qu'elle était grosse ; v.646 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
De ces tueurs de gens. v.649 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Et vous m'en dites cent, c'est se moquer des gens ; v.655 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Et l'on n'y reconnaît aucun trait du visage. v.677 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Mais pour sa taille et son gentil corsage, v.678 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Du faîte d'une grange, elle est toute courbée, v.686 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Que ses genoux toujours touchent au menton : v.688 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Consente au mariage, et signe le traité. v.692 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Pour aider à mon fils dans son nouveau ménage. v.701 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Croyez-vous n'avoir pas besoin de davantage ? v.702 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Qui regorgent de biens beaucoup plus que d'honneurs : v.736 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Ces courriers d'enchanteurs sont de vilaines gens. v.764 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Est de tous les pays ainsi que la sagesse, v.766 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Verra changer sa destinée : v.813 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Qu'on doit juger à jeun. v.855 (Acte 2, scène 9, LE DUC)
Comme en jugeant je sais tout ce que je hasarde, v.870 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
J'ai peur de mal juger si quelqu'un me regarde. v.871 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
On m'a pris mon argent. v.900 (Acte 3, scène 2, LEONOR)
Que de perdre à la fois et l'honneur et l'argent ? v.905 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
À gens de mon métier quel indigne reproche ? v.906 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
À moins qu'être Greffier, Sergent ou Procureur? v.915 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Avez-vous cet argent ? Hâtez-vous de le rendre. v.916 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Oui, j'ai pris l'argent dont vous parlez : v.918 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
J'ai repris mon argent. v.920 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Qu'on me rende l'argent, et qu'on en parle plus. v.935 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
L'homme a repris l'argent à cette larronnesse ; v.945 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
La femme sur l'argent que cet homme a repris, v.946 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Jugez donc, Monseigneur. v.964 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Comment ! Pendre les gens, Seigneur, pour six ducats ? v.970 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Et pour des tours d'adresse on ne pend point les gens v.979 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Hâtez-vous de juger. v.986 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
Jugeons, puisqu'il le faut, v.986 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Sancho n'était qu'un rustre étant dans l'indigence, v.996 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Et Sancho Gouverneur est plein d'intelligence. v.997 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Et l'argent, Monseigneur ? v.1000 (Acte 3, scène 3, LA BOHEMIENNE)
Demander de l'argent lorsque l'on vous pardonne ; v.1001 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Vous venez de juger comme eût fait la Justice. v.1005 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Il faut juger la chose avec grande équité. v.1022 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Vous êtes mon espoir, mon appui, mon refuge. v.1052 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Femme ou démon, tais-toi, si tu veux qu'on te juge, v.1053 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Mon fils donc, en dût-il enrager, v.1058 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Par son choix à l'hymen ne pourra s'engager, v.1059 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
À ne te point lier des noeuds du mariage, v.1080 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Sans prendre mon aveu le testament t'engage : v.1081 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Mon coeur, mes serments, tout m'engage avec une autre : v.1096 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Pour me venger, ingrat, des maux où tu me livres, v.1101 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Je le juge, et le prends dessus ma conscience. v.1137 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Qui paraît étranger, souhaite avoir l'honneur v.1146 (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Aux étrangers, surtout, on doit certains égards. v.1150 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
Soit. Mais, que désormais, à l'heure de manger, v.1154 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
On ne laisse dans l'Île entrer nul étranger. v.1155 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
Un Tribunal fameux, un autre Aréopage, v.1156 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Près de votre Grandeur me fait faire un voyage, v.1157 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
De pénétration, d'esprit et de sagesse. v.1161 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
C'est pourquoi dites-moi le sujet du message v.1164 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
En très peu de discours, et puis troussez bagage. v.1165 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
A pris pour le mensonge une si grande horreur, v.1167 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Que pour en corriger les grands et le vulgaire, v.1168 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
En tel cas, Monseigneur, prendrait votre sagesse ? v.1196 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
J'en ai fait davantage : v.1200 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Mais avec grand plaisir, sûr d'avoir l'avantage v.1201 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
C'est rendre un jugement injuste contre lui. v.1206 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Ce n'est pas là juger. v.1227 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Docteur, de bien juger quand la loi ne vaut rien ? v.1231 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Que les Juges du Pont apprennent que j'absous. v.1238 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Quand le crime est léger et la peine douteuse, v.1240 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
C'est juger, que cela. v.1242 (Acte 3, scène 6, LA DUCHESSE)
Que dans tes jugements je te trouve admirable ! v.1244 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
Quelque Enchanteur maudit en ce Palais dérange v.1254 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
La salle du festin où le Gouverneur mange. v.1255 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
Point de cérémonie, et que je mange enfin, v.1257 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
De bon gros pain, du vin, de l'ail et du fromage, v.1270 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Je suis sobre, et n'en veux pour moi pas davantage. v.1271 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Mais, Docteur, le mérite est dans la diligence ; v.1278 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Hé, qu'en a-t-on besoin pour manger et pour boire. v.1302 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Nul, s'il n'est Chevalier, ne mange là-dedans. v.1304 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Vous, manger à la porte ! Il nous serait honteux v.1307 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Un Gouverneur ne peut déranger certain ordre. v.1313 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Du pain? à boire? non, mangeons d'abord?de grâce v.1333 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Hé bien, j'y consens : mais mangeons de celui-ci. v.1343 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Pour vous laisser jamais rien manger qui l'altère. v.1350 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Pourquoi donc les servir, si on n'en mange pas ? v.1356 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Ce raisonnement-là me ferait enrager ; v.1359 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Que sert de la garnir, si ce n'est pour manger ? v.1360 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Mange de ces ragoûts contre mon ordonnance ? v.1378 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Oui, j'en mange, Docteur, et je m'en crèverai. v.1379 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Que mangerai-je donc ? v.1384 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
De n'en point manger. v.1387 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Je le tiens dangereux. v.1396 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Une perdrix, Seigneur ? Ah ! N'en mangez jamais. v.1399 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Mais celle des perdrix est la plus dommageable : v.1406 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Le savant Galien défend dans ses ouvrages v.1409 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
En termes très exprès d'en donner même aux Pages ; v.1410 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Qu'on mette des perdrix pour des gens de livrée. v.1414 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous n'en mangerez point, Monseigneur, je vous jure. v.1417 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Je n'en mangerai pas ? v.1418 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Un accident étrange et difficile à croire, v.1422 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
J'en mangerai, Docteur, encore tout à mon aise. v.1426 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Et je l'ai bien juré, vous n'en mangerez point. v.1428 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Qu'on en donne à des chiens, ils n'en mangent jamais. v.1440 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Si faut-il pourtant bien manger de quelque chose. v.1442 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Il sera léger, mais salutaire. v.1446 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous mangerez, Seigneur, ce que je vous ai dit. v.1448 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
De Tirtea Fuera, château, village, ou terre v.1454 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
De Tirtea Fuera, château, village, ou terre v.1458 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Que s'il faut qu'à la fin la rage me surmonte, v.1462 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Desquels vous prétendez que je ne mange pas. v.1464 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Et ne m'échauffez pas davantage la bile. v.1466 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Tu fais bien. Ah ! Mangeons à notre aise v.1470 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Il a fallu qu'en diligence, v.1493 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Gardez-vous de manger, et soyez averti v.1496 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
Les maudits enchanteurs ! La détestable engeance ! v.1510 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Faites tête à l'orage, v.1514 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Non. Je meurs de faim, j'enrage. v.1515 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Gardez-vous du poison, songez-y, Monseigneur. v.1516 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Que vous puissiez manger de tout en sûreté. v.1520 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Et que j'en puisse aussi manger en quantité. v.1521 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Que de voir sans manger, lapins, ragoûts, perdrix, v.1525 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Vos gens sont avertis de ce qu'ils ont à faire, v.1546 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Et je ne puis la soulager ; v.1583 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Lorsque l'on n'a rien à manger ! v.1585 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Comment diable marcher avec cet équipage ? v.1624 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
Venez de vos soldats animer le courage. v.1625 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
Pour moi, je sois pendu si je bouge de là : v.1639 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
Pleines de feu grégeois, pour nous brûler tout vifs ? v.1642 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
Pourquoi m'aller frotter aux charges d'importance ? v.1656 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Dont pourtant l'exercice est beau, mais dangereux. v.1714 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Sancho, de refuser la gloire et la louange. v.1716 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Par ma foi, là-dessus je ne prends point le change, v.1717 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Seigneur, j'apprêterais à rire à bien des gens : v.1719 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Vous mangerez, Seigneur, autant qu'il vous plaira. v.1738 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
Je m'en décharge, au moins. v.1761 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Ce sera son dîner léger, mais salutaire. v.1769 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
De boire et de manger pour toute fonction, v.1783 (Acte 5, scène 13, SANCHO)
Pour rendre témoignage, v.1808 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Qu'attendons-nous ? Allons, sans tarder davantage. v.1810 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Si le charme est fini, sans risquer le voyage v.1812 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Ce que nous avons fait est un heureux présage, v.1814 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Sancho raisonne en homme sage. v.1816 (Acte 5, scène 14, LA DUCHESSE)
Sage et discret dispensateur v.1825 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
De mon Palais en diligence v.1827 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
Ou, si pour me faire enrager v.1856 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Dans le boire ou dans le manger, v.1857 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
À bons coups de bâtons je saurais les ranger. v.1859 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
De sa force et de son courage v.1868 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
Vous en avez tout l'avantage, v.1870 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
Que de venir avec moi rendre hommage v.1872 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
Par mes soins tirent d'esclavage. v.1875 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
Un respect amoureux me jette à ses genoux. v.1881 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Oh ! Cette Charge-là vaut mieux que la première ; v.1911 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Que nous fait ce sage Enchanteur. v.1933 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
De ce soudain changement, v.1951 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
Sancho partage la gloire v.1954 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
La sagesse la plus fine v.1958 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Et je gagne au changement. v.1961 (Acte 5, scène 17, SANCHO)

LE CHARIVARI (1697)

Ce Village n'est pas bien fréquenté aujourd'hui, et je n'y vois aucune apparence de noce. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Est-ce un songe, ou une vérité ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Que diantre fais-tu ici dans cet équipage ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Angélique est fille d'une vieille Madame Loricart, qui a une maison dans le Village. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Il y a une noce dans le village, nos Dames en seront apparemment : ces noces de village sont tumultueuses, on ne nous connaîtra point. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
J'augure bien de notre voyage. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
J'ai dit à mes gens de m'attendre au Dauphin. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Vous voulez bien qu'on ait l'honneur de vous faire la révérence, et que l'on vous témoigne la joie que l'on a de votre heureux mariage. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Mon mariage, à moi ! (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
C'est pourtant une chose publique dans le village, et tout le monde se prépare pour danser à la noce... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
J'ai opignion que ce qu'alle en fait, c'est pour faire enrager sa fille et sa nièce, qu'alle n'aime point. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Quand ça sera fait une fois, ça sera fait ; je nous déclarerons, et j'apprendrai à lire et à écrire pour exercer queuque bonne charge de robe. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je ne veux point d'un mari voyageur. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
C'était un vieux goûteux qui trépassit, il y a quinze jours : il y a deux mois que nan voulait faire le mariage ; si on l'avait fait, il y a plus de sept semaines qu'il serait entarré. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Tenez, Monsieur, il y a une noce dans le Village, dont alles avont prié qu'on les priit ; et par esprit de contradiction alles n'en voulont pas être, afin que Madame veuille qu'alles en soyont. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Et pour les mortifier davantage, là, pour abaisser leur petit orgueil, je les fais habiller en paysannes. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Il y a de maleignes gens dans le Village. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Qu'alles avont chacune un amoureux dans le Village. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Je t'aime, tu m'aimes aussi, tu as six cent francs, tu me demandes en mariage à moi-même, parce que je suis seul de ma famille : je ne suis pas cruel, je m'accorde à tes désirs ; voilà qui est fini, j'aurai la complaisance de t'épouser. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
N'an se gobarge de moi dans tout le Village, et les petits enfants couront après moi : oh dame. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Avec son mariage qu'alle dit qui sera secret, et tout le monde en va à la moutarde. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Mais acoutez donc, Monsieu Thibaut, songez bian que Madame est amoureuse de vous, au moins, et que... (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
Tu n'y songes pas, et ma tante... (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Ma tante amoureuse à son âge ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Vous n'y songez pas, ma nièce, de quelle utilité pourrait vous être ce que vous dites, supposé même qu'il fût vrai ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Oh pour stilà, c'est moi qui en réponds, elle sera assez sage pour agrier tous vos mariages, pourvu que vous soyais assez fous pour agrier le sien. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
Je m'y perds : quel galimatias nous fait-on de folie, de mariage de ma mère ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Mais Éraste et Clitandre s'accommoderont-ils, l'un de devenir le gendre, et l'autre le neveu d'un paysan ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Vous êtes venu le dernier, je gage ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Il ne nous en faut pas davantage. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
C'est un de mes anciens amis, un bon vivant, nous avons été ensemble au Collège. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Après les engagements que nous avons ensemble... (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Les engagements, Madame ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
N'avons-nous pas un Contrat de mariage ? (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Mais savez-vous bian que vous pardez l'esprit ; vous croyez qu'on se gausse de vous, parce que vous épousez Madame ; on se gaussera bian davantage, si vous ne l'épousez pas. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Votre biau-frère sera fâché, votre fille enragera, votre nièce fera la meine. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Courons faire honneur au mariage v.1 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
Voici tout le Village que nous vous amenons, ma soeur, avec les violons de la noce d'Ambroise, pour servir de prélude à la vôtre ; et pour nous réjouir avec vous du bon choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Voici votre gendre aussi, Monsieur Thibaut, qui vous vient faire la révérence. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Comment, un gendre ? (Acte 1, scène 21, MADAME LORICART)
Alles avont itou chacune un Paysan : on a bon esprit dans cette famille-là, je les en aime davantage. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Oh le joyeux assemblage, v.3 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Habitants de ce village, v.5 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Il faut faire honneur au mariage v.7 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Il faut faire honneur au mariage v.9 (Acte 1, scène 22, LE CHOEUR)
Qu'un jeune garçon de village, v.16 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
En ménage, v.17 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Vaut toujours mieux qu'un vieux bourgeois. v.18 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Que le joug du mariage, v.48 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Est un joug doux et léger ; v.49 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Telle en a fait un long usage, v.50 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Qui s'y laisse encore engager. v.51 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Contre le poids du ménage, v.52 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Le veuvage v.54 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
À tout âge v.55 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

Il ne fait point chercher d'auberges : voilà deux quartiers d'Hiver que nous avons passés à crédit dans cinq ou six hôtels garnis différents. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Moi, Officier de Dragons, aller loger chez un teinturier, que l'on sait qui est mon oncle ! (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais nous arrivons sans argent, et presque sans ressource : que devenir ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Quoi, votre mariage avec cette jeune personne qui est la nièce de Monsieur Tarif l'usurier ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
L'affaire est plus avancée que tu ne penses ; nous nous sommes envoyé mutuellement une promesse de mariage. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Monsieur, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Le bonhomme se serait-il ennuyé du veuvage pendant notre absence ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Oui, Monsieur, vous revoyez deux favoris de Mars de votre connaissance, échappés des dangers de la campagne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Vous ne me paraissez pas être ceux de la fortune, et vous ne revenez pas de la guerre en bon équipage. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
La succession est en danger. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je suis riche, j'ai plus de deux cent mille francs de bien, j'achèterai quelque Charge qui m'ennoblira ; et comme te voilà de retour, mon dessein est de te donner ma place et mes pratiques, et de te faire au plutôt passer Maître. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Fort bien, l'Officier de Dragons deviendra Teinturier, et le Teinturier, Gentilhomme ; ce sera là une jolie métamorphose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je sais que ta destination n'a jamais été bonne, il faut changer d'objet ; je te donnerai mon fonds, te dis-je. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Quand cela sera fait, nous songerons à te marier, j'ai en main une fort jolie fille (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
C'est celle à qui je songeais pour toi. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Tu me feras plaisir de t'en charger, aussi bien vois-je venir Monsieur Tarif, que je veux débaucher pour le mener avec moi. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
J'ai pris des mesures, que je serais fâché qu'on dérangeât. (Acte 1, scène 5, TARIF)
C'est fort bien imaginé : mais pour ce soir je ne saurais profiter de l'occasion que vous m'offrez ; j'ai des affaires très importantes pour un mariage, dont je fournis la dot en espèces pour du papier, sur lequel il y a moitié à gagner. (Acte 1, scène 5, TARIF)
À propos de mariage, que faites-vous de votre nièce ?... (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Il me semble qu'elle est en âge... (Acte 1, scène 5, J?R?ME)
Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Oui, pour un mariage auquel il s'intéresse, je pense. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Il appelle cela un mariage, le bon traître ! (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Il soupe chez vous avec elle, et voilà le mariage pourquoi il a affaire. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Quelle peste de mariage ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Ce n'est pas le premier tour qu'il m'a fait, il en conte à tout le voisinage : mais je veux me venger. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Ne vous mettez pas en peine ; j'ai ici par hasard des gens qui ne seront pas inutiles pour cela. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Je n'ai pour objet que de le corriger de ces libertinages ; je voudrais si bien qu'il fût un peu changé. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Il changera, je vous en réponds. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Il va se jouer une scène où je veux que tu fasses ton personnage, aussi bien que Lépine, et tu auras bonne part au dénouement. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Vous nous dérangerez. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Parbleu, je me moque de votre arrangement, j'ai pris le mien. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Pour négocier avec l'Amour on se met autrement que quand on n'a que son argent à faire travailler. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Qu'on apporte le souper ici, c'est l'endroit le plus éloigné de la rue, et où nous serons le mieux à couvert des regards curieux du voisinage. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Ce serait dommage. (Acte 1, scène 13, TARIF)
Mon oncle, qui me force à venir loger chez lui presque malgré moi... (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Ici comme ailleurs, nous mangerons à table d'hôte, mais la chère est meilleure qu'à l'auberge de la garnison, comme tu vois. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Voilà un bon ordinaire bourgeois. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
Il nous a dit qu'il allait en bonne fortune ; qu'il craignait de déranger l'économie de sa perruque ; on s'est prêté à cela : le grand malheur ! (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
Allons, du linge, des mules, et une robe de chambre. (Acte 1, scène 17, JÉRÔME)
Voilà comme font tous ces vilains maris, ils dérangent tout autant qu'ils peuvent toutes les parties de plaisir que font leurs femmes. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Vous me paraissez de bonne intelligence avec ce Monsieur-là ? (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
Tout ceci finira par un bon mariage. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
Ce qui s'y passe les surprendra, et je suis surpris moi-même que mon oncle qui veut faire consentir Monsieur Tarif à mon mariage, pousse si loin la vengeance qu'il en prend lui-même. (Acte 1, scène 21, ÉRASTE)
Hom : c'est que je la trouve un peu forte quand j'y songe. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Il n'est pas question de latin, je ne l'entends point. Mais je les ai trouvés ensemble, vous dis-je, en présence d'un de mes neveux, Officier d'armée, qui en peut rendre témoignage. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Vous avez pris cela pour argent comptant ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Sa femme, qui, de concert avec la mienne, m'avait averti de la manoeuvre du maroufle, m'avait aussi prié de tâcher de changer un peu son mari, je lui ai promis, je m'en suis acquitté, je l'ai fait teindre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Tenez, le voilà, Monsieur Gaspard, jugez par vous-même s'il est en état d'y paraître. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
Votre femme m'en a prié, Monsieur, je n'ai pu changer que la couleur, c'est à vous de changer vos moeurs, s'il est possible. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
Il faudra bien qu'il en change malgré lui, et dans l'état où vous l'avez mis, je le défierais bien de se produire en bonne fortune. (Acte 1, scène 24, GASPARD)
Allez planter des choux et des poireaux, vous êtes déjà de la couleur d'un potager. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Il est bon que notre voisinage et nos familles se rassemblent. (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
L'affaire est faite ; connaissez-vous ce Gentilhomme-là ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
Ils sont amoureux l'un de l'autre, consentez au mariage. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Oui : mais vert brun ou céladon, céladon ou vert brun, c'est à peu près la même chose ; ce changement de couleur ne changera rien au ridicule. (Acte 1, scène 26, TARIF)
Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Apprendre ici comment se venge v.2 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Un mari sagement jaloux. v.3 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Si ceux qu'un fol amour dérange, v.4 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Ne se corrigent pas chez nous, v.5 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Voyez du moins comme on les change. v.6 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Si l'art corrigeait la nature ; v.26 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Hé bien, Monsieur Simon, comment vous trouvez-vous du voyage et de ma compagnie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je vous suis bien obligé de penser si avantageusement de moi, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je suis un Diable de prévoyance, et je sais prendre mes avantages ; mais baste, cela s'est bien passé. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oui, mais contez-moi un peu les suites de votre voyage. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il me mit page chez un homme d'affaires. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Page chez un homme d'affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oui, oui, Page : je portais la queue de Madame, qui était bien jolie, et qui avait bien des amants. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Portier, en sortant de Page ! (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Cela me valut de l'argent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
La fortune se sert de toutes sortes de moyens pour favoriser les gens qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Il en enrageait, et moi je le morguais, je faisais le gros dos pour le braver, mais il n'osait plus frapper dessus. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je suis devenu bien pis, je suis devenu son gendre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Cette jeune coquette que vous m'avez dit qui vous fait tant enrager, c'est sa fille ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Hé, dites-moi un peu, Monsieur Simon, quel usage faites-vous de tout ce bien que vous avez gagné dans les affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quel usage ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
N'avez-vous point de honte à votre âge ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je n'ai que soixante quatre ans, Monsieur le Diable : quand j'aurai amassé encore quelque chose de plus, je songerai à me retirer, je me divertirai, je jouirai de la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Quels équipages pour lui, pour Madame ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il a acheté la maison d'un Seigneur, et elle est trop petite pour le contenir : il y faut ajouter deux ailes, et abattre aux environs vingt maisons bourgeoises qu'il a achetées pour faire un jardin. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce sont des hommes, que cela : voilà des gens qui savent vivre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je vous rendrai témoin de sa douleur et de son affliction, et j'espère que cela n'aidera pas peu à vous corriger. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Si quelque chose vous fâche, on vous consolera ; et afin de vous donner quelque idée gracieuse de la manière de vivre que je veux vous faire prendre, il faut que vous fassiez connaissance avec une Dama que je protège. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est ici qu'elles logent, sachons ce qu'elles ont fait pendant mon absence, voyons si vous pourrez prendre quelque goût pour l'une ou pour l'autre : elles ont besoin d'un bon protecteur, et j'ai jeté les yeux sur vous pour cela, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Et depuis la chute des feuilles jusqu'au Printemps, ce logis est une espèce de Temple, où l'on ne reçoit que les gens de guerre, et où tout Amant de Ville est proscrit et regardé comme un profane. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
La veuve d'un Sous-traitant des Aydes de Tours, faire de sa maison une Auberge d'Officiers ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Oh, doucement, Monsieur, s'il vous plaît, ma maîtresse peut loger celui-ci en tout bien et en tout honneur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il n'y a point de dérèglement, c'est usage établi. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Du temps de Monsieur Simon, pour se conformer à ses manières bourgeoises, on se couchait le soir, et on se levait le matin, à présent nous avons réformé tout cela : on se couche le matin, et on se lève le soir, c'est la règle. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Nous ne méprisons rien tant que les choses communes, le Soleil n'a plus pour nous qu'une clarté roturière, dont nous laissons l'usage au peuple. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Va voir si le Chevalier est éveillé ; mais non, ne bouge, voici son valet de chambre. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Et moi je ne suis pas libéral ; mais j'aime les gens qui le sont, à la fureur. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
L'argent te rend tendre, à ce que je vois ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je vous croyais encore au lit : vous êtes aujourd'hui bien diligentes, pour vous être couchées si peu matin. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous ne faisons tous les jours autre chose, que de songer à nous divertir, toujours des fêtes, de grands repas? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Mais à propos de gens ennuyeux ; devineriez-vous bien une idée qui me passe par la tête ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Mais cela est étrange, je ne serai pas la maîtresse chez moi ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
Rien, Madame, je songe à un déguisement pour moi. (Acte 2, scène 4, VIVAREZ)
Vous m'embarrassez fort, Madame, je suis un mauvais Musicien, et vous entendrez une étrange musique. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Pour s'assurer un héritage, v.29 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Quand il s'agit du mariage, v.32 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Ce Diable-là n'est pas comme vous croyez, c'est le plus agréable génie de tout l'enfer, le plus poli, le plus obligeant, le plus honnête : il faut que je vous en donne la connaissance. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Allez, allez, quand vous l'aurez connu, et qu'il sera de vos amis, vous me remercierez bien davantage. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Madame l'avait déjà retenu quelque temps avant votre voyage, pour devenir son mari, s'il venait faute de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
C'est une étrange caution que la vôtre, Monsieur le Diable. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Je sais le sort de bien des gens, v.34 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Je ne sais pas si peu pénétrante que je le parais, et vous en jugerez par les événements. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
Que de signes de veuvage ! (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
De veuvage, Chevalier ! (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Il ne sera pas long, ce veuvage-là. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
La coupure marque le veuvage, et le rameau le second mari. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Je sais lire partout, je lis dans vos yeux, sur votre visage ; dans votre déguisement même. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Comment, Madame, partager mon lit avec vos galants ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Il ne dérangera point vos plaisirs, et vous serez contente. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Pendant le cours du bel âge, v.79 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
On trouve assez les moments d'être sage : v.81 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Pendant le cours du bel âge, v.83 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Que mènent d'honnêtes gens, v.98 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Que mènent d'honnêtes gens. v.102 (Acte 2, scène 5, LE PR?SIDENT)

LE BON SOLDAT (1718)

Il vous y fait loger et veut dès aujourd'hui, v.11 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Il enrage, v.37 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
Votre papier, je pense, était un sorcelage, v.38 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
Mais avant que de partir, mangeons dans la cuisine, v.73 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Mais je me charge ici... v.75 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Vous m'obligez, Monsieur, v.79 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Mon homme a votre argent, si vous vouliez l'attendre. v.81 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Qu'elle ronge à présent. v.92 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
Une Souris qui rongeait vos papiers. v.96 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Je suis pour la brider, monté dans la mangeoire, v.141 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Hors que le fer était sous la gorge. v.144 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Car je n'ai rien en moi qui l'oblige à cela. v.156 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Votre ménage ira tout sens dessus dessous, v.180 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Un mari ne pourra jamais faire un voyage, v.181 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Sans qu'une femme soit à ses trousses, j'enrage, v.182 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Loin de vous supplier à faire diligence, v.186 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Partez, s'il fallait donc qu'il fit un grand voyage ! v.201 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Que nous allons faire un heureux ménage. v.202 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Pour l'obliger d'agir selon notre pensée. v.210 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
L'oblige à me loger cette nuit par étape. v.217 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
On ne vous peut loger. v.219 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Ce billet à la main, prendre son logement, v.232 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Si longtemps sans manger, est-ce être raisonnable, v.293 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Quand ces gens soupent bien, ils dorment à merveille, v.301 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
On ne peut pas, je crois, voir dans aucun ménage, v.329 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
La femme et le mari s'entraimer davantage. v.330 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Oui, Madame est fort sage, v.349 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Le seul nom de soldat, mon habit, mon visage. v.350 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Rien du tout, dont j'enrage. v.356 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Et de tout ce rôt-là vous ne mangerez rien. v.375 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Pourquoi, s'il était bon, j'en mangerais fort bien. v.376 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Qui n'en mangera pas s'en trouvera fort mal. v.392 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
J'en vais manger. v.393 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
J'en mangerai de même. v.393 (Acte 1, scène 17, JACINTE)
Trompez tous deux d'intelligence, v.430 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Preniez-vous tout cela pour de l'argent comptant. v.484 (Acte 1, scène 18, JACINTE)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Et depuis que ton père est devenu riche, et qu'il s'est fait Prévôt de la Ville, de simple Sergent qu'il était, depuis qu'il regorge de richesses, et que l'on dit qu'il a trouvé un trésor, il semble que cela te chagrine, et ta chance ne te tourne point à profit. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Ne serait-ce point que tu aurais quelque amoureux, mais bien amoureux, dont tu n'aurais été d'abord guères amoureuse, et puis après un peu davantage, et puis ensuite autant qu'il fallait, et puis un peu trop sur la fin ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Je te fais un conte qui se trouve quelquefois une vérité : ces amours-là, vois-tu, sont dangereux quand ils augmentent. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Mets-moi à l'épreuve, parle, apprends-moi le sujet de tes peines ; c'est un amant sans doute ; et je sais par expérience que la plupart des filles de notre âge n'ont guère d'autres inquiétudes. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Il y mangeait des oeufs frais en passant en poste ; il avait des affaires, et il y demeura jusqu'à la nuit, exprès pour causer avec moi. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Voilà un heureux voyageur ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Les vilaines gens qu'il a avec lui. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et moi, Sergent dans celle de la Ferté-sous-Jouarre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
le Prévôt da, qui a acheté sa Charge, et qui est bian riche. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Tatigué la bonne boutique, je ne m'ébahis pas qu'an si anrichisse, ce sont d'habiles gens que ces Messieurs-là, ils gouvernont tout. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Les petites gens, la Robe, la Finance ; et quand ils avont bon esprit, ils sont morgué, queuquefois les gouvarneurs des gouverneurs même. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Voilà pourquoi je vous ai choisis pour mes amis, j'aime les honnêtes gens, moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Oui, la gloire me flatte, je vous l'avoue, mais songeons à l'utile. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Hé oui, mais je sommes les Juges pour juger de tout ça, nous autres ; bon droit comme vous savez, a besoin d'aide. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
C'est le droit des Juges, sti-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Pour moi dix mille francs de plus ou de moins ne sont pas une affaire ; mais ce sont dix mille francs d'argent comptant, et dix mille francs d'argent comptant au temps qui court, ne dérangent rien dans un coffre-fort. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MARTIN)
Mon mariage, mon frère. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Votre mariage ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Oui, je serais fort content de cela, je vous l'avoue : mais avec qui faites-vous cette partie de mariage, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
C'est donc jusqu'à présent un mariage clandestin ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Je crois que mes avantages ne vous touchent guères. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je me donne au diable, vous rêvez encore, ma soeur : allez-vous-en achever votre songe, et puis nous en verrons la suite. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Le songe est fini, et la suite est certaine. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il n'y a point là de sottises, mon frère, rien de plus sérieux ; et je veux bien que vous sachiez que je ne fais que des songes fort modestes. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Dites-moi donc ce que c'est que ce songe ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Vous traitez mon songe de songe, v.8 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Songe d'amour n'est point mensonge, v.10 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il n'en sera rien, j'y mettrai bon ordre ; et puisqu'il ne songe point à me marier, je me marierai fort bien toute seule. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous ne me connaissez pas, je gage, car vous ne m'avez jamais vu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Je ne puis pas bien dire qui vous êtes ; mais cependant votre visage ne m'est pas tout-à-fait nouveau. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Mon visage n'est pas nouveau ; il n'y a pourtant pas longtemps qu'il est fait, je suis tout jeune. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous êtes trop obligeant, Monsieur, en vérité. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il y aurait moyen de greffer de beaux fruits sur un sauvageon comme vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Voilà mon songe. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Quel bonheur, quel heureux présage ! (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Pour achever ton mariage ? (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
Un Gentilhomme de Picardie, un Chevalier d'Amiens, ma tante. (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Mais cela est heureux, le choix est bon, nos mariages ne peuvent manquer de réussir. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Vous avez plus d'expérience, vous serez plus sage. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
Voilà trois mariages sur le Bureau, comme vous voyez : si vous y donnez votre aveu, à la bonne heure ; si vous le refusez, on s'en passera, tout coup vaille, et l'on ne laissera pas de passer outre : voilà de quoi il est question. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Des trois mariages qui sont sur le Bureau, aucun n'aura mon aveu : si vous vous en passez, je passerai outre ; voilà ma décision. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Rentrez, vous, et que je ne vous voie pas davantage ensemble, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Ne vous en allez pas, Dorante, nous ferons changer les sentiments de mon père : ce ne sont que les discours de ma tante qui l'ont mis de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Et pourquoi ne pas songer ensemble à prendre des mesures ? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Soyez-moi fidèle, Monsieur Pruneau, nous voyagerons ; je veux aller à Tours. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
On n'est jamais Prophète en son pays, j'irai à Amiens, moi, et je vais retrouver mon Chevalier Picard, afin d'arranger toutes choses pour le voyage. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
Adieu, je vais rejoindre mon père, pour ne pas l'aigrir davantage ; et s'il nous impose des lois trop dures, nous n'en prendrons que de nous-mêmes. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je suis modeste, mais si tu avais voulu m'en croire, j'en aurais profité davantage ; et il t'en aurait moins coûté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
C'est ainsi que tu te corriges ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je t'ai vu si fort ennemi de l'engagement sérieux ; tu perds tes bonnes qualités, je ne puis croire que tu te sois défait des mauvaises. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Établissement qui ruine les pauvres nigauds de Paris, ils naissent tous avec ces principes, aucune vivacité ne les en dégage ; et les préjugés de l'enfance leur font faire autant de sottises à l'âge de raison, que la force du tempérament et de l'air natal leur en inspire en sortant des classes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Encore m'en fait-on mauvais gré, je n'ai jamais vu de nation plus incorrigible ; c'est ce qui fait que je n'y vais plus ; je rode aux environs, et je m'occupe depuis un temps à corriger les gens de Province. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Doucement, bourgeois, doucement, tu n'en dois avoir que de bonnes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Les Bracassaks ne sont point gens à se fourvoyer à un certain point. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Et tu songes à donner ta soeur, une demoiselle de la maison des Bracassaks ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Pour nous autres Parisiens, encore passe, mais un Gentilhomme de la Garonne? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Par le mariage de ma soeur avec le Prévôt, elle va devenir ma nièce, demande-la moi ; je te l'accorde, un mariage de plus ou de moins ne doit pas faire de difficulté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Le Prévôt n'a qu'à choisir, le mariage, ou l'anéantissement de sa personne ; je ne lui ai donné qu'une heure, et je me promène pendant qu'il rêve. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je vous en fais juge vous-même. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Quels droits, petit volage ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Lettres de change à vue, qu'il faut acquitter sans délai. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Ce sont des lettres de change que je ne payerai point. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Quand le devoir et l'humanité ne m'engageraient pas à prendre le parti du plus faible? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
À votre jugement ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Est-ce que vous vous gobargez de nous ? (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Une fonction de ma charge que je ne saurais remettre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
C'est fort bian fait, tirez donc de l'argent, soixante francs. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
À qui faut-il donner de l'argent ? (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Vela un Monsieur qui fait bian les choses ; c'est dommage qu'il ne tire pas, il est bian adroit. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Mets-moi dans celle de Pézenas, mon ami, je ne veux point changer ma patrie. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
En aucune façon, ma belle enfant, et j'ai des secrets à vous dire, dont je me flatte que vous ferez un bon usage. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Mais ce n'est point mon père qui vous a écrit, et qui vous a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Non, j'en conviens, nous le savons ; mais j'ai une donation du défunt, dont je ferai valoir les droits contre lui, s'il refuse de me faire les mêmes avantages. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
On tire le prix sans m'en avertir, j'ai donné mon argent de bonne foi pour être dans la Brigade de notre Province, on est aux mains, et on ne le dit pas ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Que je l'égorge ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Parbleu, c'est un plaisant visage de ne pas rendre ce qu'il doit à de certaine gens, d'une certaine considération, d'un certain pays. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
J'ai du respect pour le sexe, j'aime les filles, mais pour les pères, je m'en goberge, je veux une fois en ma vie apprendre à vivre à un Prévôt. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Ce serait un vilain apprentissage, mais cela n'empêche pas que ce Monsieur le Prévôt-là ne soit un impertinent fort ridicule. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Puisque le respect pour les Dames ne vous retient pas, il est bon de vous dire que je me regarde comme le gendre de Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Comme son gendre ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Voilà un petit Gentilhomme Picard qui a la tête bien chaude. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Ne vous en moquez point, le prix est en fille, et en argent, je m'en suis déjà assuré une bonne moitié. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Je suis son Chevalier, elle est ma Chevalière, que je vise bien ou mal, elle m'est acquise, j'en ai sa parole, et quelques petits gages, les enfants de Picardie sont-ils des dupes ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Tatigué, Mesdames, vla bian du grabuge, le Diable est bian aux vaches. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Il n'est point d'exercice, d'adresse, de valeur et de force, où les Bracassaks n'aient tout l'avantage. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Je fais gloire de vous appartenir, mon frère, et c'est sans doute un avantage où chacun devrait aspirer. (Acte 1, scène 22, MADEMOISELLE BRACASSAK)
À moi, l'argent, à toi la fille, tu n'es pas le plus mal partagé. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Mais à Paris, c'est grand dommage, v.52 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Ils mirent l'argent du voyage v.53 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Vint à Senlis ; mais quel voyage ! v.59 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Il crut y prendre femme sage, v.60 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Que tout Paris à nos Ouvrages v.80 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Ne refuse point ses suffrages, v.81 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Et par sa sagesse profonde v.13 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
Voilà le plus heureux présage du monde, en arrivant on nous promet que l'Amour et les Dieux s'intéressent pour nous : la partie ne saurait manquer d'être heureuse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Hé mort de ma vie, pourquoi tant tarder à conclure votre mariage ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il y a plus d'un mois qu'il n'a plus ni argent, ni crédit, Marton. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Je n'y ai pas songé, mon enfant : l'amour dérange l'esprit quelquefois. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Il en donne à ceux qui n'en ont point, et déconcerte celui des autres ; c'est son plaisir de métamorphoser les caractères ; j'ai toujours eu pour le mariage une antipathie des plus parfaites. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Asmodée se fâcha de la plaisanterie, et notre République m'envoie dans les pays étrangers pour arranger les esprits, les moeurs et la conduite sur le pied de ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Le Génie n'a pas tort, Madame, vous avez envie de vous marier ; vous songez les nuits de mariage : cela vise furieusement à la folie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
C'est une des plus sages : je la connais mieux que vous, et qu'elle-même. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Vous vous mêlez de mariages ? (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Les Diables se mêler de faire des mariages ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Nous les marions à un certain âge, et c'est ce qui achève de les faire donner à tous les Diables. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Mais sur ce pied-là, Marton, me voilà dégoûtée de mes idées de mariage, je n'y songe plus. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Cela ne changera pas beaucoup le tien. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je ne sais pas, Madame, quel gré vous me saurez de la Mascarade ; mis il faut que vous ayez bien du pouvoir sur moi, pour m'engager à venir passer la nuit au Cours dans l'équipage où me voilà. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Bonjour, beau Masque, vous me voyez à visage découvert, et vous ne me connaissez pas ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Curiosité dangereuse. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je le crois ; mais avec des soupirants de votre âge, il faut que la reconnaissance précède le bienfait, je vous en avertis. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Le terme de promettre n'engage point, il n'y a que celui de donner qui détermine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Depuis quelques jours on y rencontre que des Masques ; et de toute la soirée, je n'ai encore pu parler à aucun visage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Voilà une façon de Bourgeois déguisé, qui s'attache à m'observer ; prenons garde à n'être point reconnu. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
J'ai fait la partie en enrageant ; mais je ne saurais plus m'en dédire. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Le mariage de Damon avec Célide n'est pas bien rompu encore, ni le vôtre bien arrêté. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Cidalise est une dangereuse personne ; elle vous aime tout de bon. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
On parlera ; je chagrinerai Célide ; j'enragerai ; il faudra des éclaircissements. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Ma foi, à commencer de compter par moi-même, la plupart des jeunes gens d'aujourd'hui sont de ridicules personnages. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je n'en veux pas savoir davantage. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Elle l'épouse ; que faut-il davantage ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Il est dangereux d'être sa caution. (Acte 1, scène 9, MARTON)
C'est le plus grand fou, le plus impertinent personnage? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Et cela rompra le mariage de Célide avec Clitandre ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Tout au contraire, elle l'épousera pour s'en mieux venger. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je ne conseillerais pas à qui que ce fût d'être de moitié de la vengeance. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Une jolie femme ne manque pas de vengeurs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Elle se connaît en gens d'aujourd'hui, de condition ou en condition, c'est à peu près la même chose. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Cela est bien obligeant vraiment. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Mais j'ai à chercher ici Monsieur Butorville, et voici des gens de notre compagnie qui se rapprochent : va-t'en hâter le réveillon, dépêche. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Tu viens fort à propos, Finette, pour être juge de notre différend. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Quand vous m'empruntez de l'argent, vous n'êtes pas toujours si sincère. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
On m'attaque trop vivement, on me trouve trop de mérite, trop de charmes ; on exige que je me démasque. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Je vins à Paris avec plus de vingt mille écus, tant en argent qu'en billets de change. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
J'ai emprunté depuis quatre jours mille pistoles pour me rapprocher en bon équipage. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Vous établissez là d'étranges maximes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Ce sont les moins déraisonnables et les plus d'usage : le siècle courant est un Bal continuel ; les passions s'y déguisent et tout le monde s'y masque. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Masquez-vous pour lui, rendez ?lui le change. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Je connais trop Cidalise pour prendre le change avec elle. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
C'est Célide, Monsieur, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Allons, courage. (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
Je suis en âge d'en faire, je vous l'avoue ; mais c'est beaucoup de les reconnaître, et de tâcher de les réparer. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.60 (Acte 1, scène 22, TOUS)
La Coquette et la plus sage v.62 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Écouter le doux langage v.64 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.66 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Il n'est dans aucun bocage, v.68 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Oiseaux de qui le ramage v.69 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Que le séduisant langage v.71 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.73 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Est avec nous d'intelligence. v.84 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Changent souvent de favoris, v.90 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Et ce changement-là v.125 (Acte 1, scène 22, TOUS)
L'Amour toujours au guet prompt à venger sa mère, v.134 (Acte 1, scène 22, TOUS)
De soins et de soucis dégageant nos pensées, v.144 (Acte 1, scène 22, TOUS)
En tira de l'argent v.155 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Femme d'un horlogeur, v.161 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Du berger sonner l'heure. v.169 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

On m'a dit à l'auberge qu'elle avait envoyé me chercher. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Il se fait ici les plus belles affaires de Paris : voulez-vous des Charges, des Offices, des Emplois ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Gentilhomme ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Le Gascon et le Normand sont dans le monde, ce que le Singe et le Renard sont dans la fable. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
L'affaire change bien de face. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Il ne sait point qu'elle a demeuré au Marais, et il y a si peu qu'elle loge en ce quartier-ci, que personne ne s'est encore aperçu de la ruse que je vais t'apprendre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Tu as raison, cela me décrierait à l'auberge. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Ne perds point de temps en réflexions, et songe à réparer la faute qu'elle a faite. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Je ferai diligence, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Sors par la grande porte, tu abrégeras ton chemin de la moitié. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
La voici qui revient de la ville, quel équipage pour une femme qui couche en joue un parti de cent mille écus ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
À peine ai-je eu le loisir de manger un morceau chez une de mes amies. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Quelques mesures que je prenne pour paraître à ses yeux ce que je ne suis pas, avec le temps tout se sait, et si je ne l'oblige pas à m'épouser avant qu'il soit deux jours, peut-être ne l'épouserai-je jamais. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
A-t-on écrit les gens qui sont venus me demander ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Un homme pour un Privilège. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Concernant quoi ce privilège ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Il dit qu'il a trouvé l'invention de faire un fard à l'épreuve de tous les temps, des couleurs qui une fois appliquées sur un teint, durent autant que la peau : en un mot, il se vante d'avoir trouvé le secret de farder un visage à fresque. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Il a sept ou huit douzaines de visage à rendre avant qu'il soit la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Oui, fort bien, vous me payez de vieilles nippes qui vous restent, et vous gardez l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Expliquez-vous donc si vous voulez ; à gens de notre profession, il ne peut guères arriver de pire accident, que je sache. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Ils ont tous deux résolu de me faire enrager, je pense. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Non, ce n'est point l'argent qui m'arrête. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Voilà un étrange entêtement ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Sans les travers qu'ont ces gens-là, quelle fortune ne pourraient-ils point faire ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il y a ouvrage et ouvrage, voyez-vous. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Vous-même je vous en fais juge. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Tenez, le seul personnage de Notaire, si je ne le faisais pas moi-même, me reviendrait à moi, sans les buvettes, à plus de cent pistoles. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Malepeste, on ne vient pas à bout des gens de cette profession à si bon marché que vous le croiriez bien. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Oh, si vous le prenez là, c'est notre vrai ballot que les ouvrages de langues. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Je travaille à mettre en beau langage le Code, le Protocole des Notaires, et le Praticien Français. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Vous qui connaissez tant de gens, faites, je vous prie, qu'on glisse dans le monde quelques mots en faveur de mes ouvrages, pour me procurer la place que je souhaite. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
La Ramée, Sergent dans la Compagnie de Cléante ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Lorsque je t'ai vu, je mourais de peur que ne m'allasses donner du la Ramée devant mes gens ; c'est pourquoi, je t'ai promptement entraîné ici. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Combien y a-t-il de gens à Paris, qui, comme toi, ont un bon équipage, et qui seraient bien fâchés qu'on les appelât par leur premier nom ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Quand tu voudras, ce sera ton auberge. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Mais de ton équipage, qui en fait la dépense ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Les gens qui ne vivent que par machines sont sujets à ces sortes de revers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Pour moi, je ne serai pas à la peine de frauder le Notariat ; car vous m'avez promis que vous ferez mon Contrat de mariage gratis. (Acte 2, scène 3, GABRILLON)
Madame me désobligerait de... (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
À propos, je trouve à placer vos deux mille pistoles sur un jeune homme de famille, qui les emploiera à se faire un bon équipage pour donner dans la vue à la veuve d'un partisan. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Ce sont trente deux mille livres ; j'ai des gens en main qui s'en accommoderont. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
Nous parlerons de cela quand on m'aura envoyé mon argent : mais aujourd'hui que faut-il faire pour me débarrasser de vous ? (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Il ne me manque que la Charge, car j'ai d'ailleurs toutes les parties nécessaires pour faire un parfait habile homme. (Acte 2, scène 4, LA BRIE)
Mais ce jeune Officier qui a déjà les chevaux, et qui n'attend plus qu'après l'argent du carrosse pour achever son équipage, s'accommodera-t-il de cela ? (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
Va, va, te dis-je... Mais que me voudrait ce Gentilhomme ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
J'en suis fâchée, quoiqu'au fond c'est bien dommage qu'un joli homme comme vous aille à l'armée. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Lorsqu'on est né l'épée au côté, je crois que partout ailleurs un homme de mon âge fait une sotte figure. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Une femme de vingt-cinq mille livres de rente, le joli poste pour un jeune homme, si cela n'obligeait point à résidence ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Un homme de votre qualité est-il pour passer ses jours comme un Bourgeois cousu aux jupes de sa femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Et qui vous reconnaîtrait dans cet équipage ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
D'accord, je ne suis pas trop sage ; mais je serais fâchée de l'être assez pour changer de résolution. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mais... Tes discours sont inutiles, je ne suis point ici pour prendre de tes conseils, j'y viens pour te demander de l'argent. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
De l'argent à moi ! (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Quand je devrais les perdre, je ferai beau bruit pour mon argent, et tu entendras parler de moi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tant de gens vont et viennent... (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Gabrillon, l'étrange chose que le monde ! (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Le diable, tout diable qu'il est, n'a jamais fait une telle diligence. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Mon mariage ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
J'espère qu'après que vous l'aurez vue, vous avouerez comme moi que les cent mille livres qu'elle vous apporte en mariage, sont moins à estimer que sa beauté. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Prenez la poste dès qu'on vous aura rendu ma lettre, et comptez que quelque diligence que vous fassiez, vous aurez peine à satisfaire l'impatience de ceux qui vous attendent. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Vous vous sentez déjà des mauvaises impressions de l'habit bourgeois. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Vous devenez ménager. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Songe donc à mes écharpes ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Q'un honnête homme, pour m'engager au secret, me donne quelque argent, ne dit-il pas : Tiens, mon enfant, voilà pour boire ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Tes gens attendent là-bas après toi, on te cherche dans tous les cabarets de la rue. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Les gens de ma qualité se voient partout. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Il est remarquable, oui, mon carrosse ; et je suis autant connu de tout Paris par mon équipage, qu'estimé de la Cour par mes manières. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Un Cocher qui remplit bien son siège, et qui a tous ses crins, donne un merveilleux relief à la surface d'un équipage. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Bien loin de cela, vous m'avez tout l'air de bien jouer le premier rôle d'un équipage. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Si mon Intendant était là ; car nous autres gens de qualité, nous ne nous piquons guères de savoir ce que nous avons de bien, cela est trop bourgeois. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
A-t-on jamais trop de linge ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je songe à vous bien assortir. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Où loge-t-elle ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je prends garde à l'argent, et non pas aux années. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je ne suis pas fâchée de son retour, et si mon mariage avec Cléante ne réussit pas, j'ai intérêt de ne point perdre mes créatures. (Acte 4, scène 2, MADAME THIBAUT)
C'est ce jeune Officier pour cette vaisselle d'argent. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
À quoi songez-vous donc ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Apprenez-moi donc vite ce que c'est que cette vaisselle, d'où elle vient, sur quel pied il faut la lui vendre, et ce que vous voulez que je fasse de l'argent ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
La conscience de ma mère ne sera plus chargée de rien, et j'aurai de l'argent pour faire ma Compagnie. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Que vous avez-là un honnête Gentilhomme de fils, mon cher Monsieur ! (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
Je connais tout ce qu'il y a d'honnêtes gens, Monsieur. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
C'est un compère qui me dépense bien de l'argent : il est Capitaine de Dragons, et il vit comme un Colonel. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Pour huit ou dix pistoles : car vois-tu, pour obliger Monsieur à les prendre... (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Des dentelles de l'un, des bijoux de l'autre : comme la dépense se partage ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
J'aurai le fouet, mais je vous ferai bien enrager. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Oui, Madame, j'ai la vôtre neuve, et vous m'avez pris ma vieille ; et mon coquin de fils a mon argent sans doute, car je ne le vois plus. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Oui, avec vous, avec vous ; mais, pour vous faire enrager plus que jamais. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, M?LINDE)
C'est lui qui fait toutes les affaires de notre famille, et j'ai des raisons qui m'obligent à vous épouser en secret. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
Voilà à quoi le veuvage m'expose : quel affront ! (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
Je me vengerai du tour qu'il me fait. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Hé, fi donc, vous n'y songez pas. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Tout vous rit, la Charge est à vous, je suis sûre de l'agrément. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Il faudra donc que vous rendiez le mariage de votre femme à sa famille. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Vous voyez bien qu'il n'est plus question de la Charge ; et quand cette mort sera sue... (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Il n'y avait avec moi que la nourrice, à qui j'ai donné vingt pistoles, pour l'engager à ne point parler que je n'aie mis ordre à mes affaires ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Et quel âge avait la petite fille ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Voilà à peu près l'âge de notre basse de viole. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Je songe à vous rendre un bon office. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Si l'on pouvait à force d'argent... Je ne sais si vous m'entendez ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
En supposant cette petite fille au lieu de la mienne, je pourrais acheter la Charge. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Vous autres hommes, vous jetez l'argent par les fenêtres, laissez-moi ménager la chose. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Pour rendre l'affaire plus secrète, il est bon qu'on ne connaisse pas seulement votre visage. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Tu es heureuse de faire ton apprentissage sous une si habile personne. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Tout lui coûte, Monsieur, et vous ne sauriez croire combien de gens elle tient à ses gages. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Ces gens-là savent tous les tenants et les aboutissants des familles ; et nous en tirons de bons services. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Voilà un grand équipage. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Allez vite prendre de l'argent, il n'y a point de temps à perdre. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Enfin, tous deux ensemble vont venir ici dans la meilleure intelligence du monde. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n'est que trop vrai que c'est assez d'être bel esprit pour être mal avec elle. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je ne doute point, SIRE, que les ennemis de la science ne représentent à Votre Majesté que nous exigeons d'Elle une chose impossible ; qu'il est naturel au Parterre de siffler, comme à nous de parler. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Ah, ah, ah, l'extravagant personnage ! (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
J'ai cent mille francs de bien, je dois dix mille écus ; faute d'un peu d'argent comptant, je suis ruiné. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Entrez là-dedans, vous dis-je, voilà des gens qui ont affaire à moi ; quand j'aurai fini avec eux, je vous en dirai davantage. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Songe à m'apporter ces dentelles. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Quand il me fâche, je le mets à l'amende, et tu profites toujours de cet argent-là, toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Mon fils, vous n'y songez pas, il n'y a point du tout de confusion dans cet ouvrage. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Non, mon petit ami, croyez-moi, n'allez point mettre là de l'argent : je vous fais faire d'ailleurs tant de dépenses inutiles. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Que ferai-je de cet argent ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Mais, Madame Thibaut, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Qui est l'homme qui songe à se marier à cet âge-là ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Plus j'aurai d'enfants de ce mariage, et plus ce sera me venger des enfants du premier lit. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Tenez, voilà peut-être l'homme de Paris le plus propre à vous venger de vos enfants. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Premièrement, huit cents pistoles au Chevalier Codile, pour argent du jeu. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
La légende est longue. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Hé, fi donc, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
Ne me parlez jamais de mariage, Madame Thibaut : m'en voilà dégoûtée pour toute ma vie. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Ne me changez pas ce papa-là, Monsieur le Diable, j'en suis fort contente. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Tout Diable que je suis, je me garderai bien de dire en face des vérités outrageantes, et de scandaliser en public d'honnêtes personnes, qui n'ont presque point de défauts qui ne soient de ma façon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Le dangereux génie que Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Oui, si tout le monde était comme moi, le Diable Boiteux corrigerait plus de gens que tout le reste de l'enfer ensemble. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne sache rien de plus impertinent qu'un petit vilain Diable Boiteux, qui, par ses instigations, engage les gens à faire des sottises, et qui est le premier à les donner en spectacle, et à s'en divertir avec un jeune étourdi d'écolier. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
La lecture du Diable Boiteux, et la maladie de mon oncle ont fait d'étranges révolutions dans mon coeur et dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Oui, le Procureur rêve qu'il va voir un de ses clients à l'hôpital, la Procureuse songe que son mari chasse un clerc qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Quel dommage que cela ne soit que Bourgeoise, et moi soubrette ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Voici la tante, elle n'a guère moins de talent que nous : mais elle se contraint davantage. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Quel dommage ! (Acte 1, scène 4, MARTON)
Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Vous avez mal pris votre temps pour arriver, et il est dangereux qu'on te voie ici. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Bon, dangereux ! (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
La nièce l'en aimera davantage. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Voilà un retour imprévu, qui pourra bien déranger notre partie de bal. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Les gens de Robe raisonnables sont si rares, les Financiers si brutaux, et les Abbés si fades. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Quels ménagements n'ai-je point pour vous ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Oui, Messieurs les Bourgeois, quand il arrive des troupes réglées, c'est à vous d'évacuer la place ; ainsi choisissez de la porte ou de la fenêtre, et remerciez-nous de vous laisser l'alternative. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
M'enfermer avec ces gens-là ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Je n'ai point de ménagement à avoir, moi. (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
Il vient de vous en donner une assez belle preuve, s'être laissé mourir à son âge ? (Acte 1, scène 10, MARTON)
Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Attends, ne bouge, la voilà qui revient avec un homme de robe. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Je ne suis pas ici, Madame, pour examiner le droit des parties, mais pour y faire le dû de ma Charge. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
Mais, non, six semaines ou deux mois, selon la diligence que feront les personnes intéressées ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Il y a des personnes intéressées qui feront plus de diligence que cela, sur ma parole. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
C'est bien quand il s'agit de rendre les derniers devoirs à un mari, qu'on songe à épargner ! (Acte 1, scène 14, MARTON)
Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Il faut que cet homme-là soit fou au moins : comme s'il n'était pas permis pour son argent de se faire enterrer à sa fantaisie. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Hé, ne les impatientez pas, Madame, vous aurez fait dans un moment ; et quand j'aurai fait arranger la salle, je ne tarderai pas à vous rejoindre. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Il faut changer de logis, il fait quitter cette maison-ci, Madame. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Madame, la mort change bien la voix des personnes. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Il est vrai, Monsieur, ne nous dérangez point. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Voilà une belle Charge ! (Acte 1, scène 18, MARTON)
Il me paraît qu'on a beau voyager, on ne trouve rien de nouveau. (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Le genre humain est partout le même, et les femmes de Madrid pleurent leurs époux à la manière de ce pays-ci. (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Oui, voilà le fait, on peut vous en croire, vous avez été quelquefois dans le cas, mais dites un peu à Monsieur l'Officier ce que vous prévoyez des suites de son mariage. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
On enragera, v.24 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Ce beau mariage-là. v.30 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Notre mariage pourrait bien tourner à peu près de même. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
On ne craint orage ni grêle ; v.37 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Baille dans la loge avec elle. v.74 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)

LES FÉES. (1699)

Par quel étrange destinée, v.1 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Ne songeons qu'à nous réjouir. v.71 (Acte 1, scène 2, LE SUIVANT DE LA FÉE)
Pourquoi murmurez-vous, trop savante Sagesse ? v.88 (Acte 1, scène 3, LA FÉE DES PLAISIRS)
Qui force la Sagesse à céder elle-même ? v.105 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
Dont votre bonheur est l'ouvrage, v.107 (Acte 1, scène 3, LA FÉE DES PLAISIRS)
Instruit à faire un innocent usage v.109 (Acte 1, scène 3, LA F?E DES PLAISIRS)
Par ses soins vigilants, sa sagesse profonde, v.111 (Acte 1, scène 3, LA FÉE)
Vous prêchez sans cesse une régularité que vous n'avez point ; et si vous vouliez m'obliger à quelques égards pour vous, il fallait commencer à n'en pas manquer pour moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Je suis la Fée de la Sagesse, et il y a de la subordination entre nous. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
Il n'est pas faux, du moins : mais quoique vous affectiez celui de Fée de la Sagesse, la plupart des bons connaisseurs ne vous admettent que pour le Fée de la Pruderie, et cela ne vous met pas fort au-dessus de moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Je veux, Darinel, que tu sois le Juge de cette affaire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Nous nous chargeâmes, comme tu sais, ma soeur et moi, d'élever les deux filles qui avaient été le seul fruit de son mariage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
C'est cette petite pendarde de Finette, je gage ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Je te fais don d'être fort sage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Je m'en vais être un joli garçon, sage, et voluptueux tout ensemble : hé bien, tenez, il y a des imbéciles qui s'imaginent que cela est incompatible ; bagatelle, il n'y a que manière de bien tourner les choses. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Tu n'y songes pas. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Si tu réussis, nous abrégerons le roman, je te le promets. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Vous êtes sujette à faire d'agréables songes, je gage ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Quel songe avez-vous fait depuis peu ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Çà, voyons si l'on en peut tirer un bon présage : je suis admirable, moi, pour l'explication des songes, et je ne m'y suis jamais trompée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Enfin, Finette, il m'a semblé que ce jeune Prince me demandait en mariage à mon père. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
En mariage, Madame ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Oh, pour cela, Madame, voilà un joli songe, c'est dommage que vous ne l'ayez pas achevé. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Le plaisir de quereller vous rend aujourd'hui négligente, et vous êtes bien facile à tromper. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
Allez, allez, Madame, cela vous endormira, vous achèverez votre songe. (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
On pouvait vous laisser m'en rendre, sans craindre que ma destinée vous fît envie, et j'aurais pu quelquefois partager les douceurs de la vôtre, sans diminuer votre bonheur. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Miracle, Madame, l'usage des plaisirs rend Philosophe : la jolie manière de le devenir ! (Acte 2, scène 8, FINETTE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
On vous demande en mariage, mes filles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
J'étais Berger avant que d'être Prince : ne vous souvenez de ma dignité, que pour soutenir par votre conduite et par vos manières, l'avantage du rang où le hasard m'a mis, et où le Ciel vous a fait naître. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Ne perdez point le jugement, dites oui, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Ce n'est pas là votre songe, ni votre compte, Madame... (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Pour moi, j'aime les gens qui me réjouissent. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Enfin, mes filles, nous les verrons, et vous en jugerez par vous-mêmes. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Que le mariage ne leur déplaît pas : mais que les maris pourraient ne leur pas plaire. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Seigneur, une troupe d'Étrangers, qui sont sous la protection de la Fée des plaisirs, demandent qu'on les introduise auprès de vous. (Acte 2, scène 11, ZIZIME)
Nous venons vous rendre l'hommage : v.139 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
La Fortune et l'Amour seront ici le gage v.140 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
Sont, pour l'assujettir, tous deux d'intelligence. v.174 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Par ma foi, voilà une jolie manière de demander les filles en mariage, et je voudrais que quelqu'un s'avisât d'en faire autant pour moi. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Finette, c'est lui que j'ai vu cette nuit en songe. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
J'y renoncerais plutôt, que de ne vous pas obtenir de vous-même ; et j'espère que le temps, mes respects et mes soumissions vous engageront un jour à me rendre heureux. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Vous aurez le loisir de juger de ses bonnes qualités, et avant les noces mêmes. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Et je serai bien aise de faire en un même jour la cérémonie de ces deux mariages, pour épargner un peu la dépense. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
J'y travaille, Madame : mais la Fée votre soeur, est terrible, avec sa mauvaise humeur, qu'elle veut qu'on appelle Sagesse. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
À quoi le juges-tu ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Vous faites bien, et vous ferez mieux encore, de ne vous pas exposer davantage à gâter l'esprit d'Inégilde par vos conversations ridicules. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
Vous avez-là ma nièce, auprès de vous, une aussi dangereuse petite personne... (Acte 2, scène 6, MELISENDE)
Engagement funeste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Voyage malheureux ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Cela passe l'imagination ; et je m'en vais gager que je devine la raison qui vous fait venir rêver ici plutôt qu'ailleurs. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
Ah, que vous avez des manières dangereuses ! (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Ah, Finette, à quoi songes-tu ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
L'occasion s'offrit, les amants parlèrent : l'aînée reçut le sien avec fierté, lui défendit de lui parler jamais de son amour il se le tint pour dit, il se rebuta, et la pauvre Princesse fut obligée de prendre, en enrageant, ce mari qu'elle n'aimait point. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Le langage est nouveau : mais on ne laisse pas l'entendre. (Acte 2, scène 12, DARINEL)
Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Allons, Madame, la situation où vous êtes veut une prompte résolution ; il n'y a point à hésiter, il faut finir le songe. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
C'est le Souverain de ce pays où tout le monde est sage, le Prince de l'Île Inconnue dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Le Souverain du pays où tout le monde est sage, est un vieux fou de songer à se marier ; il paraît avoir plus de cent cinquante ans. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Je ne sais pas si ma fille s'en accommodera : mais pour moi je ne veux point d'un gendre comme celui-là, je vous en avertis. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Vraiment, Seigneur, il vous sied bien de vous rendre si difficile, vous qui n'étiez qu'un simple berger lorsque ma soeur eut la faiblesse... (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Je n'étais qu'un berger, d'accord ; mais jeune, beau, bien fait, je le suis encore : et votre soeur, qui était la Fée de la Raison, n'a pas fait ma fortune sans savoir pourquoi. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Ne vous ai-je pas dit que c'était un sage ? (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Hé bien, un sage ; pourquoi l'aller chercher si loin ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Et faut-il pour être sage, avoir vécu près de deux siècles ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
C'est par vos yeux que vous en jugez ? (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Ne vous éloignez pas, Prince, je suis bien aise que vous voyiez ce que c'est qu'un sage ; vous nous en direz votre pensée. (Acte 2, scène 15, ASTUR)
Que le sort d'un sage est charmant ! v.175 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
Que la sagesse plaît à qui sait la connaître ! v.176 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
Pour devenir sage aisément, v.177 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
Où la sagesse la plu pure v.180 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Règne toujours sur notre heureux rivage, v.184 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
L'innocence du premier âge. v.187 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'?LE)
Et l'objet de notre sagesse. v.191 (Acte 2, scène 16, LE PETIT CHoeUR)
D'un dangereux dérèglement, v.206 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
La sagesse vous effarouche. v.207 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
Vous en jugeriez autrement, v.208 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
Pour devenir sage aisément, v.210 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Les Sages de chez nous ne sont pas sans mérite ; et c'est ce qui me fait espérer, Seigneur, que vous voudrez bien approuver l'alliance où cette sage Fée m'a fait l'honneur de m'appeler. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
Écoutez, si la Fée le veut absolument ; mais ma fille, qui a plus de résolutions que moi, s'y opposera peut-être davantage : convenez de vos faits, voyez. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
C'est un des droits de la sagesse, que la liberté : trouvez bon que j'en jouisse, Madame. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
J'aime à suivre, comme ce Prince, les douces lois de la nature : elle ne m'inspire que de l'estime pour son mérite, et point d'amour pour sa personne ; et il est trop sage et trop raisonnable, pour exiger une chose qui ne peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Allons, Prince, courrons chercher Inégilde, et mettons tout en usage pour la ravir à qui nous l'enlève. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
Je vous demande pardon, Madame, il ne serait pas du caractère d'un Sage de courir après une femme. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
Par ma foi, toutes ces Fées-là sont des extravagantes qui ne servent qu'à faire enrager des gens raisonnables. (Acte 4, scène 4, ASTUR)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Ne cherchons point à nous flatter, Madame, tout l'avantage est de son côté, ma soeur m'enlève mon amant. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Quand il s'agit d'un attachement sérieux, les plaisirs ont moins de charme que la sagesse. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Ah que j'ai fait un impertinent voyage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Et que la sagesse de ce pays-ci est différente celle du nôtre ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Et qu'il connaît bien le faible de la sagesse ! (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Quel séjour étranger pour moi ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Et que je serais surpris et charmé d'y trouver seulement un coeur sincère, digne de l'attachement d'un Sage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Le coeur d'un Sage est-il si faible ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Non, cette union ne se fera point, et je cesserai plutôt moi-même d'être la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
N'est-ce pas assez de deux qui restent ici pour me faire enrager ? (Acte 4, scène 12, ASTUR)
Ne craignez rien, le retour de la Fée de la Raison ne peut présager que des événements heureux ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
Le destin est fort obligeant, et vous avez pris bien de la peins : mais vous auriez pu nous écrire, et... (Acte 4, scène 14, ASTUR)
Arrêtez, ma soeur, tant d'emportement ne sied pas bien à la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Je vous entends, ma soeur : trop de plaisirs l'ont jusqu'à présent occupée, vous voulez qu'un Prince sage lui donne ce juste tempérament qui fait le bonheur et la tranquillité de la vie : je ne m'oppose point à vos désirs, et je ne serai jamais assez aveugle pour résister aux conseils de la Fée de la Raison. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
Elle est un peu folle, je suis fort sage ; ne croyez-vous pas que l'assortiment de nos deux humeurs pourrait faire une union parfaite ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
Que nous allons faire un bon petit ménage ! (Acte 4, scène 14, FINETTE)
Vous êtes trop juste, trop sage et trop raisonnable pour ne pas souscrire à ce que nous faisons. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
La Sagesse, et les plus doux Jeux. v.215 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
Quittez, Bergers, vos retraites, v.216 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
Par l'usage qu'on en sait faire. v.229 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
La Sagesse est trop sévère, v.230 (Acte 4, scène 15, TRIO)
Le Plaisir trop dangereux ; v.231 (Acte 4, scène 15, TRIO)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Vous resterez ici queuque temps de ce voyage, peut-être ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Quand se fera le mariage ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Un mariage sans noce, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Queu dévergondage ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Ils s'aiment, ils sont de même âge et de pareille condition, et? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Mais, écoutez, Monsieur, cela pourrait bien être ; car elle dit qu'elle ne vous aime point, et je gagerais bien qu'elle dit vrai. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Ce mariage-là me servira de quittance, et je voudrais bien pouvoir de même épouser tous mes autres créanciers. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Je saurai bientôt qui est le jeune homme ; et s'il est demeuré dans le Village, il ne peut pas s'y cacher longtemps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Faites avertir les violons, et toute la Jeunesse du Village, de se trouver ici tantôt à mon retour ; je tarderai le moins qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Hom, le vieux fou, qui pense amuser une fille de seize ans avec les Ménétriers de Village, et des jeux d'enfants. (Acte 1, scène 5, MADAME BRILLARD)
Ce n'est ni l'esprit, ni les oreilles ; c'est le coeur qu'il faut amuser à cet âge-là. (Acte 1, scène 5, MADAME BRILLARD)
Figurez-vous que vous êtes elle-même, que vous n'avez que son âge. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Oh, je valais mieux qu'elle à cet âge-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Il prend la poste, il part, il arrive, il vous trouve outrée de désespoir de la violence qu'on veut vous faire ; il soupire, il pleure, il gémit, il se jette à vos pieds, il embrasse vos genoux. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Ne m'en dis pas davantage, voilà qui est fini : qu'on m'enlève, allons qu'on m'enlève. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Vous changez de personnage sur la fin, et vous devenez cette bonne amie qui lui conseille la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Que ça n'est ni bian ni honnête : à l'âge que vous avez, n'avez-vous point de honte ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Nannin, nannin, Madame, Jardinier Concierge, et non pas Jardinier maroufle, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Oh bien, Monsieur le Jardinier Concierge, vous me paraissez un maître fat, qui voulez faire l'important? Mais je vous avertis? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Je vais songer à vos intérêts, Éraste. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Oh, parguenne oui, vela de biaux songements. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Je dois recevoir de l'argent à Paris. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Oui : mais ce rustre-ci ne veut point de billet, et sans argent comptant, ces maroufles-là? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Au défaut de l'argent comptant, il faut payer d'imagination ; il est amoureux de cette petite Claudine, qui me fit parler à Angélique ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Vous dites-là de biaux vars à notre louange. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Oh palsanguenne, s'il ne tiant qu'à ça, je vous en ferai encore davantage pour stelle-ci. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Ça ne sera pas malaisé, Monsieur, je vous veux déjà, moi, c'est le principal ; il n'y a plus qu'à me demander en mariage à ma mère, elle le voudra bien aussi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Dépêchez-vous donc, Monsieur, je vous en prie, je m'en vais faire part de mon bonheur à tout le Village. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Alle ne me dit pas adieu tant seulement, Queu dommage qu'alle soit si gentille et si changeuse ! (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Hé fi, c'est une volage. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
C'est que ça est bon pour moi, qui ne sis que du village : mais vous? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Mon parti est pris, rien ne me peut changer. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
C'était nous qui prions tantôt cet animal-là, et je le trouve à vos genoux. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Mon pauvre Lépine, il s'est fait depuis tantôt aussi d'étranges révolutions dans mon coeur (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Voilà des gens qui sont fiancés une fois, je regarde cela, moi, comme mari et femme ; et pour une petite fantaisie qui vous passe dans la tête, vous venez troubler la paix d'un ménage, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Une petite étourdie apparemment : sans conduite, sans jugement, sans retenue, sans scrupule. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Il n'y a qu'à déloger du cabaret, faire semblant de partir, et changer de figure. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Comment changer de figure ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Venez, venez, je vous aurons biantôt fagotés, et puis après ça je songerons au reste. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Voilà bien du changement, Monsieur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CLAUDINE)
Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Oh bien, mignonne, on vient à bout de tout avec de l'argent, je m'en vais voir ce qui se peur faire, et je t'en viendrai dire des nouvelles. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
L'heureux changement, l'heureux changement ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
À quoi je m'engage, et quelle résolution viens-je de prendre ! (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Ce sont de drôles de parsonnes que ces gens de Paris. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Les vilaines gens ! (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Vela nos gens qui revenont, et qui ne querellont plus. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
C'est un plaisant visage, vraiment, d'avoir cru se moquer de moi, on donne bien là-dedans. (Acte 1, scène 22, CLAUDINE)
Je dégagerai votre parole, avouez-moi de tout seulement, et consentez au dessein que l'on vous a dit. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Je vous accompagnerai moi, je servirai de chaperon, j'aime à voyager. (Acte 1, scène 22, MADAME BRILLARD)
J'ai quelque idée de son visage. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
C'est un de mes cousins d'auprès de Bourgenville, qui ayant ouï dire dans le Village qu'on disait qu'il y avait ici des Ménétriers? (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Qui ne les voit, les entend, les vela eux-mêmes avec tout le Village. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Ils viennent le plus à propos du monde, rangeons-nous, faisons-leur place. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Ah, c'est assez chanter, danser, changeons d'amusement, Monsieur, je vous en prie. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Le sort tombe toujours sur moi, cela est étrange. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Monsieur Robinot homme sage v.41 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Il ne verra pas son dommage v.43 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Fort bien, je suis bien aise de voir ainsi tout le Village en joie à la veille d'une noce. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
Loin d'interroger la Coquette v.55 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

Il s'y forme un orage épouvantable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est bien dit ; attrapons encore ces gens-ci, et faisons grâce au reste de la nature. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Oh cela va bien changer. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il y a mille Bourgeoises dans ce goût-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Il n'est rien tel que de mettre les gens sur un bon pied. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Oui, d'elle-même ; et il m'a chargé de te l'a demandé en mariage. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
En mariage à moi ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Est-ce que tu ne sais pas que pour épouser des filles de bourgeois, ce n'est point aux Pères que de jeunes gens de condition s'adressent à présent. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Songe à celui de Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Vous avez raison, la jalousie est une passion bourgeoise, qu'on ne connaît presque plus chez les personnes de qualité. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Abandonnez-vous toute à votre génie, commencez par donner à jouer, recevez grand monde ; il y a mille bourgeoises des plus roturières qui n'ont point d'autre titre pour faire les femmes de conséquence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il n'importe, je veux vous ménager sa protection, moi, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ce qui m'embarrasse le plus, c'est que nous ne sommes pas bien en argent comptant. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Hé bien, mettons-le en gage, Madame, c'est de l'or en barre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est de l'argent qu'elle vous demande. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Elle aura intérêt de me faire trouver de l'argent pour être payée. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous demande pardon, Madame : c'est celui d'une Comtesse dont je ne puis tirer d'argent. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
Voilà de l'argent bien comptant pour Madame Amelin. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Un mariage considérable... Nous ne sommes point en lieu de nous expliquer. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Qu'il y aura de gens fâchés dans le quartier, si c'est tout de bon que Janot fait fortune. (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Il est effronté comme un page. (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
Voilà un aimable petit Gentilhomme. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
J'aime les gens de qualité, c'est mon faible, ils ont toujours de petites manières qui les distinguent, et l'on fait bien son compte avec eux, n'est-il pas vrai. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Le bon temps est passé, Madame Amelin, les gens de qualité n'ont point aujourd'hui d'argent de reste. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
C'est une malice de notre homme d'affaires, qui n'aime point à donner de l'argent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous êtes bienheureuse que ce ne soit pas un Intendant, vous attendriez bien davantage. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Et quand lui faut-il cet argent ? (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Nous aurons de l'argent comptant, et nous donnerons à jouer, Dieu merci. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Je songe à la passion de Monsieur votre mari pour Araminte, Madame. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Qu'on le ruine, Chevalier, pourvu que j'en profite, je n'y prendrai d'autre intérêt que celui de partager ses dépouilles. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ce sont des gens qui me persécutent, pour savoir quand on commencera à jouer chez vous. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est l'impatience d'avoir de l'argent, qui vous a fait trouver le temps long. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
C'est un plaisir qu'il est facile de vous faire avoir, et je me charge de cela, moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Je vais dépenser de l'argent, puisque j'en ai. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Hé, mort de ma vie, prenez toujours à bon compte ; il n'y a point de mal à ruiner un mari, quand sa femme partage les revenants-bons de l'aventure. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
À chercher dans ma tête tous les moyens imaginables de faire enrager mon mari. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Ces idées te font plaisir, je ne m'étonne plus de te voir un si bon visage. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il faut que vous m'aidiez à le rendre raisonnable, et à me venger de ses caprices. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Pour moi, je ne saurais mieux faire enrager mon bourru, qu'en lui attrapant de l'argent. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Et je corrigerai le plan, moi, s'il en est besoin. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Et c'est pour savoir ce que je pense, que tu me parles de mariage ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
J'en conviens, il y a des gens insupportables. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Qui ne sont faits que pour damner le genre humain. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
C'est une folle qui me fait enrager. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Celle de votre voisin vous plaît davantage. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Assurément, c'est grand dommage qu'on ne puisse troquer de femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Oh, si elle ne change ses manières... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Hé, pourquoi les changer, puisqu'elle s'en trouve bien ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Et c'est cela dont je me plains, au lieu de prendre le soin de son ménage... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
De son ménage, Monsieur ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Oh, querellez, Monsieur, querellez, cela vous soulagera : dès qu'elle sera venue, j'aurai soin de vous faire avertir. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Quand nous nous aimerons davantage, nous lui en ferons confidence. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Je me charge de tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
On ménagera des moments pour cela. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il est avec de jeunes gens de ses amis, qui veulent l'obliger, malgré qu'il en ait, à remonter une Compagnie de Cavalerie. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Assurément, et pour peu que les femmes soient d'intelligence... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Elles aiment la dépense, et n'ont point d'argent. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Il ne faut point que vous fassiez tant la fière, et si vous nous débauchez le nôtre, nous vous rendrons le change à merveilles. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Mais c'est une gageure, je pense. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous ne pouvions souhaiter une meilleure occasion pour nous venger de l'avarice de ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
J'ai furieusement affaire d'argent comptant. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Quelques paroles obligeantes. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Je t'entends, elle a besoin d'argent. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Hé allez, allez Monsieur, elle le saura de reste dans la suite : je me charge de lui dire, moi. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Et par qui lui faire tenir cet argent ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Tu as raison, celle qui reçoit ne s'engage à rien, et le donateur est pris pour dupe. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Où est Monsieur le Notaire, il faut que je décharge aussi sa conscience de quelque petite restitution. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Oui vraiment, et des plus dangereux, même. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Il n'y a rien de gâté encore ; mais il faut se hâter de conclure le mariage ; le billet s'explique-t-il en bons termes. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Si j'en juge par le billet, mes affaires iront le mieux du monde. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
Non, ce n'est pas mon intention ; mais vous voilà en train d'attraper un bon mariage. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Ne vous fâchez point, et soyez bon Prince. Je suis votre serviteur, votre valet même quelquefois, dont j'enrage. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Point, Monsieur, il y a encore ce diamant que vous avez tantôt pris chez votre mère, et que vous m'avez dit de troquer contre de l'argent. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
J'enrage ! (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Sur ce pied-là, reprenons la cérémonie, j'oublie l'égalité de nos naissances, et je vous regarde comme le Gentilhomme de France le moins roturier. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Non vraiment, j'ai ici de l'argent à recevoir. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Et vous croyez que le mariage pourrait faire finir ma tendresse, ah ! (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
Changez de conversation, Monsieur, j'entends quelqu'un. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
Hé bien, je te fais juge de nos différends, Lisette. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ah, mon cher petit mari, que j'en serai contente : tâchons de l'engager à cela, je vous prie, c'est la plus aimable personne du monde, qu'Araminte. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Adieu, mon fils, je vais me recueillir dans mon cabinet, et songer à prendre toutes les mesures imaginables, pour vous donner la satisfaction de demeurer au logis sans m'y ennuyer. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je t'en estime davantage, mais... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Que je connais de gens à Paris qui voudraient avoir une occasion comme celle-ci ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Mais, connais-tu les gens à qui elle doit ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
J'avais toujours compté sur les soins de Lisette, sur la tendresse de Mariane ; et je me proposais de terminer la chose par un enlèvement, pour faire consentir le père au mariage. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Mais, il faut pour cela de l'argent comptant, je n'en ai point assez. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Laisse-moi parler à Lisette, et allez m'attendre à l'Auberge. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
On va lui parler de mon mariage avec Monsieur le Chevalier. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Mon mari est là-dedans de trop bonne humeur pour un homme qui a donné son argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Nous nous vengeons assez bien de son avarice, il ne faut pas se plaindre. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Mais comment toucher cet argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il était dangereux de le vouloir vendre. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est de l'argent comptant, ou peu s'en faut. (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Il fallait retenir ces gens-là. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Un gentilhomme de mes amis. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
Je ferai le dû de ma charge. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR GRIFFARD)
Quel dommage ! (Acte 5, scène 12, LISETTE)
J'enrage. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
Vivat, j'ai gagné ma cause : allons, Monsieur le Commissaire, faites le dû de votre Charge, faites rendre à Frontin ce qui lui appartient ; vous êtes fort pour les restitutions, vous. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
Un de vos gens vient de me dire que vous me vouliez parler, Madame, je suis accourue tout au plus vite. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Madame avait affaire d'argent, j'ai été bien aise de lui faire plaisir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
Ne vous mettez point en colère, Monsieur, je ne l'ai pris, je vous assure, que pour vous dédommager des deux cents louis que vous avez envoyés tantôt à Madame. (Acte 5, scène 13, ARAMINTE)
J'enrage : je crève, et je renonce à toutes les femmes. (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Tu seras peut-être cause que je perde six cents écus, toi, et tu crois que je songe à des balivernes ? (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Tredame, Monsieur Janot, puisque Monsieur Janot y a, aura quand je le voudrai une bonne Charge de vingt mille écus que je lui mettrai sur la tête. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Et moi, je vous promets de trouver les moyens de faire consentir votre père à ce mariage. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je me chargerai de tout. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
Ma foi, nous sommes plus heureux que sages. (Acte 5, scène 14, FRONTIN)

LA PARISIENNE (1691)

Cela n'est rien, Monsieur, et le mariage vous tirera d'affaire ; il faut qu'il emporte le rhume, ou que le rhume vous emporte, il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
À votre âge, le moyen de demeurer veuf ! (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Il est bien pressé de faire le voyage de l'autre monde. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Tant pis pour lui, c'est son affaire, et la mienne est de pousser ma pointe auprès de la servante ; elle est jeune et jolie, et le mariage ne sera mortel ni pour elle ni pour moi. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Quelle sagesse, d'avoir quitté l'armée pour revenir à Paris ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Elle est sensible à ma tendresse, et j'obtiens d'elle la permission de la demander en mariage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Demeure ici, promène-toi aux environs de ce quartier, et tâche d'apprendre des nouvelles, par le moyen de quelques personnes du voisinage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Assurément ; et le bonhomme, surtout, est un étrange personnage. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Ah le débauché, qui contracte un mariage clandestin ! (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Çà, voyons, il faut faire une fin, et je suis las du libertinage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Hé bien, tâche de pénétrer ses pensées, et songe à mon retour à m'en rendre compte. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Je vous regardais en pitié ; car, je suis fort humaine, moi ; et je ne puis souffrir les personnes, que je n'aie une passion extraordinaire de les soulager. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ce sont des contes : à votre âge, il n'y a point de filles qui ne pensent quelque chose. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ouais ; mais voici un étrange endurcissement ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Si ce mariage bizarre que votre mère s'est mis en tête vous faisait peine, on trouverait des moyens pour le rompre. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
D'accord ; mais les choses mêmes sont plus sensibles. Allons, ne craignez point de m'ouvrir votre coeur, j'aime mieux vous interroger. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Mais, interroge-moi donc, Lisette, si tu veux que je réponde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Premièrement, vous aimez quelque jeune homme, je gage ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Tu ne m'interroges point sur ce que j'ai de plus pressant à te dire ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Morbleu, voilà des gens qui s'aiment. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Songe à m'apaiser ; car, selon toutes les règles, je dois être fort en colère. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Songe à expier l'affaire du certificat, au moins. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Vous prétendez les ménager? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je ne songeais à Dorante que depuis l'absence d'Éraste. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Pour les gens d'épée, encore passe. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Ce sont de bonnes gens que ces Messieurs de la Justice, les femmes en font tout ce qu'elles veulent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Pour de l'argent, que je suis fat de leur prêter ; mais, il n'importe. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Il faudrait que votre maman eût perdu l'esprit pour ne pas consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Juger des gens par les habits ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Hé, cadédis, les plus modestes ne sont pas les moins dangereux. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Il n'y a rien de plus honnête, et vous jugez bien qu'après une assurance de la sorte, on ne vous ferait pas mystère de la chose. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Qu'il y a dans le monde des personnages dangereux, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Ce dépit est passé, vous enragez d'avoir topé. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Il est arrivé ; mais sois sage. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Mais, je songe que vous me faites faire une corvée bien inutile, et un personnage qui ne convient guères à mon âge. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Elle a de l'esprit, au moins, cette petite personne ; et si vous l'épousez, je vous garantis qu'il lui en viendra cent fois davantage. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Ce justaucorps rouge qui vous a paru si brutal. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Ma résolution, Madame, est qu'on les marie, et tout au plus vite, ils seront fort bien ensemble, il n'y aura du moins qu'un ménage de gâté. (Acte 1, scène 25, DAMIS)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Oh, ma chère enfant, laisse-moi en repos, je te prie ; le seul mot de raison me fait mourir à mon âge. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ma foi, je ne suis pas de votre sentiment ; ce que j'entends dire du mariage ne m'en dégoûte point du tout ; et ce que j'en imagine, me paraît tout à fait joli. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le temps du départ est venu bien à propos ; sans le voyage d'Allemagne, j'aurais peut-être fait l'extravagance de l'épouser. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Les dangers où il peut être exposé vous cause de l'inquiétude ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il m'envoie l'argent que je lui gagnai hier au soir. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il y a peu de gens qui puissent écrire aussi noblement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Quand on ne peut vivre heureusement au monde, n'est-ce pas être sage d'y renoncer ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
À ton âge aimer ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Tu n'y songes pas ? (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
Madame, ne lui faites pas perdre son étalage. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il est paré, poudré, beau comme un Adonis ; il a du blanc, du rouge, et des mouches. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ma bonne, en faveur du rouge et des mouches, il ne faut pas le renvoyer. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Elles n'ont rien de désavantageux pour vous, et vous êtes toujours le Héros de tous les contes qu'on peut faire. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
J'en serais ravie, cela me ferait connaître à mille gens qui ne savent pas que je suis au monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Monsieur l'Abbé dans cet équipage n'a l'air ni d'un bénéficier, ni d'un homme d'épée, et il n'y a personne qui ne le prenne pour un animal amphibie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Mais, vraiment si elle continue, je prévois que pour ne pas s'ennuyer tout l'été, il faudra prendre le parti de faire un voyage sur la frontière. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Vous êtes toujours de la même humeur, et pour ne pas perdre un bon mot, vous sacrifieriez toute la terre : mais, vous changeriez bien de langage et de sentiments si je vous avais dit qui c'est. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Pour son équipage, Madame ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Oui vraiment, pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Pour son équipage ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Hé, Madame, ces Messieurs les Financiers entendent bien leurs affaires ; et s'ils font en été si grosse dépense avec les Dames, ils ont pendant l'hiver en revanche tout le temps de se ménager. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Vous allez en juger si vous voulez, et Madame peut-être voudra bien l'entendre. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Oh, si c'est lui, je veux l'attendre, moi, pour le dévisager. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
Fourbe, fourbe, tu m'as trompée ; tu te livres bien heureusement à la vengeance que j'en veux prendre. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Que vous dirai-je, Madame, il semblait qu'il m'eût prêté ses ailes, et j'ai fait une diligence incroyable. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Je n'en suis pas trop informée ; mais autant que j'en puis juger, on a fait entendre à ces Dames que depuis votre dernier départ vous avez toujours été en garnison dans le château de Martin-sec. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Tout le monde revient, et les bourgeois n'ont qu'à déguerpir, Monsieur Patin. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Ne vous emportez pas, Madame, on vous le cède ; et il vous demeurera pour l'équipage. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
Donnez la main à la Comtesse, vous avez intérêt à la ménager. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le lansquenet défendu va rogner ses rentes et son équipage, et vous n'en serez peut-être pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Sachez ce qu'il vous veut, Dorante, et ne négligez point cette affaire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Bon, Madame, c'est bien l'argent qui le gouverne. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
J'enrage, me voilà découvert. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Est-ce un si grand crime, et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais au moins, Monsieur, je vous prie de ne me point engager dans quelque mauvaise affaire. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Les habiles gens se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je pourrais bien le voir sans le connaître, car on change de personnages dans le monde. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Oui, Monsieur, la résolution en est prise, et c'est à vous de voir si vous me pouvez faire toucher cet argent aussitôt que je serai arrivée. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Quel pèlerinage va-t-elle faire ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Je vous fournirai les quinze mille livres, en belles et bonnes lettres de change, payables à vue. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Le chevalier de Bellemonte allait gagner tout l'argent de Paris, et j'avais parole qu'il t'épouserait. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Il est adroit comme un singe, au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je crois, ma fille, que vous serez ravie de ma résolution ; les jeunes personnes sont ordinairement bien aises de voyager. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Mais ces bourgeois sont bien brutaux, ma mignonne. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Pour cela, leurs manières sont bien différentes de celles des gens de qualité. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il perdit hier son argent, je gage. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Pour moi, j'aimerais autant qu'on m'eût défendu le boire et le manger. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Ces publications sont pour le peuple, pour les laquais, pour la canaille, à qui l'on fait bien de défendre certains jeux qui ne sont faits que pour les gens de qualité. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Mais vraiment vous n'y songez pas, vous avez mal entendu, Clitandre ; et il me semble que si la défense était pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans le leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Est-ce cette intendante qui perdit tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ai-je plus de privilège que les autres ? (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Il faut songer sérieusement à cet évanouissement-là. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Mais vous n'y songez pas, Madame, et les mille écus que l'on court risque de payer ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Cela se doit-il faire, Monsieur, et n'est-ce pas une chose qui crie vengeance ? (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Que voulez-vous donc dire, pour votre argent ? (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous, Madame_la_Comtesse, et vous, Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis près de deux ans. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Voilà l'argent perdu, si l'on ne joue plus. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Il a raison dans le fond, cet argent-là n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Il me fait songer a mes pierreries ; il faut que nous jouions, Madame, absolument, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Non, morbleu c'est à vous : c'est vous qui avez profité de mon argent. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Je viens de le rencontrer, il sort d'ici dans une rage épouvantable. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Moi, Madame, je ne raille point ; et il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
Cela est vrai mais, on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me servait à ménager la réputation de vingt femmes que je considère et quelque dépense que je fisse, j'en faisais honneur au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Bon, Madame, ce n'est rien encore que ce qu'il dit là ; mais tous les jeunes gens de Paris, que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui ne savent où donner de la tête. (Acte 1, scène 10, DORIMÈNE)
Car enfin, il faut bien qu'une femme de qualité joue, et je ne comprends pas qu'il y ait d'autres jeux pour les gens de qualité, que la paume et le lansquenet. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
On découvrira ce manège, à la fin. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
On prend un bateau au Pont-Rouge, et l'on va, jouant, jusqu'à Saint-Cloud, et si vous n'avez pas regagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pourrez descendre jusqu'à Rouen, et Madame sera, par ce moyen, à demi-chemin de l'Angleterre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous avez grand tort, Dorante, de produire ici des gens de ce caractère. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Je vous demande pardon, Monsieur le chevalier ; mais je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Moi, Monsieur, je ne voudrais pas changer ma conscience contre la sienne. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Vous ne lui en avez jamais vu d'autre, je gage ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Nous sommes tous intéressés à ne pas souffrir ce maraud davantage dans une si honnête compagnie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
L'esquipot n'est point un mensonge. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Dorante, ne me poussez pas davantage. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Nous jouerons donc quelque reprise de lansquenet en faveur du mariage ? (Acte 1, scène 14, L-INTENDANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Pâtres, Sylvains, Bergers et Dryades, v.2 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Que je me plais dans ces bocages ! v.38 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Invitent par leurs doux ramages, v.40 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Chaque matin sous ces feuillages, v.42 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Et rendre leurs premiers hommages v.44 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Oh parbleu, oui, voilà de plaisants hommages que ceux de cette petite volatile-là. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Mais pourvu que vous soyez assez contente de ce premier voyage-ci pour y en faire quelque autre?. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Bergers amoureux, v.50 (Acte 1, scène 4, FLORE)
S'ils changent de voeux, v.54 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Une noce de Village v.72 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Le bonheur du mariage. v.75 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Une fille jeune et sage, v.76 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
C'est de quoi dans le ménage v.78 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Aussitôt elle changea. v.83 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Pris pour les plus gentilles : v.118 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Point du tout, Monsieur, c'est ce qui vous trompe : l'occasion de la Foire autorise la mascarade ; et pour donner plus d'apparence à la chose, j'ai engagé deux ou trois paysans des plus gros Bourgeois du Village, à être de la partie, tout ira bien. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Elle aime l'argent plus que toutes choses, je vous réponds d'elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Je m'en charge, et d'engager Frosine à vous rendre service, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
En vérité je suis confuse de la complaisance que j'ai pour Éraste : il faut l'aimer autant que je le fais, pour ne pas rompre toutes les ridicules parties où il m'engage. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Et avec tous ces avantages de la beauté et de la jeunesse, j'ai ceux aussi d'une naissance distinguée, d'une alliance considérable. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
J'ai deux jeunes garçons au Collège, une petite nièce dans le Couvent. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tu ne me fâches point, mon enfant ; je suis femme de bon esprit, je me mets au-dessus des discours du peuple, j'ai du bien, de l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
De l'argent comptant ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Le chagrin et l'argent comptant ne doivent point loger en même maison. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Écoutez, Madame, on est dans le goût de vous disputer vos mariages, on pourrait bien vous disputer ce mari-ci. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Ne serait-ce point le mariage de l'Abbé que vous venez faire en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 5, FROSINE)
C'est une Foire pour ces sortes de mariages, que la Foire de Besons, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Le pauvre petit tabellion en faveur du voyage avait arboré le plumet et l'épée pour imposer aux clercs et aux courtauts. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Cela aura produit un effet tout contraire je gage. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Oh, il me proposait d'aller en deux jours, pour éviter la fatigue du voyage. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je n'y joue pas le plus mauvais personnage, Frosine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
À moins que d'être du dernier bourgeois... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Monsieur Guillemin est un notaire de qualité, au moins ; c'est lui qui fait valoir tout l'argent comptant des petits-maîtres de la Cour, Madame. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Ces pauvres fontanges ! (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
Mon caractère m'engage à être charitable, il n'y a pas moyen de m'en défendre. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
C'est une petite Bourgeoise des plus jolies, qui m'avait ici donné rendez-vous : il lui arrive un accident, je ne puis pas avec bienséance la ramener chez elle toute nue. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Je n'ai que faire de votre petite Bourgeoise, moi. (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
Voilà une Dame bien obligeante. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
La petite Bourgeoise viendra vous remercier, je vous l'amène dans ce moment même. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Voilà un naufrage du bac qui causera du désordre dans plus d'un ménage. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il faut vous établir en ce pays-ci, Madame, le Bailli de Besons est veuf ; si vous voulez, c'est un mariage à faire. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Voilà un Abbé bien impertinent avec son Bailli de Village. (Acte 1, scène 9, MADAME ARGANTE)
Vous le disiez bien, Monsieur, voilà un petit naufrage qui causera du désordre. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
Est-ce ainsi que votre femme fait aller le ménage, pendant que vous vous promenez, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
J'enrage. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Tout cela s'accommodera, Mesdames ; avec nous autres gens de qualité, il faut bien qu'un Notaire soit bon homme. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Il n'a pas fait un heureux voyage. (Acte 1, scène 11, MADAME ARGANTE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Veut-il que je presse son mariage avec Madame Argante ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Elle est pourtant bien en argent comptant, à ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Ils regardent cela comme une espèce d'auberge ; bonne table, bon équipage ; crédit chez les Marchants, bourse bien garnie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Oh ça, le mariage est une espèce de conclusion qu'on ne connaît point parmi les Troupes, et la plupart des jolies femmes ne s'embarrassent pas de le supprimer. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
C'est une forteresse qui renferme une fille fort jolie, un vieux financier qui est son père, et cent mille écus d'argent comptant. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Mort de ma vie, voilà une bonne place à assiéger, si on était sûr de la prendre. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Il y a deux ou trois ans que j'eus besoin d'argent ; il m'arriva de faire une méprise, je signai son nom au lieu du mien sur un papier qui n'était pourtant pas de conséquence ; je suis fort étourdi, moi, de mon petit naturel. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Cela m'a donné un petit ridicule dans le monde ; et je suis engagé d'honneur à me venger du Financier, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Au premier Cabaret du Village, à la Croix blanche. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Savez-vous bien que vous n'y songez pas, au moins, mignonne ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Qu'est-ce à dire, je n'y songe pas ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Voilà une petite personne dont le visage ne m'est point inconnu. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Pourquoi ne pas me demander en mariage à mon père ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
À la vérité ces mariages-là ne durent pas tant que les autres ; mais ils sont bien plus à la mode. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Je suis très humble servante à la mode, je n'épouserai point Éraste de cette manière ; car je veux que notre mariage dure toujours. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Vous ferez mon mariage, Madame ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Mort de ma vie, Madame, il faut que Monsieur Griffard consente au mariage ou que le diable l'emporte, car j'y ai regardé. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
À le faire donner plus aisément dans une fourberie que nous lui préparons pour faciliter ton mariage. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Allez-vous-en donc trouver Éraste, il est à l'entrée du Village, à la Croix blanche. (Acte 1, scène 20, FROSINE)
Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Ce sont d'incommodes personnages que ces Avocats ! (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Et ce Commissaire à qui vous aviez prêté de l'argent pour payer sa charge ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Tu es toujours mordicante, Frosine, tu ne changes point. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Je n'ai été que libertin dans mon jeune âge, je crève d'amour sur mes vieux jours ; l'amour ne perd point ses droits, c'est la règle. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
C'est que vous avez la vue basse : mais elle n'en bouge : elle vous aime à la fureur, je vous assure. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Que je suis heureux d'avoir une maison en ce pays-ci, pour jouir de l'avantage de vous y recevoir ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
C'est leur rage. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Mais, je vous demande en grâce de ne me point parler d'amour de toute la journée ; ne songeons qu'à nous divertir, je vous prie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
C'est le fils de ma nourrice qui épouse une petite fille du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
C'est apparemment la mode du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Faites votre charge : est-ce que ce Contrat n'est pas encore bâti ? (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Oh, doucement, s'il vous plaît, n'engendrons point de chaleur de foie, il faut rendre l'honneur à qui il appartient Monsieur le Marinier. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
Je signerai quand vous voudrez notre contrat de mariage aussi aveuglément que celui-là. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
Quand ce serait vous qu'on marierait, vous n'en feriez pas davantage. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Ils signeront une autre fois : vela assez d'écritures pour un Contrat de Village ; je n'y voulons pas tant de façons, nous autres. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Allons ; qu'on apporte du vin et des sièges, et qu'on fasse comme il faut les honneurs de la Foire et de la noce. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Où est-il ce scélérat, que je le dévisage ! (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Voilà qui est fait, Monsieur, j'y consens pour faire enrager votre famille. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Que l'amour qu'on fait au Village, v.22 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Les soupirs n'y sont point en usage ; v.24 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Et quand on veut tâter du mariage, v.25 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Que l'amour qu'on fait au Village. v.28 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Quand on est gaillarde et gentille, v.39 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
La vigne a des engelures, v.83 (Acte 1, scène 28, TOUS)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Ciment pour recrépir les visages ? (Acte 1, scène 1, MANON)
Venir tant de bonne heure à la Foire Saint-Germain ! (Acte 1, scène 1, URBINE)
À toutes les heures du jour ; gens de chez nous, ma soeur, pensent à leurs affaires, et font très bien. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Qu'as-tu donc fait de ta Chevalerie, mon pauvre Lorange. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Tu as fait de grands voyages, à ce que l'on m'a dit, depuis que nous nous sommes vus ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
La chose est problématique ; comme enfant de Paris, Écuyer sieur de Lorange, et Chevalier de Gourdinvilliers, les ordres sont précis : mais comme Arménien, naturalisé depuis trois semaines, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
C'est pourquoi, mon enfant, supprime, s'il te plaît, le nom de Lorange, et ne me nomme que l'Arménien. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Je vous en fais juges vous-mêmes. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Je gage en deux jours d'emporter l'affaire, quelque difficile qu'elle puisse être. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Le moyen de faire connaissance avec ces gens-là ? (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Les entrepreneurs n'ont qu'à tabler là-dessus, et faire leurs diligences. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Voulez-vous que je demeure dans cet équipage-là ? (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
On vous prendrait pour quelque bonne fortune de la rue de la Lingerie. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Si vous voulez prendre un siège en attendant... (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ah, que je suis fatiguée de l'esclavage où l'on me fait vivre ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Vous avez un engagement, Madame ! (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Vous me dites que vous m'aimez, vos regards m'en ont assurée, et leur langage s'est fait entendre dès le moment qu'ils m'ont parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
Puisque tu approuves mon amour, songe donc à me rendre heureux, je te prie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
La manière de se distinguer à la guerre est dangereuse ; celle de la robe est trop sérieuse, et trop pénible ; il n'est rien tel que de briller dans la Finance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je gage qu'il n'y a point de mère, qui ne soit ravie de vous voir faire les doux yeux à sa fille. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Son mariage est conclu avec un autre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il a tort, les mariages en second sont les moins embarrassants, et les moins dangereux pour les suites. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
À ridiculiser le personnage tout au plus. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
Songez au dénouement, vous autres. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Mais, mais : je vous laisse le soin de l'utile et du nécessaire, et je ne me charge que de l'agréable ; je fais bien les choses comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
La rage me surmonte, je ne saurais parler... (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Tâchez de reporter cela jusques chez vous, Mademoiselle ; allons, courage. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Si tu savais, Mademoiselle Mousset, l'indignité que ce vieux singe de Farfadel vient de me faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Je l'en défie, je le tuerai, je le mangerai, je l'assommerai, je le poignarderai, je le dévisagerai, je l'étranglerai. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Est-ce que vous avez ensemble quelques engagements qui l'en empêchent. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il faut que ru m'aides à rompre son mariage. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il donne une pension à ma tante, une commission à mon oncle ; il a mis mon frère au Collège, et nous espérons qu'il m'épousera. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
C'est elle-même : vous ne songez point à ce que vous dites. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Une petite Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Ah, quel outrage ! (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Vous n'y songez pas, Monsieur le Breton. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Les petites Bourgeoises de Paris valent bien certaines personnes de qualité, Mademoiselle Nicole. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
Que je ne trouble point votre conversation, Mesdames, je ne prétends point vous déranger en aucune manière. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Vous connaissez ce Gentilhomme-là, Monsieur ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Oui, l'esprit et le savoir-faire sont l'apanage des Gascons : vous avez raison. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier : mais j'ai mes heures marquées, et je me suis fais une règle de vie, que la raison et la bienséance ne me permettent pas de déranger. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Je tâche de me conserver la réputation que les premières années de mon veuvage m'ont acquise. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Et avec toutes ces précautions, Monsieur le Chevalier, si l'on me voit avec vous, je hasarde étrangement ma réputation. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Voilà un gentilhomme qui se connaît, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
En attendant le contrat de mariage, Ne peut-on faire un bail de coeur à certaines clauses ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Hé bien, soit, parlons de mariage, et supprimons le bail de coeur ; c'est une espèce de contrat qui est pourtant bien à la mode. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Ma chère Mademoiselle Mousset ; je me meurs d'amour, de rage, et de jalousie. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Tout se terminera bien, je vais avertir nos gens, donnez-vous patience. (Acte 1, scène 26, MADAME BARDOUX)
Quel est ce Gentilhomme, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
C'est un de mes amis, Madame, qui voudrait bien être votre gendre. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Mon gendre, Monsieur ! (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
Mon gendre et ma fille sont ici ! (Acte 1, scène 28, MADAME BARDOUX)
Ce Monsieur Farfadel est dangereux, madame, je vous le garantis ; couru des Belles, et elles l'attraperont à la fin. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
Messieurs, le grand Opéra de la foire Saint-Germain ? (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Ô que la Foire Saint-Germain v.1 (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Hé, à quoi songez-vous donc, Monsieur du Prologue, de commencer ainsi sans avertir vos camarades ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Mademoiselle Madelon est enfermée dans sa loge avec ce trésorier de la Douane, la servante a emporté la clef ; je m'en vais chercher un Serrurier pour leur faire ouvrir. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous avez un gendre de distinction, Madame ; il brille à la foire. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Tu croyais donc me jouer impunément, vieux singe ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Oh, je te dévisagerai, moi ; je suis aussi méchante que les autres. (Acte 1, scène 30, MAROTTE)
Voilà ma soeur Urbine, Madame, à qui ce faquin a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Chose ennuyeuse, la Foire Saint-Germain est aujourd'hui pour nous la Foire aux mariages. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Ô que la Foire Saint-Germain v.3 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
L'Amour y met en étalage v.5 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Les présents y sont en usage : v.7 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Ô que la Foire Saint-Germain v.10 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Qui changez soir et matin, v.13 (Acte 1, scène 31, TOUS)
À la Foire Saint-Germain. v.15 (Acte 1, scène 31, TOUS)
On peut le changer le lendemain. v.52 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Quand l'Amour donne en partage v.53 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
On en fait un doux usage v.55 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Mais, qui vend au Printemps de l'âge, v.57 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
N'est pas celle où vont plus de gens ; v.66 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Vous n'avez qu'un arpent de veigne à Surêne, pour tout potage, et je crois, Dieu me pardonne, que la moitié de Paris viendra cheux vous en vendange. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Vous avez déjà eu deux femmes qui vous avons fait enrager. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tu changerais de sentiment, si tu avais vu celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Tu la verras, et dès aujourd'hui elle doit venir ici faire vendange. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Mais, s'il vous plaît, Monsieu, en vous chargeant de l'embarras d'une femme, ne vous déchargez point de sty de votre fille : Alle est en âge d'être mariée ; et quand une poire est mûre, si on ne la cueille, alle tombe d'alle-même, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je songe aussi à marier ma fille, et le mari que je lui destine devrait être ici, je l'attends de jour en jour. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
S'il n'est pas à sa fantaisie, alle en prendra queuque autre avec stila ; et s'ils se trouvont deux maris pour un, hem, ça fera du grabuge. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Oh, palsangué oui, Ils l'avont commencée drès Paris, je gage, et ils continuont ici par-dessus les murailles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Toi, va faire un tour aux vignes, et vois si nos Vendangeurs? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je ne sais ce que ça veut dire, mais il m'est avis que j'ai plus d'esprit que Monsieu Thomasseau : oh pour ça oui, j'ai meilleur jugement. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Est-il possible que la liberté de la Campagne, et l'occasion des Vendanges ne me fourniront point les moyens de m'introduire dans la maison de Mariane. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Si l'on vous voit dans le Village? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Ne craignez rien, la saison des Vendanges y attire aujourd'hui tant de monde? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je ne me plaignais que de votre peu de ménagement ; je ne voyais pas que votre indiscrétion? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Que vous reviendriez toutes les nuits, et que vous engageriez à force d'argent le maître du bac à être discret ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Je craignais votre timidité, je vous l'avoue, je songeais à vous prévenir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Dans les Villages d'autour de Paris, je savons les règles. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Il attend ici aujourd'hui son gendre et sa maîtresse. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
C'est le fils de ses anciens amis, le Bailli de Gisors ; il y a près d'un an qu'il me menace de ce mariage, et voilà ses menaces à la veille d'être accomplies. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Oh, palsangué, vous êtes plus heureux que sages ; j'ai une couseine dans le village, qui sera bian notre fait. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Oui, justement, c'est son nom de Paris que stilà, et la grosse Cato, c'est son nom de Village. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Ce ne sont pas les Vendanges qui vous amènent à Surêne, c'est l'amour qui vous y amène apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
C'est l'homme en question, ce gendre qu'il attend. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Ah, ma chère Dubuisson, je suis perdu, si nous ne trouvons moyen de rompre ce mariage. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Le rebuter de son mariage, dégoûter de lui Monsieur Thomasseau, et le renvoyer à Gisors avec les étrivières ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je ne roule dans le monde depuis quelque temps que par un excès de savoir faire ; les affaires de ma famille sont terriblement dérangées, ce mariage-ci peut les rétablir. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Que pouvons-nous mettre en usage pour cela ? (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
C'est Monsieur de Lorange, le plus habile empoisonneur qu'il y ait à Paris ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Vous connaissez mon compère Lorange. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il amène quelque petite Grisette en vendange à Surêne, je gage. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Mon compère Lorange est de bonne foi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il me doit de l'argent, mais il se déniaise. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Aga, votre laquais, Monsieur Vivien, je sis votre cousin, ne vous en déplaise, et quoique je sois rouge vêtu? (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
C'est le bel âge pour se mettre en ménage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Monsieur Thomasseau sera bienheureux, d'avoir pour gendre Monsieur Vivien de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Vous en jugerez par vous-même. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Elle est sage, au moins ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
C'est Lorange, je pense. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
Ah, le plaisant visage ! (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Vous voilà, papa Thomasseau, venez-vous-en un peu moriginer votre gendre, il perd le respect, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Alle est un peu mièvre, parce qu'alle est jeune : mais en grandissant, ça changera. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Votre valet notre gendre. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Mais ma fille est une diablesse qui vous rangera, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Le gendre n'est morgué pas content d'avoir fait le voyage. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Ce n'est point avec ces gens-là que mon père a conclu mon mariage assurément, il y a quelque autre Thomasseau, Madame. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
Je vous en rendrai compte, allez-vous-en : qu'elles ne vous voient point dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Thomasseau m'ôte l'avantage de vous y donner un appartement ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Je me partage, Madame Dubuisson ; j'ai passé tout le printemps chez toi, je viens passer les Vendanges avec ma nièce, et en équipage de Vendangeuses, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
On ne peut l'être davantage. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Son rival et son amour l'occupent trop pour lui laisser le temps de songer à troubler la fête. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
Madame Desmartins, c'est la plus vertueuse personne du monde, sage, honnête, douce, complaisante, l'esprit bien fait, l'humeur enjouée, les manières engageantes. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Je choisis bien mes gens, dis, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
C'est un petit modèle de perfection, c'est la sagesse en mignature, une fille élevée comme une Princesse, un coeur de Reine. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Voilà le gendre et le beau-père aux prises ; allons avertir Clitandre des sentiments où Monsieur Thomasseau est pour sa famille. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
Vous êtes un fripon, et un insolent, de parler des gens d'honneur comme vous faites, et je vous donnerai mille coups de bâton, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous ne connaissez point ces gens-là, Monsieur, si vous les aviez vus seulement. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Et sa fille a le visage de travers, elle est bossue, naine et boiteuse. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Il y a de méchantes gens. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
En ce cas-là je viens pour être votre gendre, et voilà une lettre de mon père. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Mais si ce gendre malotru? (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
C'est le fils d'un de mes amis, ma voisine, qui vient ici pour être mon gendre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
Comment, mon gendre ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
Votre gendre est un peu fou, Monsieur, il est bon de vous en avertir. (Acte 1, scène 19, MADAME DUBUISSSON)
C'est mon gendre. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Mettre empêchement à mon mariage ! (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Que veut dire ceci, mon gendre ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je te dévisagerai, si on me laisse faire. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Mon gendre ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je vous le disais bien, elle a toujours passé pour une fille très sage. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Cela ne vaut rien, mon gendre ; voilà de mauvaises manières. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vraiment, nous soupâmes ensemble dès le soir même ; il me fit boire tant de ratafia, et tant manger de truffes. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Oh, pour cela l'argent ne lui coûte rien, il fait bien les choses. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Oui, cela n'accommode point un ménage. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Votre mariage est déjà rompu avec Monsieur, c'est une affaire faite ; je ne veux point de débauché dans ma famille. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Et comme maître de l'Épée de bois, si vous voulez, je ferai le festin des deux mariages. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
Allons, gai, Messieurs de la symphonie : honneur à Monsieur Vivien, et à nos vendanges. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
Amis Vendangeux, v.1 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
J'avons des Vendanges nouvelles, v.3 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.6 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.8 (Acte 1, scène 25, LE CHOEUR)
Amis Vendangeux, v.13 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.15 (Acte 1, scène 25, LE CHOEUR)
Amants, qui venez en vendange, v.33 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
L'Amour ne trouve point étrange v.34 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Dans une heureuse intelligence v.36 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Les plus habiles Vendangeuses, v.41 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Mais aux Vendanges de Surêne, v.45 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.52 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.56 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.60 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.64 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, vendanges sont faites. v.68 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

J'ai vu l'ambition, la fureur et la rage, v.24 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Dégagés de leur esclavage, v.27 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Jupiter songe à remplir vos desseins, v.52 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Avec Bacchus l'Amour d'intelligence v.62 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
J'augure bien d'un si noble assemblage. v.100 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
C'est le sujet de mon voyage, v.101 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
S'ils veulent avec nous être d'intelligence, v.105 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
J'y joindrai les gens de ma suite, v.150 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Un nouveau genre de plaisirs. v.193 (Acte 1, scène 4, THALIE)
Chacun d'eux partage v.199 (Acte 1, scène 4, THALIE)
Le sincère hommage v.200 (Acte 1, scène 4, THALIE)
Je vous mène dans mes voyages v.228 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Pour exécuter mes messages, v.229 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Cet étrange dérangement v.250 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Et Jupiter ne songe ici qu'à folâtrer, v.260 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
C'est bien dit, faisons diligence, v.266 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Et ne changeais d'objet que pour changer de peau. v.298 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Je t'en fais le juge, toi-même, v.303 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Je n'ai jamais rien fait de plus sage en ma vie. v.308 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Aux genoux de l'aimable nièce, v.322 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Sur un tel changement il faut se récrier ; v.329 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Force Valets, grand équipage. v.395 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Pour une fille simple, élevée au village, v.396 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Soit, vous êtes bon et sage. v.401 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Il en faut faire davantage, v.404 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Car je ne puis lui cacher mon voyage. v.408 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Vous changerez d'humeur et de langage ; v.425 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Nous autres gens du plus sublime étage, v.426 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
L'hymen est moins charmant qu'un tendre badinage ; v.429 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Certains engagements ne nous sont point permis : v.430 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Se s'engager et faire un bail à vie ! v.432 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Changent le courroux des plus fières, v.443 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Cherchez en voyageant quelque autre objet. v.453 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Je ne veux point ici disputer davantage, v.455 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Et ne m'offense point de vous trouver trop sage ; v.456 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Mais quand je reviendrai, sans m'engager à rien, v.457 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
En habillant l'amour comme le mariage, v.459 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Il a tant de bien en partage, v.524 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Ah ! Qu'il en fasse un autre usage. v.526 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Ses offres, ses présents, de sa part tout m'outrage. v.527 (Acte 2, scène 6, CORINE)
M'adresser un indigne hommage, v.529 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Si de retour de son voyage, v.531 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Vous demander en mariage, v.533 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Dans l'espoir même du veuvage ? v.535 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Peut-être me croit-il volage. v.563 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Il faut que mon retour au plutôt le soulage. v.565 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Nous nous sommes donné nos portraits pour otage v.568 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Accordez-nous votre suffrage, v.570 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Va m'attendre dans ce bocage. v.573 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Pour l'engager à travailler pour moi, v.587 (Acte 2, scène 7, JUNON)
Dans cet équipage nouveau, v.590 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Mais l'Inconstance ici pourrait me déranger, v.621 (Acte 2, scène 8, JUNON)
À peu de frais elle peut m'obliger, v.622 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Dans cette occasion il faudrait m'engager, v.624 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Et quand de votre Époux vous voulez vous venger, v.626 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Corine aime un jeune Berger, v.629 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Le Berger aime la Bergère. v.630 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Gardez de les faire changer ; v.631 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
La sagesse chez vous devrait finir son cours. v.651 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Tôt ou tard j'en prendrai vengeance. v.654 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Pour faire enrager mon époux, v.665 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Il semble aux gens qui sont dans l'opulence, v.673 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Vengez-moi d'un Époux coupable, v.704 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Vous me semblez vraiment bien diligente, v.714 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Songe à nous enlever Corine. v.727 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Moi, j'en juge par l'apparence, v.734 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Des dangereux égarements v.737 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Songeons à l'amuser, sans la perdre de vue. v.747 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Disparaissons. Il serait dangereux v.751 (Acte 2, scène 11, JUNON)
De Nymphes, de Bergers, une troupe charmante, v.756 (Acte 2, scène 11, JUNON)
Bergers, trouvez bon qu'en ces lieux, v.766 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
J'ai revu mon Berger, Philène, il m'est fidèle ? v.768 (Acte 2, scène 13, CORINE)
Je retrouve Corine, ô Berger trop heureux ! v.769 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
Ne craignons point de prendre un tendre engagement ; v.783 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
Éloignons-en les volages amours. v.790 (Acte 2, scène 13, PHILIS, PHILÈNE)
Éloignons-en les volages amours. v.794 (Acte 2, scène 13, PHILIS, TIRCIS)
Vous en pourrez chasser les volages Amours, v.798 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Mais ne revenez pas en ces lieux davantage. v.799 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Le beau régal ! Prenez un parti sage v.801 (Acte 2, scène 13, MÉROPE)
Mon amant n'est point volage, v.803 (Acte 2, scène 13, CORINE)
Rentrons, nous. Ces gens de Village v.806 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Tiennent toujours un sot langage, v.808 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Et qui ne convient point aux gens de qualité. v.809 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
En m'outrageant, on m'y respecte ; v.811 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Ou que mon Berger à ta suite, v.828 (Acte 3, scène 1, CORINE)
J'aurais donc perdu sens, esprit et jugement, v.858 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Quels préceptes ? Quel changement ? v.897 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Dans quel trouble nouveau votre discours me plonge ! v.899 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Est-ce que je rêve ? Est-ce un songe ? v.901 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Et songez qu'il n'est point de Philène pour vous : v.904 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Quelle étrange bizarrerie ! v.948 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Oui, je pense qu'il faut changer de batterie v.967 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Le mariage une fois contracté, v.979 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Ah ! Fort bien, ce sont-là des gens bons à placer, v.1006 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Il semble que le Ciel se plaise à les venger v.1012 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Et cherche à les dédommager v.1014 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
N'est-il pas vrai ? Sagement il dispense v.1017 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Oui, mais j'aimerais mieux tenir de sa sagesse v.1020 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Quelque message amoureux à lui faire ? v.1037 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
Il tâche à rétablir l'heureuse intelligence v.1055 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Qu'il ne peut pas songer à tout. v.1069 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Il ne faut qu'à Corine en apprendre l(usage, v.1085 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Lui donner ce présent pour gage, v.1087 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Un assez fâcheux témoignage, v.1113 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Et la contrainte est un triste présage v.1114 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Me mettait sous son esclavage. v.1116 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Je ne veux pas en savoir davantage. v.1166 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Oui, mais de cet anneau vous ignorez l'usage. v.1169 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Qui reçoit un présent s'engage, v.1171 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Et je sais que du mariage v.1172 (Acte 3, scène 7, CORINE)
C'est un mensonge qu'on m'a fait, v.1193 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Ne vous éloignez pas s'il vous plaît davantage, v.1210 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
J'en connais trop le prix pour n'en pas faire usage, v.1213 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Que je sors d'esclavage, v.1215 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Trop dangereuse vanité v.1252 (Acte 3, scène 9, CORINE)
D'une divinité, sans doute, sont l'ouvrage, v.1328 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Mais à penser ainsi, qu'est-ce qui vous engage ? v.1330 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Vous me dédommagez par des propos si doux. v.1431 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Gens éprouvés dans les repas, v.1461 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Il néglige ces soins pour elles. v.1475 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Oui ; mais enfin, c'est un dérangement v.1476 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Vous avez de vendange excellente v.1478 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
En partageant nos plaisirs en ces lieux, v.1488 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Il en faut faire un mélange agréable ; v.1520 (Acte 4, scène 2, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Prennent certain arrangement? v.1539 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
Je gagerais qu'en ce moment, v.1575 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Mais c'est un usage ordinaire v.1592 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Il faut pour mieux me venger d'elle, v.1598 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Tu raisonnes fort sagement, v.1613 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Un de vos gens, Seigneur, tantôt s'est devant moi, v.1624 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Et que Junon protège apparemment. v.1631 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
J'ai fait ce que j'ai pu pour engager Corine. v.1641 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Je ne sais qu'en juger, mais je suis fort trompée, v.1645 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Les Amours, disait-on, et des gens de leur suite, v.1652 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
A-t-il été d'intelligence ? v.1662 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
Pour rattraper un peu l'usage de mes sens, v.1666 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Et les pièges qu'on m'a tendus? v.1688 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Pour faire contre vous éclater ma vengeance, v.1698 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
Avec la tante en diligence, v.1701 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Aujourd'hui l'usage en dispense, v.1749 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Ils m'ont trahi, mais je m'en vengerai, v.1782 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
De ma vengeance il faut laisser des marques, v.1790 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Je crois que loin d'en prolonger le cours, v.1816 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Vengeons-nous de concert d'un Maître impérieux. v.1828 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
Mais vos frères, mon fils, objet de sa vengeance, v.1847 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
Hé ! Qu'est-ce donc, voici bien du remue-ménage ? v.1850 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Et moi de mon côté j'enrage. v.1852 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
C'est vous, petit fripon, je gage, v.1853 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Jupiter, suspends ta vengeance, v.1867 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
Punis-le, venge-toi sur lui. v.1870 (Acte 5, scène 9, V?NUS)
Ce serait déranger l'ordre de la nature ; v.1876 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Pour dégager les coeurs d'une amoureuse chaîne, v.1890 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Dont il vient de charger Mercure ; v.1906 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Jupiter près de vous m'envoie en diligence v.1931 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Pour les gens de bon goût doit avoir quelque chose v.1949 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
L'avantage seul de vous plaire, v.1958 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Préférer le berger qu'elle aime. v.1966 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
D'une aimable et sage folie, v.1971 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Ménageons bien les moments précieux ; v.1973 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Un coeur qui ne change jamais v.1978 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Changer d'objet tous les jours, v.1982 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Rendre un Berger toujours fidèle ; v.1987 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Les plaisirs sont votre partage. v.1992 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Ne songez qu'à vivre contents ; v.1993 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
C'est en faire un bon usage. v.1997 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Se dissipent comme un nuage. v.2000 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Et qui les perd n'est pas sage. v.2005 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Plus sage que lui, v.2012 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
De remporter votre suffrage. v.2024 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Au succès de cet Ouvrage. v.2029 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Non, te dis-je, il n'y a rien au monde qui soit capable de me faire changer de résolution, et je me donnerai plutôt la mort que de renoncer à la tendresse qu'on m'a fait prendre pour Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Il fait une Loterie, ce n'est plus un commis qu'il lui faut pour gendre, c'est un commissaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Non, Monsieur, je vous assure que je n'ai commercé qu'avec d'honnêtes gens, je fais profession d'une si exacte probité... (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Vous êtes le maître, donnez toujours votre argent ; combien voulez-vous de billets ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
À ce que je puis voir les étrangers ne sont pas trop dupes, et il n'y a pas de pays au monde ou une Loterie comme la mienne rendît si bien qu'à Paris. (Acte 1, scène 4, SBRIGANY)
Vous avez raison, Monsieur, et la Loterie pourrait devenir tumultueuse sur les fins : Mais voulez-vous que je vous dise, outre que Mademoiselle votre Fille est un peu rétive à vos ordres, je doute que la seule protection de Monsieur Desfourneaux puisse vous garantir de l'orage qui se prépare. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Non, sans doute, ceux qui pleureront la perte de leur argent, auront de quoi s'essuyer les yeux du moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je crois que cela ne serait pas inutile, et je me souviens que de certains Officiers cet hiver, en vous donnant leur argent, vous firent entendre... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous deviez attendre aussi les vacances pour faire pister de loin les gens de robe. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Cent pistolles non é assai ho scritto trente mille billets, et ho fatto par conséquent trente mille injoustices, ça vaut davantage, date mi deux cens Louisis d'or, saro contentodi voi et voi serez content de moi. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
On a déjà donné bien des petits lots à bien des gens qui s'en retournent en jurottant, Monsieur ; mais voici une boîte qui vous fera juroter à votre tour je pense. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Si la boîte est à une femme, à un bourgeois, à un homme de robe, D-O-R et un pâté vol dire doté, entendez-vous. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Oh bien, ce n'est ni femme, ni bourgeois, ni homme de robe, c'est un drôle qui n'entend point de raillerie, et qui jure comme un enragé, parce qu'on le fait attendre. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Serviteur, Monsieur de la Loterie ; c'est un de vos Suisses qui m'a dit d'entrer, et de parler à vous-même, parce que Messieurs vos gens sont des insolents, qui nacouront personne, et des baragoins que personne n'entend. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Ce sera autant de fait, et il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Mais votre Monsieur ni songe pas de se ruiner comme ça, que des billets noirs ! (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Je nous gobergeons d'eux quand je les tenons au village. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Tant pis vraiment, vous êtes un malpropre, corrigez-vous de cela. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ne les perdez pas au moins, et faites-en un bon usage. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
À vous décrasser le visage, à vous débarbouiller, cela vous ôtera les grosseurs du teint. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Morgué ne m'apportez pas stila, je vous en ferais un masque sur le visage, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Mais vous vous gobergez de moi, vous dis-je, un demi-septier de vin vaut mieux que tout çà. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Il n'y a morgué rien là qui soit à mon usage. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Oh tastigué, Monsieur l'affronteux, je vous apprendrai à vous gausser des gens de Courbevoie, avec votre bouteille diau et vos souricières. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ils ne mangeront morgué d'avoine d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Hé bien, Monsieur, voila déjà un paysan corrigé de Loterie, et je gagerais bien que son exemple servira d'instruction à tout son village. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous voudrez bien vous en charger, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
Que veux-tu, ce sont des impertinents, des ridicules qui ne comprennent pas qu'il n'y a rien de plus juste que ce soit aux dépens des dupes que les gens d'esprit s'enrichissent. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Si fait, Monsieur, Barbe leur a dit, ils l'avons itou un peu gouspillée, ils m'en avont baillé davantage à moi et ils disont que tout ça est pour vous, et que je vous l'apporte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Ils feront enrager votre Italien, ce Nicodème de Petronille, ils lui jettont au nez les mouchoirs qu'il leur baille ; ils disont qu'ils ne sont que de treize sols pièce, et ils en voulont d'autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Ils voulont vous voir pour leur argent, et ly en a qui disent qu'ils seront contents quand ils vous auront chanté pouille à vous-même. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Hé, Monsieur, à quoi vous exposez-vous, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Mais quel orage d'invectives... (Acte 1, scène 17, LISETTE)
J'ai leur argent, je me moque de leurs injures. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Et moi je ne songe qu'à me désespérer. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Et quand je ne le voudrai pas, cela dépendrait-il de moi ; ne le voilà-t-il pas déjà lui-même, les habiles gens n'ont que faire de signes, il a deviné votre pensée. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Ne changerez-vous point de sentiment, belle Mariane, et ne vous laisserez-vous point éblouir.... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Non, vous dis-je, il n'est pas si bête, il en a l'honneur et l'argent, mais ce sont des dupes qui en font la dépense. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Une croix de diamants, de deux cent pistoles, qu'un petit notaire Bourgeois Gentilhomme a achetée pour une femme de qualité. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais vous êtes alerte, nous sommes au premier étage, sautez par la fenêtre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Songez donc vite ; que deviendrai-je ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Tout va le mieux du monde, mes enfants, le public est content de moi qu'on ne peut pas davantage. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Non je ne prévois pas que j'en fasse mon gendre. (Acte 1, scène 22, SBRIGANY)
Ne serait-ce point quelqu'un qui viendrait demander votre fille en mariage. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Je ne vous en estime pas davantage, mais je vous admire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Je me reproche d'être trop sage, et je me fais violence au moins. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Si je me fiche je ferai tapage , et je casserai bien des petits lots ; dépêchons mes quatre Louis. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Mais, Monsieur, puisque vous avez repris votre argent... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Il m'en faut l'intérêt, vous avez de la conscience, vous le gardez depuis six mois : je prendrai sans voir, faites bien les choses, deux livres de tabac pour moi, un éventail pour la fille de mon auberge, et de vos mouchoirs pour le Toulousain mon valet de chambre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Pour emporter mon lot, Monsieur : s'il en faut davantage... (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Trois Crocheteurs pour emporter votre lot, il n'en faudrait qu'un pour déménager toute la Loterie. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Un buffet garni d'argent, Monsieur, je suis bienheureuse ; il y avait longtemps que j'avais envie d'avoir de la vaisselle. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Vous rêvez, je pense, avec votre vaisselle d'argent. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Il me semble qu'il ne faut que des yeux, et j'en ai de beaux et de bons, Dieu merci ; voyez un buffet garni d'argent. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
Oui, Madame, garni de petits filets d'argent. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Non, Madame, on ne vous fera point de tort, nous sommes gens d'honneur. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
J'y dispute mes droits contre ces gens-là. (Acte 1, scène 28, LA-MARQUISE)
Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
Je me charge de l'événement, ne craignez rien. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
Contentons d'abord les plus mutins avec de l'argent, ou de bonnes nippes. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Que ce cocher se range à cent pas de la maison : là, sur le bord de l'eau, et qu'il nous attende. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Hé, si on lui donne de l'argent, il s'en ira, Madame. (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Fiacre vous-même ; point tant de bruit, vous dis-je, et de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Vrai, comme voilà le jour qui nous éclaire, ma Reine, cela ne se peut pas ; j'ai une fiacrée de Bourgeois de village à voiturer, un lendemain de noces. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Je vous demande pardon, je sais bien qu'il n'y a point de lits au Moulin de Javelle, on n'y loge pas ; mais cela n'empêche point qu'on n'y couche. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Je n'ai encore eu que des folies de bons sens ; j'ai aimé quelquefois : mais de jolies gens, des gens de mérite ; et grâces au ciel, aucun magot ne m'a jamais fait courir les rues. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Oh, pour cela oui, Madame, Monsieur Georges Ganivet ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Le plus bourgeois, et le plus ridicule de tous les habitants de la bonne ville de Paris, sans contredit. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Hé bien, d'accord, c'est un Bourgeois : mais il a de quoi vivre en homme de qualité ; il est fort riche, et je n'ai point de bien ; il est très ridicule, j'en conviens, mais enfin? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et vous êtes de si bonne intelligence ? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Il a besoin d'argent pour faire sa campagne : j'ai besoin de mari, moi, pour passer l'été : Monsieur Ganivet fera notre affaire à l'un et à l'autre. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Nous sommes baissées d'un cran, Madame Bertrand, nous donnons dans le bas Bourgeois. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Cela est d'un mauvais pronostic pour les suites du mariage. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
J'entends bien, c'est pour quelque Bourgeois, pour quelque Procureur, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Que ce vieux Médecin était fâché l'autre jour, quand il trouva là-haut sa femme qui mangeait une matelote avec ce garçon Apothicaire. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Il a bien dit qu'il se vengerait ; et le garçon Apothicaire ne sera jamais Maître. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Alles se promenont le long de l'iau, et alles viandront ici, je gage. . (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Fort bien, si vous m'apportez de l'argent. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
De l'argent, Madame Bertrand ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
C'est une petite bourgeoise de Vaugirard qui lui donne dans la vue ; et si madame Bertrand voulait? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh, pour cela non, nous ne nous mêlons point de ces choses-là : nous sommes gens de bien, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oui, elle demeure à l'entrée du Village, là, à main gauche. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Le Mitron a bien fait de hâter son mariage, Bertrand, on lui aurait soufflé sa maîtresse. (Acte 1, scène 12, MADAME BERTRAND)
Pargué, Madame Simonneau est avec ly, elle est itou sa cousine, je gage. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Je ne bouge de chez toi, Madame Bertrand, j'y soupais encore hier au soir, j'y reviens aujourd'hui, je prendrai quelque jour le parti d'y faire apporter des meubles. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
Je ne vous conseillerais pas de vous emménager aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
Je suis au désespoir quand quelque chose me dérange. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
C'est donc ainsi que vous venez manger votre bien au Cabaret ? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Hé morgué, Monsieur Simonneau, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
Je ne viens ici, comme vous savez, que pour y attraper en quelque débauche mon coquin de neveu, qui est un vagabond, qui mange tout son fait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
Si j'en viens manger de ma vie? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR SIMONNEAU)
Le voilà, vous n'en aurez pas davantage. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
Il faut bien se contenter de ça, je ne rançonnons parsonne, une autre fois je gagnerons davantage. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
Jusqu'au revoir, Messieurs, bon voyage. (Acte 1, scène 19, MADAME BERTRAND)
Tatigué, vela deux bourgeois qui se sont bian divartis pour leur argent, n'est-il pas vrai, Jeanne ? (Acte 1, scène 20, BERTRAND)
Oh dame, Maîtresse, venez donc à la maison parler à ces gens-là. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Comment, quels gens ? (Acte 1, scène 21, MADAME BERTRAND)
Ils disont comme ça que par faute de boire leur musique deviendra enragée, et que ça fera tantôt enrager tout le monde. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Tatigué, il faut que ce soit un métier bian échauffant que celui de Ménétrier, car c'est une engeance bian altérée. (Acte 1, scène 22, BERTRAND)
Ils n'avont pargué pas eu le temps de les manger, mais alles sont payées. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Ils sont bonnes gens, cela est fort honnête. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Tu n'y songes pas. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Morgué, se peut-il que ce ne soit là que des Bourgeoises ? (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Tatigué que vela des femmes de bonne himeur, alles n'engendront point de mélancolie, ça ne gronde jamais que leurs maris, da ; ça ne fait point de meine. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Des vieilles, des jeunes, des Bourgeoises, des Marquises ; il en aime de toutes les façons, et il n'en épouse pas une. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Oh, il est né coiffé, cet homme-là ; il n'a point d'argent, il n'en gagne point, et il en dépense. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Nous avons des droits sur tous les provinciaux qui viennent débarquer à Paris, sur les enfants de famille qui entrent de trop bonne heure dans le monde, sur les Bourgeois qui veulent contrefaire les gens de qualité, sur les successions qui tombent en mains mineures. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Monsieur Georges Ganivet est le fils d'un Procureur qui a ruiné votre famille ; le père est mort, le fils a hérité, c'est à lui faire restitution, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Cependant il a encore eu depuis quinze jours la succession d'une vieille tante qui nous a quelquefois prêté de l'argent au dernier un. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Allez, Monsieur, point de scrupule, nous avons de grandes hypothèques sur tous ces héritages-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Et vous avez bien de la peine à ne pas l'approuver, je gage ? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Hom, que c'est bien dommage que ma tante et ma soeur soient encore au Châtelet. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
C'est elle qui reçoit l'argent du monde qui vient ici, et c'est mon oncle qui le serre. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Aurons-nous ce soir votre bon ami Monsieur Georges Ganivet ? (Acte 1, scène 30, LA COMTESSE)
Voilà le mariage et la campagne à vau-l'eau. (Acte 1, scène 31, FINETTE)
Quel dommage ! (Acte 1, scène 31, FINETTE)
Mais, tatigué, vela un visage qui ne m'est pas inconnu. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
Il vous l'amenait ce soir pour chanter quelque air à votre souper, je gage. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
Morgué, plus je l'envisage, et plus c'est ly-même. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
N'est-ce pas ici qu'on mange des matelotes ? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Que les gens de qualité savent bien faire les choses ! (Acte 1, scène 32, LA COMTESSE)
Morgué, les gens de qualité ne faisont pas comme ça : c'est un badaud, je ne m'y trompe guère. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
Avez-vous jamais vu de Seigneur à la Cour mieux fait que ce jeune gentilhomme-là, Madame ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Quand quelques voyages à la Cour auront passé là-dessus, Madame? La Cour fait bien les gens de qualité. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
N'est-ce pas votre dessein d'acheter une charge, et de vous y établir ? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
Est-ce que le coup de canon que j'ai reçu dans le visage, m'aurait assez changé les traits pour? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Et ce jeune Gentilhomme-là, qui est si bien fait, et de si bonne mine ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Oh, non, non, point de charge où on tue, quelque charge où on vive : là, quelque charge, à boire et à manger, j'aime à boire et à manger, c'est là ma folie. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Les Ganivets sont comme cela, tous gens d'esprit et de mérite. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Ne pourriez-vous point, en cas qu'il m'épouse, mon oncle, lui ménager? (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
Oui, je lui ferai avoir la Charge de premier Poilou suivant la Cour, cela est fait pour lui. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
J'ai acheté depuis trois semaines la Charge de Grand-Inutile, moi ; et en faveur de votre mariage, je remettrai l'autre à Monsieur Ganivet à très bon compte. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Il ne faut à présent pour ma Charge que deux mille écus d'argent comptant, elle en vaut dix, je donne le reste pour présent de noces. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
Ma tante, que la mariée est gentille, et qu'elle est aise ! (Acte 1, scène 36, MAROTTE)
Vraiment, c'est un plaisant visage : nous sommes pourtant cousins germains, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
Cousins germains ? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Tenez, je vais me faire mitron, pour danser à la noce ; vous ne me reconnaîtrez pas, je gage. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Et vivent les parties du Moulin de Javelle ; les mariages s'y font sans cérémonie. (Acte 1, scène 37, FINETTE)
Si gentilles, v.2 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
À toutes celles du village, v.18 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
Mitron volage, v.20 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Mais, puisque le mariage, v.23 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
L'un à l'autre nous engage, v.24 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Laissons-là le badinage, v.25 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Et pour la paix du ménage, v.26 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Humble salut au cousin George, v.28 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Humble salut au cousin George, v.30 (Acte 1, scène 38, LES MITRONS et LES MITRONNES)
Aga donc comme il se rengorge ! v.32 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
Humble salut au cousin George, v.34 (Acte 1, scène 38, LES MITRONS)
Vive nos équipages ! v.48 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)
Nombre de mariages, v.50 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

Morbleu, j'enrage. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Oui, Monsieur : mais il n'y a rien à perdre, ce sont des enfants de famille, dont on retirera plus que son argent. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Je me donne au diable, il me prend envie de faire un four de votre appartement, autant de gens qu'il y viendra, je vous les enrôle. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Je ferais plaisir à bien d'honnêtes gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Il aurait bien mieux valu faire vos affaires de bonne heure, que vous amuser pendant tout l'hiver à troubler, comme vous avez fait, la paix de deux ou trois ménages. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
D'honnêtes Bourgeois ont bien affaire que ce soit chez eux que vous veniez vous délasser. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
On défend l'été leurs frontières, peuvent-ils trop payer l'hiver toutes les peines que se donnent les gens de qualités ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vous me chassez, vous êtes amoureux tout de bon ; s'il n'y avait que du libertinage, vous m'en auriez fait confidence. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Dans toutes vos intrigues de l'hiver, vous n'avez employé que Monsieur de la Rose, votre Sergent, et vous m'employez à présent, moi. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Il y a quinze jours que nous devrions être au Régiment, et vous ne songez point à tout cela. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Hé, que diable, un Capitaine doit-il être aussi bourgeoisement amoureux que vous l'êtes ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Par ma foi les jeunes gens vraiment amoureux, sont aussi sots qu'ils sont indolents quand ils n'aiment que par manière de conversation. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Je me suis lassée d'ourler des coiffes, et de montrer des rubans : je suis accourue pour te féliciter de ton mariage. (Acte 1, scène 5, FILLON)
De mon mariage ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et que par là tu veux obliger quelqu'un de tes amants à se déclarer. (Acte 1, scène 5, FILLON)
C'est une chose en l'air que ce mariage, et je n'en ai pas ouï parler moi-même. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mort de ma vie, avant que de mourir, je veux voir des rejetons de notre tige, moi, ma nièce. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Si j'avais seulement une arrière-cousine de la même humeur, je ne bougerais de chez elle, sut ma parole. (Acte 1, scène 7, FILLON)
Il n'a peut-être pas tant de mérite que les autres : mais il me semble que mon coeur s'intéresse pour lui davantage. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Allons, courage, Monsieur, la voilà. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Je vais engager la conversation, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Il faudrait être étrangement difficile, et la seule conversation d'une si aimable personne... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Comme ils n'épousent point, ils ne nous voient que du bon côté, et ne réfléchissent qu'à notre avantage. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Tout le monde réfléchit comme eux, et le mariage... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Il est extrêmement sensible à la moindre idée de mariage, et il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
On vous marie, et je vous aime : jugez de l'état où je suis. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Il arrive quelquefois des choses qui font changer les résolutions désespérées. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Les filles n'ont-elles pas aussi le même Privilège que la Gazette ? (Acte 1, scène 8, FILLON)
Voilà une petite personne qui parviendra, elle n'en fait mal à son âge. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
À ce que je puis juger, Monsieur, vous êtes Monsieur Guillemin, apparemment ? (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Il vous donnera de l'argent d'avance ? (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Voici le fait, mon cher Monsieur ; pour faire enrager des parents mal intentionnés qui comptent trop sur ma succession, je me suis mariée depuis trois mois incognito. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Non, Monsieur, ce sont les suites du mariage qu'il y faut mettre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Je ne suis plus si fâché de garder la boutique ; nous ferons notre recrue, et j'aurai de l'argent de reste. (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
Nous vengerons Madame Robichon, sur ma parole. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Non, Monsieur Robichon, je suis votre serviteur, et je ferais conscience de prendre votre argent. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Ce mariage est sans apparence. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Voilà un jeune drôle bien interrogeant à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Ah, ma chère Fillon, j'enrage ! (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
C'est un des parents de Monsieur Guillemin, qui est ici depuis quelques jours pour ce mariage, apparemment. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Elle est là avec un tas de cousins et de cousines qui sont d'ennuyeux personnages, et vous ne pouvez la voir à présent. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Qu'elle y songe. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Pour vous expliquez la chose, c'est que mon père est un Huissier à Verge, qui s'appelle Nicolas le Goinfre ; et moi, qui ne suis qu'apprentif Procureur, je m'appelle Jacob le Goinfre, à votre service. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Vous êtes le fils de Monsieur le Goinfre, l'Huissier à Verge ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
De faire enrager mon père et ma mère, je vous ai choisi pour m'aider à cela. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Oh, dame oui, une friponnerie, mon père est un maître Sergent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
J'ai un frère qu'on aime mieux que moi ; Je suis pourtant plus beau garçon que lui, je suis plus grand : mais ils disent que je n'ai pas d'intelligence. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Je vous en réponds, il fait des ouvrages... (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Comment, des ouvrages... (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Hé bien, en vertu des coups que j'ai reçus, moi, on a baillé de l'argent à mon frère, cela n'est pas juste, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Je lui aurai bien de l'obligation ; et quand je le serai une fois, si mon frère ne me baille pas ma part de l'argent, je lui baillerai sa part des coups de bâton, moi. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
D'un volage, d'un perfide, d'un scélérat que j'aime à la fureur, et qui depuis trous mois, ne m'a pas écrit ce qu'il est devenu, seulement. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
J'enrage. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
Si je consens à ce mariage, je veux que... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
À la bonne heure, on n'en a que faire, je leur donnerai tout le mien, moi ; gardez votre argent, vieux ladre. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
Il n'y a rien de si dangereux que de ne vouloir pas ce que de jeunes filles veulent, mon Frère. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)
Otez-leur, cet équipage, Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Allons, venez chez moi, Monsieur, et dépêchez-vous d'être mon neveu, je me charge d'y faire consentir mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME PERNELLE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

D'autres bienfaits avec largesse v.23 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Sur cet agréable rivage, v.108 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
En amour, comme en voyage, v.110 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
Sans crainte on s'engage ; v.111 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
On n'y ressent aucun orage, v.113 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
N'y fait jamais d'Amant volage. v.115 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
J'ai fait voyage de long cours, v.123 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Quand on échappe du naufrage, v.126 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Et c'est assez souvent l'orage v.128 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Rendons hommage à ses appas, v.226 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
De désobligeante parole. v.306 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Pour déranger leur premier choix. v.341 (Acte 2, scène 3, UN FAUNE)
Dans ces agréables Bocages v.345 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Lui rend ses plus parfaits hommages. v.348 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Les Rossignols sous les feuillages v.349 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Parle d'amour à nos rivages. v.352 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
La Fortune sur un nuage. v.387 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Sitôt qu'ils sont époux, changent la destinée, v.403 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
Sans exiger des faveurs d'elles, v.441 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
À ma mère il faut un gendre, v.455 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
L'Hymen est un esclavage v.462 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Où l'on aime à s'engager. v.463 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
De bon coeur fillette sage v.464 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Du mariage v.465 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Court le danger. v.466 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
On craint peu les chagrins du ménage, v.467 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Et l'on trouve à s'en dédommager. v.468 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Quand à l'hymen on s'engage v.469 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
On a souvent l'avantage v.471 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
D'un doux veuvage v.472 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
On ne sent les chagrins du ménage v.474 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Et le Public, piqué de votre négligence, v.13 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Ce sont certains dérangements v.57 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quand un Acteur néglige de paraître, v.61 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Forcé de débiter une étrange morale, v.97 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Et tient ménage avec Céphale. v.160 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Le mensonge est leur apanage ; v.193 (Acte 1, scène 1, THALIE)
La plupart aujourd'hui n'ont point d'autre héritage. v.196 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Au reste, je soumets l'ouvrage à la censure v.205 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Voilà les juges que je prends ; v.211 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Je les protège, et vous l'apprends. v.218 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Mauvais railleurs, et dangereux plaisants ; v.220 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
C'est un usage permis, v.234 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
À leur critique, au jugement v.240 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Qui fournissent au voyageur v.254 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Que désormais, tous deux d'intelligence, v.306 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Mais fi donc, vous n'y songez pas : v.324 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et? Chargez-vous du mien, je ne m'en plaindrai pas. v.327 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Mais modeste, fort sage, et des plus réservés, v.344 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Préfère la sagesse indolente et tranquille, v.351 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Au dangereux brillant des fameux libertins. v.353 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
L'air s'obscurcit, le ciel se couvre d'un nuage, v.374 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Chacun cherche à se mettre à couvert de l'orage, v.375 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Quels prodiges alors s'offrent à notre vue ! v.384 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Devient marbre à l'instant sans changer sa couleur ; v.414 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Moi, de cette étrange aventure v.417 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Un sage ne souhaite rien. v.447 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Quand les gens sont absents vous savez comme on cause. v.454 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nous autres gens de qualité v.476 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et nous ne sommes point gens à nous laisser charmer. v.489 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Interrogez en assurance. v.551 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Céphale n'a-t-il point de tendre engagement ? v.552 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Et c'est là ce qui doit intriguer davantage. v.574 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Trois semaines de mariage, v.576 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Observons-le un moment, nous en jugerons mieux. v.604 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Il se songe qu'à ses attraits, v.632 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Les gens qui parlent seuls parlent avec franchise ; v.652 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Ce sont ménagements que la raison demande, v.662 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
L'aveu dans ce séjour peut-être dangereux ; v.669 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Mais songez à changer d'objet ; v.679 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
C'est une bonne auberge, au moins, que celle-là, v.704 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Et sans trop déranger cette fidélité v.719 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Ce changement qui vous fait méconnaître v.771 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Dans quel trouble nouveau tant de faveurs me plonge ? v.812 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Tout ceci me paraît un songe v.813 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
Songez bien au parti que vous avez à prendre. v.848 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Il ne songe qu'à son retour. v.865 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
Et j'aurais bien voulu m'épargner le voyage. v.895 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Comment donc ! Et quel est ce lugubre équipage ? v.896 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Eût pu changer d'habits pour me faire l'honneur v.907 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Jupiter m'a chargé de faire diligence, v.910 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Vous apprendrez la chose encore trop tôt, je gage, v.915 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Moins lugubre que le message. v.917 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Mais connaître les gens, ce n'est pas les aimer, v.938 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Que très diligemment v.952 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Ne m'outragerait pas, c'est moi qui vous le jure. v.964 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Junon voulut, pour s'en venger, v.992 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Je m'empressai de l'obliger, v.995 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Comme Déesse bonne et sage, v.1002 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
En faveur d'une fleur d'un si charmant usage, v.1003 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
On néglige assez de le faire, v.1011 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Que nous avons pour ses sages avis, v.1044 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Qu'il exige de vous si grande diligence. v.1057 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Vous jugez bien que c'est de bonne foi, v.1063 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
Les Dieux des bois sous ces ombrages v.1111 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
Font retentir tous ces bocages v.1114 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
Mais si vous négligez de les mettre en pratique, v.1124 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
On exigera du mystère, v.1145 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Et négliger un sort si doux, v.1205 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Mais de Procris outrageant les appas, v.1213 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Courage, allons. v.1216 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Comme entre gens de qualité, v.1226 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Mais tout coup vaille, il faut faire tête à l'orage ; v.1282 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Ta femme est aussi du voyage. v.1284 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Elle a mal pris le moment du voyage, v.1331 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Et mon maître est devenu sage. v.1332 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
À l'abri des discours que le mensonge invente, v.1363 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Je crois Procris aussi sage que belle ; v.1371 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Vous ferez hommage à Procris. v.1397 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Ce changement pour moi n'était pas nécessaire. v.1419 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Malepeste, quel changement v.1425 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
De ce nouveau visage au vôtre ! v.1426 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Pour raccommoder un visage, v.1436 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Voudraient avoir de son ouvrage, v.1439 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Du changement sur moi tu peux te reposer, v.1494 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
La peau du visage me tire, v.1501 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Faites ici de bon ouvrage, v.1505 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Et si par cas fortuit j'engage v.1507 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Ma femme à cesser d'être sage, v.1508 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
La promesse est fort engageante. v.1511 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
La taille fine et le visage aimable, v.1516 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
N'est-il pas maître du ménage ? v.1569 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Je serai peut-être en voyage. v.1572 (Acte 3, scène 7, DIONE)
D'aimer beaucoup les gens qui m'aiment peu. v.1576 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Je partage votre douleur : v.1583 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Vous retrouvez l'usage de vos yeux ; v.1598 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Pour cela non. L'Amour s'est bien voulu charger v.1606 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Qu'il aura soin de nous loger v.1608 (Acte 3, scène 7, DIONE)
C'est à lui de nous héberger, v.1610 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Courage, tout va bien, Seigneur. v.1628 (Acte 3, scène 8, PHILACTE)
Protégez une infortunée, v.1683 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Ou s'il s'obstine au changement, v.1689 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Et moi, Madame, et moi, j'ose exiger de vous v.1729 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Céphale est pour lui-même un dangereux rival : v.1748 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Écoutons leurs discours, ou devinons leurs gestes. v.1752 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Son abord seul est d'un heureux présage, v.1761 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Des suites de notre voyage. v.1763 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quel prétexte obligeant il a saisi, Madame ! v.1776 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quoique pour un volage un coeur soit trop épris, v.1794 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Céphale est un perfide, un ingrat, un volage ; v.1809 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Il en sera puni, je gage. v.1811 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Je ne sais si l'époux voyageur v.1835 (Acte 3, scène 11, DIONE)
Sera content de son voyage : v.1836 (Acte 3, scène 11, DIONE)
Qu'il ne soit pas fort à son avantage. v.1838 (Acte 3, scène 11, DIONE)
Avait fait aussi le voyage, v.1863 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Je le retrouverai sans chercher, j'en enrage. v.1866 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Le plus impertinent visage : v.1884 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Il faudrait, pour s'en faire une parfaite image, v.1885 (Acte 3, scène 12, DIONE)
L'oblige à rebrousser chemin, v.1905 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Ou votre ménage entre nous, v.1935 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Quelque autre le dérange avant qu'il soit en place ; v.1959 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Mais il faut espérer que cela changera, v.1965 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Les Nymphes viennent rendre hommage à ses attraits, v.1981 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
Aimez, changez autant de fois v.2004 (Acte 3, scène 14, DEUX NYMPHES)
Qui cherche un époux volage, v.2006 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Des fatigues du voyage, v.2008 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Se dédommage aisément. v.2009 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Un perfide époux vous change, v.2010 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
C'est ainsi que l'on se venge v.2012 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Pour cette douce vengeance v.2014 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Songez bien qu'il n'est qu'un temps, v.2015 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Et rien n'est à négliger, v.2019 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Sont ceux de se bien venger. v.2021 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Si les Déesses en partage v.2034 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Croyez-vous qu'un tel avantage v.2036 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Sur la terre les Dieux ont de quoi s'en venger. v.2040 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Qu'ils font bien de se dédommager, v.2041 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
L'occasion de se dédommager v.2043 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Y fait pour elle un dangereux séjour, v.2095 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Son époux tend un piège à sa fidélité : v.2097 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Sans soins à nous servir se laissent engager : v.2147 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Qu'avec art il faut ménager. v.2149 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
N'est-ce pas une chose étrange v.2229 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
On soit sujet à prendre ainsi le change ? v.2232 (Acte 4, scène 2, CALLIT?E)
Mais sous de nouveaux traits il est bien dangereux v.2262 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Tudieu, la dangereuse chose v.2302 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Pour rompre avec Procris qu'il ne ménage rien. v.2327 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
Si je puis sainement juger de l'aventure, v.2331 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
Voilà son air, ses traits, sa taille et son visage ; v.2341 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
On vous méconnaîtrait, je gage, v.2343 (Acte 4, scène 6, CALLIT?E)
L'exemple est dangereux, on fait ce qu'on voit faire. v.2396 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Vengeons-nous en de même. Hé, de quoi sert v.2409 (Acte 4, scène 8, DIONE)
Quand j'aurais évité ce dangereux séjour, v.2420 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Mais je vois ma femme, et j'enrage, v.2430 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Que mon traître m'a fait un outrage terrible. v.2461 (Acte 4, scène 9, DIONE)
La plupart des époux sont de si bonnes gens, v.2480 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Ce vilain, ce magot m'outrage ? v.2485 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Oui, vous êtes et bonne et sage. v.2486 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Moi sage ! Je l'ai trop été, v.2487 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Je crèverais plutôt que de l'être davantage. v.2488 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Ce langage pour moi n'est point intelligible, v.2512 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Qu'exigez-vous, et que puis-je vous dire, v.2520 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
À me faire sentir ce fatal changement. v.2527 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Sténopé si prudente et si sage autrefois, v.2529 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
C'est la seule vengeance v.2558 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
C'est se venger avec douceur. v.2565 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Et ce grand changement est l'ouvrage d'un jour. v.2569 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
D'un époux volage et parjure v.2578 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Vengez-vous ainsi votre injure ? v.2580 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
Un hommage digne des Dieux. v.2589 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Et c'est mal en juger de croire v.2596 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Qu'à ce seul désir de vengeance ? v.2623 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
D'un volage époux, qu'à vous-même ? v.2632 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Pour engager les plaisirs à nous suivre v.2671 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

Et quelle mère encore ? Il n'y faut pas songer. v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Enrageons avec lui, puisqu'il faut enrager ! v.10 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Faute d'avoir soupé, j'en enrage. Mon maître v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Dans l'âge le plus propre à faire des amants, v.90 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Qui, s'il fallait plaider, sont de terribles gens. v.166 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Rosette aura du bien, elle est sage, elle est belle, v.179 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ils vous ont ennuyé, vous changez de conduite, v.199 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Votre dérangement est par là trop visible, v.211 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Apprend-t-on rien de bon jamais par ces gens-là ? v.230 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Du côté de ce bois est maintenant plongeante. v.248 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
En haut le coup d'oeil plonge ; en bas, il est rasant ; v.254 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Et l'argent ? v.261 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Par vos mains cet argent a passé : v.261 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Oh ! Nous en avons fait, Monsieur, un bon usage. v.263 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Ah ! Mon pauvre neveu ! Quand deviendras-tu sage ? v.264 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Il l'est ; mais quand l'argent lui manque ? cela fait v.265 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Qu'elle entretient céans la mésintelligence. v.272 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Ma foi, ces Écrivains sont de vilaines gens. v.286 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Ces gens-là seront en droit de vous poursuivre ; v.287 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Le coeur bon, l'esprit doux, belle et plus sage encore. v.315 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
À votre objet charmant songez à renoncer ; v.322 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Je sais envers ma mère à quel devoir m'engage v.359 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
L'honneur, la bienséance, et mon sexe, et mon âge v.360 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Que vous et moi serions charmés d'un mariage, v.383 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Qui pourrait nous aider à sortir d'esclavage, v.384 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Songeons d'abord qu'ici l'on pourrait nous entendre. v.408 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Allons, Mademoiselle, et vous, Monsieur, courage. v.419 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
J'enrage. v.420 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Ou songeons aux moyens d'éluder sa colère. v.432 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Parbleu, ma chère soeur, tu nous obliges fort, v.461 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Ma mère, Éraste, est une étrange femme, v.480 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Ce procès dura peu, quelques gens s'en mêlèrent, v.555 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Changeant souvent de nom, tantôt prude, ou coquette, v.563 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Parfois en brocard d'or, souvent en linge uni, v.565 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Logeant presque toujours dans un Hôtel garni, v.566 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Discours? Sauf à changer de style dans la suite. v.584 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Des gens de bien elle est effarouchée, v.600 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Dont le sage entretien instruit, enlève, enchante. v.603 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et si je puis juger par ce que j'en ai vu, v.621 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Il venait rendre hommage à ses jeunes attraits ; v.637 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Elle est si bonne amie, et si sage personne ! v.659 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
C'est un esprit? un coeur? une âme? un jugement? v.661 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Des engagements? v.680 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Lui mettre aux yeux le sort des gens de son espèce, v.711 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
La surprise n'est rien, je suis outré, j'enrage, v.743 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Sois sage ; v.744 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Et que vous changerez d'humeur et de conduite. v.772 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Et le dérangement actuel où vous êtes, v.776 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Mais j'exige surtout de votre complaisance ; v.779 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Que vous devez avoir pour de certaines gens, v.781 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
De mes bontés, mon fils, faites un bon usage ; v.783 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Je ne puis à présent m'expliquer davantage : v.784 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Les gens officieux qui s'en mêlent pour nous, v.793 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Mais quand pour nous, Madame, on songe au mariage, v.799 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Il est bon que l'exemple à ce noeud nous engage. v.800 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Petit esprit bouché, qui n'entends pas les gens ! v.838 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
De la placer auprès de gens de qualité, v.878 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Pour cette aimable enfant vous demande à genoux, v.897 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Il a chez lui des Clercs, mille gens y surviennent, v.899 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Se chargera du soin d'éclairer sa conduite. v.908 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
C'est d'avoir nul commerce avec pas un des gens ; v.910 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Je reviendrai bientôt, et verrai votre ouvrage. v.919 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Elle a l'humeur bien douce, et l'air tout à fait sage. v.920 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
C'est par vos seuls conseils enfin que je m'engage, v.939 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Dans les tendres liens d'un second mariage ; v.940 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Le veuvage à trente ans est un terrible ennui, v.941 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
L'union des beautés de l'âme et du visage, v.967 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Pour les coeurs délicats fait un bel assemblage. v.968 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Cet assemblage en moi par vos bons soins s'est fait ; v.969 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Ma Bonne, allons, rendons votre ouvrage parfait ; v.970 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Peut-on songer à tout ? v.997 (Acte 3, scène 10, MADAME ARTUS)
Oh ça, Madame Artus, si j'en juge à la mine, v.999 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Et plus bêtes que vous sont étrangement fins? v.1002 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Et ne point faire éclat de cet engagement ; v.1038 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Et lui-même en Province il se chargea d'écrire, v.1040 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Pour de l'argent, je crois, qu'en ses mains elle a mis ; v.1050 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Mon oncle en fut charmé : jugez si je le fus ; v.1057 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Oh ! Vous n'en mourrez point, j'en juge à votre mine. v.1063 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
En voyageant tout seul l'embarras sera moindre ; v.1111 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
De ma mère, ma soeur, le mariage est fait. v.1122 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Ce mariage-là ne m'intéresse en rien, v.1125 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
Tu jures de l'hymen où s'engage ta mère ! v.1131 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Oui, c'est pousser les gens. v.1148 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Y songez-vous, Madame, et devez-vous penser v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Éraste, en vérité vous êtes bien peu sage, v.1155 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
De venir m'alarmer avec ce badinage ! v.1156 (Acte 4, scène 3, C?LIDE)
Mais peut-on se fier à ces sortes de gens ? v.1182 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Qui m'ont fait entrevoir que pour ce mariage, v.1191 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Madame Artus sur elle avait pris le message, v.1192 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Ma mère, de sa part, je gage en donne autant. v.1214 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Voyons donc ? Et l'argent. v.1225 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Le beau talent ! Il loge ! v.1231 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Que par votre moyen trouver un gros argent ; v.1254 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
C'est un argent, je le puis attester, v.1265 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
On aura peu d'argent, Monsieur, sur ce billet. v.1286 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
Laissez-moi donc ménager cette affaire, v.1296 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Vous me voyez trop peu, pour juger en effet? v.1345 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Ce n'est qu'à soixante ans que l'on songe à quitter v.1365 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
À votre âge ? v.1390 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Sont en âge nubile à peine parvenues? v.1396 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais l'amour seul rend-il un mariage heureux ? v.1413 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Profitez du faux pas que je l'engage à faire ; v.1416 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Tant de bonté m'engage à la reconnaissance, v.1419 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Je vous l'avoue, une étrange personne : v.1439 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
Il semblait que lui-même eût fait ce mariage, v.1471 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Et m'a dit à l'oreille, en sortant : soyez sage. v.1472 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Soyez sage ! Oh, Monsieur, je ne le serai pas, v.1473 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Plus de ménagement, et plus d'égards pour lui. v.1478 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Et c'est là ce qui doit vous rassurer. Je gage v.1495 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Qu'avec deux mots Dorante apaisera l'orage, v.1496 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Jugez-en, mon frère est interdit, v.1553 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Dorante là-dessus se ménage bien peu. v.1605 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
Je n'ai vu de mes jours à mon âge v.1631 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Avec tant de transports signer un mariage : v.1632 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Je ne prends pas le change, il m'aime faiblement, v.1634 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
À son âge épouser un jeune homme ! Ah vraiment, v.1653 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Il faut la corriger de cet entêtement. v.1654 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
L'offre est avantageuse. v.1671 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Ce que jusqu'à présent ménage mon adresse, v.1675 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Je prétends avec vous en partager le fruit. v.1678 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Monsieur Ludet m'a dit quelle ardeur diligente v.1688 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
Avec quoi votre aveu, mon amour, tout m'engage, v.1755 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
Et de qui vous avez signé le mariage. v.1756 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
Madame à vos genoux j'ose vous demander? v.1761 (Acte 5, scène 16, MASSINE)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Tant que vous n'avez été que libertin, vous avez vécu le plus heureux du monde : pourquoi diantre changer des manières dont vous vous êtes si bien trouvé ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
C'est le mérite et la vertu qui font les mariages, et je trouve dans la personne de Colette tout ce qu'il me faut pour me rendre heureux. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Si la nièce suit l'exemple et les leçons de la tante, vous allez faire un beau mariage, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Si par aventure je n'avais plus personne qui m'obstinît, je changerais d'avis, peut-être, et vous en enrageriais, je gage. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
J'adore votre aimable nièce, je fais tout mon bonheur de la posséder ; disposez-la seulement à ce mariage, nous en ferons, quand il vous plaira, la cérémonie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
C'est mon affaire à moi, je m'en charge. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Vous ne vous remarierai pas, je gage ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Drès que je suis menacée de queuque accident, je songe d'abord au remède, voyez-vous. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Ce sera quelque jeune meunier du voisinage qui lui aura donné dans la vue. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Oh, point du tout, il n'y a qu'à le laisser faire, elle lui rendra bien le change, sur ma parole. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Oh, je ne manque ni de discrétion, ni de jugement, ni de conduite. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Voilà un incident qui change la situation de nos affaires ; il faut en faire part à mon maître. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Je vians prendre congé de mon ancien ménage ; et je tâcherai d'emporter de sti-ci de quoi commencer à tenir le nouviau. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Je vians de voyager ; le monde est bian grand, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Oui vraiment, et vous aimez fort à voyager, vous, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Drès que Julianne et moi j'avons queuque grabuge, je me divartis à ça, c'est ma couteume. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Tâtigué, que de villes et villages ! (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Pas tant que moi, je gage ; j'en pars l'esprit, pisqu'il faut vous le dire. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Promettez-moi donc de ne vous plus opposer au mariage de mon maître avec votre nièce, et je vous promets, moi, de vous garder le secret. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Je ne sais qui me tient que je ne te dévisage. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Je vous en fais juge. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Vous êtes furieusement aimé, Monsieur Julien ; et quand vous êtes arrivé, je m'en allais chercher des Ménétriers, pour nous aider ce soir à consoler tout le Village. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Êtes-vous bien content de votre nouveau ménage, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Qu'est-ce que vous voulez dire avec votre nouviau ménage ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
La gueule du juge en pètera, tu seras pendu, je t'en réponds. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Je me donne au diable, si vous me faites prendre un tricot, je le perdrai morgué, bian davantage, prenez-y garde. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Bon ferme, courage, ma commère, à la Justice, à la Justice. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Oui, à moins que votre femme n'eût pour ami quelque Juge qui eût l'adresse de donner un tour à l'affaire, et de vous faire pendre à sa considération. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Il y a d'heureux mariages dans le monde. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
L'amour et la jalousie me feront devenir fou, moi qui sis si sage et si raisonnable. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Ne serait-ce point lui qui lui aurait donné dans la vue, et qu'elle coucherait en joue en cas de veuvage ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Et il l'épouse en vrai mariage ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
En vrai mariage. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Je vous en fais juge. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Il y a quelque chose à dire à cela, vous avez raison : mais il n'y a pas de quoi rebuter mon maître, et ces bagatelles-là ne l'empêcheront pas de conclure le mariage. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Tatigué, que je sis fâché de ce qu'il n'y en a pas davantage. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Être déjà traîtresses, à cet âge-là ! (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
Pargué, parce qu'elle me plaît davantage. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Elle te plaît davantage ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Et cela ne te corrige point de la passion que tu as pour elle ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Pargué non : et je vous préfère bian, Colette, moi ; ça vous corrige-t-il ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Oui, mais ça ne le fait pas, et pourquoi velez-vous que je ne sois pas aussi mal aisé à corriger que vous, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Mais, promets-moi donc que tu m'épouseras, si tu ne peux empêcher le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Tatigué, je lui en veux plus qu'à une autre à stelle-là, c'est elle qui fait le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
J'en serais plus qu'à demi consolé si alle épousait queuque autre que cet Houberiau, et que je trouvisse la magnière de me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Non, ne bougeons, le vela ly-même tout à point, comme si je l'avions mandé. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Voilà d'étranges nouvelles, cette scélérate de Julienne ! (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
On ne parle d'autre chose dans tout le Village. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Oui, un faux Monsieur Julien qu'elle aura attiré pour faire prendre le change. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Mon témoignage sera de poids ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Pargué, bon, tant mieux, vela de quoi me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Mais le Meunier et la Meunière vivaient en très mauvaise intelligence, premièrement ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Je ly en veux morgué trop pour ne pas le croire, et vous le croyez itou, vous, je gage : c'est mon rival, Monsieu le Bailli : j'en jurerais, moi, en cas de besoin ; ça suffira-t-il pour le faire pendre. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Voilà une cruelle affaire pour ces gens-là. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Bon, queu conte, ce n'est pas par méchanceté : ce n'est que pour troubler la noce, et faire enrager Madame Julianne. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
Oh, pargué, je gage que non : il faudrait pour ça, qu'il n'y eût point de Charlot, ni de Bailli, Madame Julianne. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Quand il le serait, il n'y aurait pas grand dommage ; mais voyez ce qu'il veut dire avec son noyé ! (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
Dame acoutez, si ce sti-là est fou, Monsieur le Bailli n'est pas trop sage ; ils disont comme ça tous deux, que vous avez fait noyer votre mari. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
Tout le village dit que mon oncle est noyé ; et que c'est vous et Charlot qui avez fait cette belle affaire, pour vous marier ensemble. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
Comment, tatigué, queu changement ! (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Écoutez, Monsieur le Bailli, vous vous engagez là dabs une affaire... (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Ne me fais plus enrager, je n'irai plus à Nemours, vivons bian ensemble ; la Justice en aura un pied de nez, et si alle ne le boutera morgué pas dans nos affaires. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Madame Julianne, vela ces parsonnes que vous avez fait prier des fiançailles de Colette, qui n'osont approcher, parce qu'ils voyont ici des gens de Justice. (Acte 1, scène 24, MATURIN)
Avec les fiançailles de Colette, j'allons faire notre remariage. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
Me ranger sous sa loi sévère, v.23 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)

LE TUTEUR (1694)

Tatigué que c'est grand dommage que je ne connaisse A ni B. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Si c'était queuque bon contrat, queuque bonne lettre de change, que fait-on ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
C'est que je songeais à faire fortune : je ne sis pas un sot, non, tel que vous me voyez. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Mais tatigué que les gens sont sots d'empaqueter si bien si peu de chose ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Non, Lisette ; je suis née malheureuse, et je ne sache rien au monde qui puisse changer ma destinée. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ces gens-là ne sont rien moins que ce qu'ils paraissent ; je m'y connais, ce sont des amoureux en masque, sur ma parole. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
L'état de fille vous déplaît autant que le Village, et franchement vous avez raison ; c'est une chose ennuyeuse. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Bon, c'est quelque chose de bien nécessaire pour le mariage que de la science : et voilà ce gros Colonel qui vous aimait tant, par exemple, on dit qu'il sait du latin, celui-là, du grec ; que sais-je, moi. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il dit que c'est un homme qui ne s'attache qu'à l'étude, et qui ne songe point à son Régiment : le Conseiller en sait trop peu pour un Magistrat, et le Colonel en sait trop pour un homme d'épée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ne nous tiens pas davantage dans l'incertitude. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Est-ce un parti avantageux enfin ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
On vous demande en mariage. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Il me semble qu'il ne manque plus à l'accomplissement de mon ouvrage, que de la voir heureusement mariée. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Hé, allez, allez, en fait de mariage les honnêtes filles ont toujours plus d'impatience que les autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il y était il n'y a pas une bonne heure : le Jardinier et ly se promenont, ils parlont, ils gesticulont, ils se tourmantont, et puis ils se séparont : le Monsieur à cheval galope d'un côté, et le Jardinier trotte de l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Un ivrogne, qui ne bougez du cabaret. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Qui sont ces gens avec qui tu viens de souper ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Oh pour cela oui, Monsieur, je vous l'avoue, ce sont de mes amis, des gens de qualité. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
Des gens de qualité de tes amis ! (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Oui, Monsieur, ils auront l'honneur de vous venir faire la révérence, pour voir vos parterres, vos potagers, vos espaliers, vos palissades ; ce sont des illustres, des Jardiniers de la Cour qui voyagent par curiosité. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Pour gage de ma discrétion, je vous en confierai un autre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je crois que nous n'aurions pas de peine à faire ce mariage-là, qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Hé, allons donc, Monsieur, ferme, courage. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Votre coeur est plus agité que le mien, je gage. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Pour moi, Monsieur, je ne veux pas être la dupe de cette affaire, s'il vous plaît ; je démêlerai l'aventure, et vous me vengerez de ces Insolents. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je ne tiens pas mal aussi ce qui me tombe en partage ; et quelques efforts que vous ayez faits pour m'échapper? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Après ce que vous avez dit à votre Tuteur, il ne faut pas que le jour me retrouve chez lui, ni dans le Village. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Je suis ravi d'avoir ce témoignage de ton zèle et de ton affection. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Hé bien, étais-je d'intelligence avec eux ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Oh, pour cela oui, Monsieur, je vous en réponds : et voici mon oncle le Chevalier qui vient d'arriver, qui vous la rendra bien davantage encore. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Dans un tel équipage ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ma nièce, y en a-t-il quelqu'un dans le Village ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
C'est le Fermier de Monsieur Bernard, qui a la même folie que son maître, ils ont tous deux la rage d'être femmes. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
Nous divertirons ces Dames dans le voyage, Monsieur. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Adieu, Monsieur, je suis bien fâchée de votre accident, nous nous reverrons quand vous serez plus sage. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

Il romprait tout net ce mariage-là, ma tante. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
On te baille un Collecteur, le coq du Village : il nous a rabattu vingt écus de taille pour t'avoir, et tu veux que je l'y manquions de parole. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Le vilain Paris, on dit bien vrai, que l'air de ce pays-là ne vaut rien pour les jolies filles de Village. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
C'est qu'il n'osait pas à cause de vous ; mais, il nous a fait suivre, et depuis ce matin, il est dans le Village. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Elle a peur d'être malheureuse en ménage. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Pargué, c'est mon métier de le faire venir, Margot, il faut bien que j'y songe, il est bien raisonnable que j'en boive. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oui, tu n'aimes pas le monde, je connais trop de gens, et tu es fâchée que j'aie des amis, toi, Margot. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
C'est pour qu'ils m'aimiont davantage. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Acoute, Margot, je fons demain vendange, vela le vin nouveau, il faut vider le vieux, j'ons besoin de futailles. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tu me fais songer qu'il m'attend pour une petite affaire, je vais lui payer une pinte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Mais que demandons ces gens-ci ; vela des garçons de bonne façon. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Touchez donc là sans façons, frères ; je vous ai pris d'abord pour des apprentifs Conseillers, qui venont pendant les vacances faire les libartins dans les Villages. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Nous ne sommes point intéressés, vous avez de bon vin, nous en boirons avec vous tant que dureront les vendanges, nous ne vous demandons point autre chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Palsangué vous êtes de braves gens : touchez-là, c'est une chose faite. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Je l'entends bien comme ça : la grange est grande, j'ons de la paille fraîche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Oh je sis bien changée en ménage : si vous m'aviez vue quand j'étais fille, vous m'auriez pour le moins autant regardée que Claudine, oui. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Quand on aime les parsonnes, c'est pour le mariage, ou pour autrement. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Si c'est pour autrement que vous aimez Claudine, je fis votre servante, ça ne se peut pas : si c'est pour le mariage, il y a encore rien à faire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Il n'y a rien à faire pour le mariage ? (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
J'avalerais de la poison pour corriger Lucas, tant je l'aime. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
L'un le corrigera de l'autre, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
J'aurons bien de la joie quand je serons tous deux dans notre ménage. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Au moins, Claudine, il faut songer drès à présent à bien élever les enfants que je ferons, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Oh pour cela, je crois que c'est un enfer que le mariage, quand on marie des filles malgré elles. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
Vous avez raison, c'est le bel âge. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
Mais palsangué, vela qu'est étrange : ce qui est différé n'est pas perdu ; elle m'aura, pourquoi se chême-t-elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
Pour vous dédommager de cet ennui, allez faire ensemble un tour de jardin, cette conversation ne vous ennuiera pas tant que l'autre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Mon Maître est sage, et votre Tante ira vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Je nous sommes déjà frottés plus de cent fois depuis que je sommes en ménage, que faut-il faire ? (Acte 1, scène 11, MARGOT)
Laissez-moi préparer la chose, et allez trouver mon Maître : nous venons de convenir ensemble du personnage qu'il faut que vous fassiez, il vous fera répéter votre rôle. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Ah, ah, Monsieur le Vendangeux, vous vela tout seul, où est votre camarade ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Aussi c'est une méchante engeance que les femmes. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Oh, c'est une méchante carogne, que Margot, alle me fait enrager à la maison. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Où je n'engendre point de tristesse, v.4 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Il changera sa manière, v.16 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
C'est votre camarade le Vendangeux qui lui a fait pièce, car alle pleure. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Mais, je me donne au diable, Margot, tu n'y songes pas. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
Non, je n'en ai point, je veux que tout le Village le sache, moi. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
Morgué queux Vendangeux ! (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Si fait, vraiment, je l'aime bien mieux que vous ; vous voulez vivre trop longtemps, et j'ai peur de m'ennuyer en ménage. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
Que voulons ces gens-ci ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Ce sont des gens à moi, Monsieur Lucas, que j'ai amenés de Paris, pour contribuer aux plaisirs de Claudine pendant les vendanges. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Ils se sont joints à quelques personnes du Village : voyons ce que produira ce mélange, et que tout le monde prenne part à ma joie. (Acte 1, scène 16, ?RASTE)
Ah ! Qu'ils feront un bon ménage ! v.29 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Ils achèveront le mariage, v.31 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
À leurs noces je ferons rage ; v.33 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Ah ! Qu'ils feront un bon ménage ! v.36 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Ils achèveront le mariage. v.38 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Est-il un présage plus biau ? v.39 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Il n'est que d'être en Vendange v.40 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Et toute la nuit dans la grange v.43 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Il n'est que d'être en Vendange v.45 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Adieu panier, Vendanges seront faites. v.51 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Notre Village a ses plaisirs v.52 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
En Vendange est fertile. v.57 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Notre Village a ses plaisirs v.60 (Acte 1, scène 17, ENSEMBLE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Palsanguenne, il faut avouer que je sis un grand fou de me mêler des affaires d'un homme aussi fou que ce vieux Monsieur_le_Baron de Saint Aubin qui loge cheux nous. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Oui, Monsieu : mais, ne vous en déplaise, vous n'y songez pas, vous. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Courir les rues dans l'équipage où vous vela ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Les malades se divertissent mieux à Bourbon, que les gens bien sains ne font ailleurs. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Tous gens d'esprit, de goût, de plaisir, de bonne chère. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Alle n'en aura point de ce voyage-ci, c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Oh, pour cela je sais bien faire l'amour, c'est grand dommage que je vieillisse, je suis un joli homme. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
S'estrugge è s'avvampa ? v.6 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
Pungenti, v.16 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
C'est une chose étrange que la manie de ce pays-ci ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Le grand plaisir d'avoir des malades qui ne font rien moins que leur métier, et qui ne songent qu'à se divertir ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Hé, à quoi songez-vous donc, Monsieur_le_Baron ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
C'est à Babet Grognet qu'il en veut, je gage. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
Vous prenez trop sur vous, Monsieur_le_Baron, et vous me débauchez tous mes malades ; vous n'y songez pas, au moins. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GROGNET)
Allez, petit garçon, allez ; vous savez bien où j'ai coutume de loger, menez-y cette fille. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Oh, morguenne, oui ; pour ce qui est d'en fait d'en cas de ça, c'est la parle du pays : aussi, alle a fait ses études à Paris, et dans le faubourg saint Germain, encore. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Avec un peu d'esprit, quelque agrément, des manières tendres, engageantes... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Tant que leur argent a duré, il aurait été de mauvaise grâce de ne leur pas tenir compagnie. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Au premier étage, peut-être ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Oui, justement, de la hauteur d'un premier étage... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Il veut vous marier, et cela vous afflige ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Si vous saviez le mari qu'il me destine, et les engagements où je suis... (Acte 1, scène 23, BABET)
Si je nous en souvenons, il logeait cheux nous, et Monsieur de la Roche son valet de chambre était l'amoureux de la commère. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
Juge de l'embarras où je suis, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 23, BABET)
Le mariage n'a pas eu l'indiscrétion de se déclarer de lui-même, peut-être ? (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Vous avez toujours quelque affaire que je ne sais pas : voilà qui est étrange. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Je suis contente de la mienne, je n'en veux point d'autre, et je me donnerai plutôt la mort que de consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 15, BABET)
Je suis un garçon fort réglé, moi, j'aime à tenir ménage partout où je me trouve. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Voilà un beau ménagement. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
Allons, aussi bien y a-t-il des gens qui m'y attendent. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
Voici pourtant une affaire assez délicate ; et si Monsieur mon maître, par aventure, était las de son mariage, comme ce n'est qu'un mariage à la dragonne, nous pourrions bien... (Acte 1, scène 18, LA ROCHE)
Lui aurait-on donné quelque avis de notre mariage ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Mais j'y suis venu pour vivre longtemps, et pour vous faire enrager tous tant que vous êtes, à force de santé. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Nous faire enrager à force de santé ! (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Au contraire, il n'a point d'argent, et nous vous trouvons le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Alle perdrait au change, vous valez mieux au bout de votre petit doigt, que sti que n'an ly veut bailler ne vaut en tout son corps. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
Vous le varrez tantôt, il loge itou cheux nous, c'est Monsieu le Baron de saint Aubin qu'on l'appelle. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
Mon père, se vouloir marier à son âge ! (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Mais pour empêcher son mariage, il faudra déclarer le mien. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Exécutons de bonne foi les conditions au moins ; à moi l'argent comptant, à vous la dupe et ses dépendances. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Voilà un heureux mortel, il faut qu'il ait bien du mérite, ce gentilhomme-là, pour s'attirer ainsi une préférence si avantageuse. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
Vous en revenez-là : vous avez donc rompu avec le grand page ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
Je ne feignais d'aimer celui-là, que pour animer la passion de l'autre, et pour le déterminer au mariage. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
À la fille du Médecin, je gage ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
Les petits dissimulés, qui viennent ensemble de signer au Contrat de mariage, et qui ne m'en avaient rien dit. (Acte 1, scène 27, LA PRÉSIDENTE)
Le secret est éventé, mon gendre : mais il n'importe. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GROGNET)
Il faudra pourtant vous ménager, et dans un avénement... (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Mais n'an vous corrigera Vous n'y êtes pas encore. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
Fines gens s'en sont mêlés aussi ; Et voilà Monsieur votre fils qui a bien voulu lui-même se donner la peine... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
Je crève, j'enrage ; et voilà de quoi déranger tout le bien que les Eaux de Bourbon m'auraient pu faire. (Acte 1, scène 30, LE BARON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
En vérité, Monsieur, ce n'est pas sans répugnance ; mais, si je faisais trop la fière, vous me croiriez l'humeur espagnole, je prends votre argent pour vous obéir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Quoique Flamande, j'ai les inclinations tout à fait Françaises ; j'ai demeuré si longtemps à Paris, j'ai sucé les moeurs du pays, je suis bonne Princesse ; et je puis dire sans vanité, que j'ai fait mon apprentissage chez une des plus habiles coquettes qui fût au monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Oh, rend donc l'argent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Mais par-dessus tout cela, nous avons une demi vieille Tante, des plus Coquettes dans le fond, et en apparence d'une sévérité à faire enrager toute une Garnison. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Quoi, tu as fait ton apprentissage à Paris, et tu t'embarrasses d'une Tante ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je ne l'ai vu que de fort loin, mais cela m'a paru sur son visage. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est à bonne intention une fois ; et croyez-moi, vous êtes jeune, ne contraignez point votre coeur, si vous voulez faire un tendre usage de vos beaux jours. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Abrégeons les choses. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais comment ferons-nous, Marton, pour faire consentir ma Tante à ce mariage ; car sans elle? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oh, finissez cette conversation, de grâce ; et songez à trouver l'un et l'autre les plus prompts moyens de nous servir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
C'est à quoi nous allons songer : mais comme la Tante peut revenir, et que si elle vous trouvait ensemble, cela retarderait l'exécution de vos projets, il faut commencer par vous séparer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Nous travaillerons donc ensemble à frais communs, mon adorable, nous partagerons les soins et les peines, et par conséquent? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Tiens, mon enfant, point de mésintelligence parmi les alliés, cela fait manquer les entreprises. (Acte 1, scène 4, MARTON)
En tous cas, tu me dédommageras d'ailleurs, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Songeons d'abord à nos desseins, on verra ce qu'on aura à faire. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Point du tout, elle se trouve fort jolie, et elle ne se changerait pas pour une autre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Comme les gens du métier pénètrent les choses ! (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il craint plus la mort que le mariage, Merlin. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Prends seulement soin d'avertir mon Maître de ce que tu devines : pour moi, je me charge du dénouement, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Au contraire, cela fondera la chose, et elle me verra si peu qu'elle ne reconnaîtra pas tantôt mon visage. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On ne m'a pas chargé d'en dire davantage, Madame ; vous êtes visible, cela suffit, je vais rendre réponse. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Il y a bien de la différence du flegme Espagnol à leur étourderie, et nous nous apercevons bien du change, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Les gens de réflexion ne sont pas bons pour vous, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ma foi, Madame, je les trouve fort jolis gens, moi, quelque chose qu'on en dise ; et j'ai remarqué qu'il n'y a que les maris de ce pays-ci qui en parlent mal. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je vous dis consciencieusement les choses ; mais ne lui en parlez point, Madame, il ne faut pas affliger ce pauvre homme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Il est vrai que depuis que je suis dans le service, j'ai perdu bien de mes gens, Madame. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Hé, Monsieur, dans le dérangement des affaires où nous sommes, pouvez-vous songer à des noces ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Ne faites pas perdre à votre nièce les avantages que je lui veux faire. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Les jolis gens, Marton ! (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Aide-moi un peu à ranger mes attraits, Marton. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Voilà un discours des plus obligeants, Monsieur ; et vous vous exprimez en termes si forts et si énergiques, que je serais fort embarrassée de vous répondre dans le même style. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Oui, ma Reine, ce sont nos manières ; Marton est une fille qui sait l'usage. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Demandez à Marton, si ce n'est pas là l'usage : nous autres jeunes gens, nous aimons les mariages de rencontre. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Mais, je ne vois pas, Monsieur_le_Marquis, que ce testament ait rien de commun avec notre mariage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Julien est tout dressé depuis quinze jours, il n'y a eu que l'Impromptu du siège qui a empêché de le signer. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Que vous prenez mal les moments, Monsieur, pour hâter un mariage que l'on a si longtemps différé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous me paraissez un importun personnage, Seigneur Espagnol. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je n'entends pas ce langage-là, Seigneur Français. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Ah, ah, ah, ah, mon petit ami, la fierté vous sied mal, Seigneur Français, c'est pourtant l'apanage de votre nation, que la fierté. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Il ne faut pas d'autres armes avec ces gens-là. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Approchez, mon frère cadet, approchez, et remerciez-moi bien fort : vous êtes plus heureux que sage ; tenez voilà une fortune que je vous ai ménagée. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Qu'ils feront un heureux ménage ! (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il s'agit de faire deux Contrats de mariage, Monsieur Griffon. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Il y faut ajouter, Monsieur Griffon, que je donne à ma nièce la moitié de mon bien en faveur de ce mariage. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Halte-là, s'il vous plaît, les personnes de la Ville à l'assaut du château, testigué queu ménage. (Acte 1, scène 18, LA VERDURE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 4493 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 88,10 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	10	18	0	0	0	0	0	28
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	28	0	0	0	0	0	28
3	LES AGIOTEURS	0	68	41	66	0	0	0	175
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	27	37	31	21	17	0	133
5	LES FONDS PERDUS	0	24	20	15	0	0	0	59
6	LA TRAHISON PUNIE	0	29	26	35	24	24	0	138
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	1	0	0	0	0	0	1
8	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	3	19	7	11	7	26	73
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	53	0	0	0	0	0	53
10	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	3	3	0	0	0	0	6
11	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	26	51	48	24	19	0	168
12	LA F?TE DE VILLAGE.	0	38	24	26	0	0	0	88
13	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	25	35	49	0	0	0	109
14	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	8	12	0	29	0	0	49
15	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	42	36	53	50	37	0	218
16	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	35	33	0	0	0	0	68
17	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	8	0	0	0	0	0	8
18	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	31	39	22	38	24	0	154
19	LES F?ES.	0	81	0	0	35	0	0	116
20	LES FÉES.	0	14	7	0	5	0	0	26
21	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	25	38	28	15	23	0	129
22	LA MÉTEMPSYCOSE	0	72	11	35	7	45	0	170
23	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	22	9	0	0	0	0	31
24	CÉPHALE ET PROCRIS	0	52	14	67	41	0	0	174
25	MADAME ARTUS	0	22	21	35	26	20	0	124
26	LES VACANCES	0	0	62	0	0	0	0	62
27	LES VACANCES	0	0	6	0	0	0	0	6
28	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	101	0	0	0	0	101
29	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	3	0	0	0	0	3
30	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	61	0	0	0	0	61
31	LE GALANT JARDINIER	0	0	77	0	0	0	0	77
32	LE GALANT JARDINIER	0	0	7	0	0	0	0	7
33	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	94	0	0	0	0	94
34	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	13	0	0	0	0	13
35	RENAUD ET ARMIDE	0	0	56	0	0	0	0	56
36	RENAUD ET ARMIDE	0	0	7	0	0	0	0	7
37	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	69	0	0	0	0	69
38	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	72	0	0	0	0	72
39	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	12	0	0	0	0	12
40	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	33	0	0	0	0	33
41	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	6	0	0	0	0	6
42	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	6	0	0	0	0	6
43	LE CHARIVARI	0	0	53	0	0	0	0	53
44	LE CHARIVARI	0	0	15	0	0	0	0	15
45	LE VERT-GALANT	0	0	61	0	0	0	0	61
46	LE VERT-GALANT	0	0	6	0	0	0	0	6
47	LE BON SOLDAT	0	0	36	0	0	0	0	36
48	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	100	0	0	0	0	100
49	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	8	0	0	0	0	8
50	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	65	0	0	0	0	65
51	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	17	0	0	0	0	17
52	LE DIABLE BOITEUX	0	0	48	0	0	0	0	48
53	LE DIABLE BOITEUX	0	0	4	0	0	0	0	4
54	COLIN-MAILLARD.	0	0	73	0	0	0	0	73
55	COLIN-MAILLARD.	0	0	3	0	0	0	0	3
56	LA PARISIENNE	0	0	52	0	0	0	0	52
57	L'?T? DES COQUETTES	0	0	35	0	0	0	0	35
58	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	67	0	0	0	0	67
59	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	5	0	0	0	0	5
60	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	13	0	0	0	0	13
61	LA FOIRE DE BESONS	0	0	81	0	0	0	0	81
62	LA FOIRE DE BESONS	0	0	6	0	0	0	0	6
63	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	74	0	0	0	0	74
64	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	13	0	0	0	0	13
65	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	82	0	0	0	0	82
66	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	16	0	0	0	0	16
67	LA LOTERIE	0	0	72	0	0	0	0	72
68	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	83	0	0	0	0	83
69	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	13	0	0	0	0	13
70	LA GAZETTE	0	0	66	0	0	0	0	66
71	LE MARI RETROUV?	0	0	72	0	0	0	0	72
72	LE MARI RETROUVÉ	0	0	1	0	0	0	0	1
73	LE TUTEUR	0	0	51	0	0	0	0	51
74	LES VENDANGES	0	0	59	0	0	0	0	59
75	LES VENDANGES	0	0	15	0	0	0	0	15
76	LES EAUX DE BOURBON	0	0	56	0	0	0	0	56
77	LES EAUX DE BOURBON	0	0	2	0	0	0	0	2
78	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	57	0	0	0	0	57
79	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	2	0	0	2
	Total	10	755	2641	517	328	216	26	4493